Pour la seconde génération de son monospace compact, dit C-Max, Ford décline deux variantes, la grande et la petite. La première embarque cinq personnes, et la seconde deux de plus, en ajoutant une modularité non dénuée d’intelligence. Un quatre-cylindres essence 1.6 turbo profite de l’occasion pour faire son apparition.
Par la grâce de son châssis très réactif, le C-Max est considéré par de nombreux commentateurs de la chose automobile comme l’un des monospaces les plus plaisants à conduire. Bonne nouvelle, cette bienheureuse faculté ne devrait pas s’évaporer avec la seconde génération, selon les propres dires du constructeur. Et de citer pour preuve le style du nouveau venu, dessiné à grands coups d’équerre. Tous les tics de l’école dite Kinetic chère à Ford sont ici déclinés à l’envi, sans lésiner sur les nervures, arrêtes et angles vifs en tout genre. Le tout donne une silhouette à la fois recherchée et athlétique, dont le plus grand mérite est de ne pas tromper sur la marchandise. Le dynamisme et le plaisir de conduite qui va avec font partie du programme. Message reçu 5 sur 5. A vérifier, tout de même, le moment venu.
Etant entendu qu’il s’agit bel et bien d’une seconde génération et non d’un restylage, Ford renouvelle de fond en comble le mobilier intérieur. Et l’habille, entre parenthèses, de matériaux souples de bonne facture, d’après ce que nous avons constaté lors d’une présentation statique du véhicule. Dans tous les cas, le constructeur opte pour une planche de bord à trois étages et de ce fait un rien tourmentée, le combiné regroupant les commandes d’aération étant toutefois bien séparé du reste.
Une chose est sûre, cette planche de bord « fait riche », et accueille d’ailleurs un équipement en rapport. Le limiteur de vitesse, la surveillance électronique des angles morts, la stationnement automatique et le démarrage sans clef intègrent la panoplie, en fonction des diverses finitions proposées.
A part ça, et comme signalé, le monospace compact siglé Ford œuvre désormais en tandem. Sur le fond, le « petit », simplement baptisé C-Max, ne diffère guère de son prédécesseur, du moins dans son approche. A peine plus long – de 1 cm, soit 4,38 m – que l’actuelle mouture, il garde la même forme ramassée malgré les 3 cm pris sous la toise – 1,63 m au total. Le coffre, de son côté, gagne 11 dm3 – 471, dorénavant -, ce qui n’en fait toujours pas une soute, et l’agencement des places arrière reste le même. Pour rappel, la banquette peut passer de trois en deux places, selon la même procédure.
Partant de ce constat, la véritable nouveauté reste le Grand C-Max – c’est son nom. Lequel atteint 4,52 m en longueur et 1,68 m en longueur. Il est donc ici question d’un monospace plus classique, qui retient sept places d’office. A ce sujet, on y accède sans avoir à rabaisser les sièges latéraux de la rangée précédente, car les portes arrière coulissantes offrent une très large ouverture. Mieux, et c’est la singularité du Grand C-Max, le siège du milieu – toujours à la seconde rangée – peut se glisser sous le siège latéral droit, pour une configuration finale à six places. Voilà pour les faits, en attendant une description plus détaillée.
Pour terminer, petit et Grand C-Max partagent les mêmes motorisations, avec dans le lot un tout nouveau tout beau quatre-cylindres essence associant turbo et injection directe, décliné sous deux variante des 150 et 180 ch. La chose n’émettra du CO2 qu’à raison de 154 g/km, nous dit Ford.
Voici la liste desdites motorisations.
Essence
1.6 Ti-VCT : 105 et 125 ch ; 1.6 SCTi : 150 et 180 ch
Diesel
1.6 TDCi : 95 et 115 ch ; 2.0 TDCi : 140 et 163 ch