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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 18:23

Pour la seconde génération de son monospace compact, dit C-Max, Ford décline deux variantes, la grande et la petite. La première embarque cinq personnes, et la seconde deux de plus, en ajoutant une modularité non dénuée d’intelligence. Un quatre-cylindres essence 1.6 turbo profite de l’occasion pour faire son apparition.

 

CMax groupe 2

 

Par la grâce de son châssis très réactif, le C-Max est considéré par de nombreux commentateurs de la chose automobile comme l’un des monospaces les plus plaisants à conduire. Bonne nouvelle, cette bienheureuse faculté ne devrait pas s’évaporer avec la seconde génération, selon les propres dires du constructeur. Et de citer pour preuve le style du nouveau venu, dessiné à grands coups d’équerre. Tous les tics de l’école dite Kinetic chère à Ford sont ici déclinés à l’envi, sans lésiner sur les nervures, arrêtes et angles vifs en tout genre. Le tout donne une silhouette à la fois recherchée et athlétique, dont le plus grand mérite est de ne pas tromper sur la marchandise. Le dynamisme et le plaisir de conduite qui va avec font partie du programme. Message reçu 5 sur 5. A vérifier, tout de même, le moment venu.

 

C-MAX roulant

 

Etant entendu qu’il s’agit bel et bien d’une seconde génération et non d’un restylage, Ford renouvelle de fond en comble le mobilier intérieur. Et l’habille, entre parenthèses, de matériaux souples de bonne facture, d’après ce que nous avons constaté lors d’une présentation statique du véhicule. Dans tous les cas, le constructeur opte pour une planche de bord à trois étages et de ce fait un rien tourmentée, le combiné regroupant les commandes d’aération étant toutefois bien séparé du reste.


CMaxGrand PDB

Une chose est sûre, cette planche de bord « fait riche », et accueille d’ailleurs un équipement en rapport. Le limiteur de vitesse, la surveillance électronique des angles morts, la stationnement automatique et le démarrage sans clef intègrent la panoplie, en fonction des diverses finitions proposées.


C-MAX AR

 

A part ça, et comme signalé, le monospace compact siglé Ford œuvre désormais en tandem. Sur le fond, le « petit », simplement baptisé C-Max, ne diffère guère de son prédécesseur, du moins dans son approche. A peine plus long – de 1 cm, soit 4,38 m – que l’actuelle mouture, il garde la même forme ramassée malgré les 3 cm pris sous la toise – 1,63 m au total. Le coffre, de son côté, gagne 11 dm3 – 471, dorénavant -, ce qui n’en fait toujours pas une soute, et l’agencement des places arrière reste le même. Pour rappel, la banquette peut passer de trois en deux places, selon la même procédure.

 

CMaxGrand AVPartant de ce constat, la véritable nouveauté reste le Grand C-Max – c’est son nom. Lequel atteint 4,52 m en longueur et 1,68 m en longueur. Il est donc ici question d’un monospace plus classique, qui retient sept places d’office. A ce sujet, on y accède sans avoir à rabaisser les sièges latéraux de la rangée précédente, car les portes arrière coulissantes offrent une très large ouverture. Mieux, et c’est la singularité du Grand C-Max, le siège du milieu – toujours à la seconde rangée – peut se glisser sous le siège latéral droit, pour une configuration finale à six places. Voilà pour les faits, en attendant une description plus détaillée.

 

CMaxGrand portesPour terminer, petit et Grand C-Max partagent les mêmes motorisations, avec dans le lot un tout nouveau tout beau quatre-cylindres essence associant turbo et injection directe, décliné sous deux variante des 150 et 180 ch. La chose n’émettra du CO2 qu’à raison de 154 g/km, nous dit Ford.


 

Voici la liste desdites motorisations.

Essence

1.6 Ti-VCT : 105 et 125 ch ; 1.6 SCTi : 150 et 180 ch


Diesel

1.6 TDCi : 95 et 115 ch ; 2.0 TDCi : 140 et 163 ch


CMaxGrand AR

 

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 19:13

006 Dunlop SP Quattromaxx

Le Dunlop QuattroMaxx est un nouveau pneu ultra hautes performances dessiné par Pininfarina, destiné aux SUV les plus gros et les plus puissants.

 

Les gros SUV, type Audi Q7, VW Touareg, BMW X5/X6 et autres Porsche Cayenne pèsent gaillardement leurs 2,5 tonnes et plus. Et délivrent souvent beaucoup de puissance et énormément de couple. Pour faire passer tout ça sur la route le plus efficacement possible, il faut un pneumatique adapté aux exigences de sécurité et de tenue de route à grande vitesse, et d’autant plus que le centre de gravité de ce genre de véhicule est élevé.

004 Dunlop SP Quattromaxx

Dunlop s’est donc attaché à concevoir, avec la collaboration de Pininfarina pour le style, un pneu hautes performances spécialement dédié à ces gros SUV, lourds et puissants. Doté d’une ceinture rigidifiée et utilisant pour ses épaulements à la jante des fibres de Kevlar (5 fois plus solide que l’acier), capable de conserver ses caractéristiques d’élasticité et de rigidité dans les très hautes températures, le Dunlop SP QuattroMaxx est aussi caractérisé par deux mélanges de gomme différents.

 

040 Dunlop SP QuattromaxxL’un sur la partie extérieure du pneu, pour l’efficacité maximale sur route sèche, l’autre sur l’intérieur, pour route mouillée. Une combinaison originale qui assure à la fois une très bonne adhérence latérale et longitudinale sur ces deux types de revêtements, ainsi qu’une faible résistance au roulement, facteur d’économie de carburant.

La structure elle-même est plus sophistiquée qu’à l’ordinaire, puisqu’elle possède une gamme de 10 rayons de courbure (au lieu de 3 généralement), pour permettre une distribution homogène de la pression, et donc un meilleur contrôle de l’évolution de l’empreinte au sol en fonction des efforts demandés, et partant une meilleure précision de conduite, et une meilleure réponse aux rapides coups de volant.

064 Dunlop SP Quattromaxx

Ce QuattroMaxx présente également un profil plus plat, et donc une zone de contact au sol plus grande, et enfin un classique dessin asymétrique, avec de part et d’autre de la nervure centrale qui assure la stabilité et la précision de conduite, des rainures asymétriques qui augmentent l’adhérence sur sec comme sur le mouillé, avec meilleure résistance à l’aquaplaning, toujours délicat avec ce genre de pneus larges, allant pour ce qui le concerne, de 235 à 315 mm de large, avec des hauteurs de jantes entre 17 et 21 pouces, pour un prix unitaire allant de 250 à 550 € selon la dimension.

017 Dunlop SP Quattromaxx

Alors vraiment plus efficace ? Un Cayenne de nouvelle génération chaussé de Dunlop QuattroMaxx s’est récemment payé le luxe d’un tour de la boucle nord du Nürburgring, la célèbre « nordshleife », en à peine plus de 8 minutes 30. Pas mal quand même dans un exercice qui s’apparente plus à la charge d’un éléphant qu’à un entrechat de ballerine…

021 Dunlop SP Quattromaxx

Pour notre part, nous nous sommes livrés à quelques exercices comparatifs avec d’autres pneus concurrents sur des Audi Q7 V6 TDI (brusques changements d’appui avec freinage sur l’angle à vitesse élevée, par exemple) pour nous rendre compte qu’effectivement, ce QuattroMaxx offrait bien une meilleure réponse au volant, plus franche, plus précise, avec d’excellentes remontées d’information sur la limite d’adhérence disponible.

033 Dunlop SP Quattromaxx

Impression largement confirmée sur le difficile circuit routier de Mortefontaine, tortueux et étroit à souhait, au volant cette fois d’un Q7 6.0 V12 TDI de 500 chevaux et 1000 Nm de couple, excusez du peu ! Exercice dont le Dunlop QuattroMaxx s’est parfaitement acquitté, surtout quand il s’agissait de calmer une bête de 2 600 kilos lancée à plus de 200 à l’heure pour l’inscrire dans une épingle…

J.-M. C.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 19:35

Swift 1

La Swift grandit. Et progresse… Mais elle reste bien une Swift ! Sera-ce suffisant pour prolonger son succès ?

 

 

Pour le constructeur japonais, la Swift est déjà une vielle histoire… On passera sous un silence bienveillant les premières générations, à vocations – et prestations – disons… plutôt tiers-mondistes ! Mais avec la troisième génération, commercialisée en 2005, tout avait changé. La « nouvelle-nouvelle » Swift n’avait plus rien à voir avec ses aînées. Une japonaise, mais conçue en Europe, pour l’Europe et non plus pour les marchés asiatiques et émergeants, fabriquée en Hongrie, motorisée par un diesel Fiat…


Bref ! Une auto moderne, conforme aux attentes des utilisateurs du vieux continent, une jolie petite gueule en plus, qui lui donnait du chien. Que Suzuki France ne s’est pas privé d’exploiter à l’envi, pour positionner sa petite sur le terrain du glamour, dans la foulée de la Mini, et bien avant la Fiat 500 ou la Citroën DS3. Avec succès ! 


Reste que le temps passe, et qu’il faut évoluer. Remplacer l’actuelle Swift par une nouvelle Swift ? Les temps, apparemment, ne sont pas aux développements osés et onéreux…

Swift 2

Du coup, la « nouvelle » Swift ressemble comme une sœur jumelle à l’actuelle. En un peu plus grand. La précédente avait osé rester dans des dimensions de citadine « à l’ancienne », avec 3,76 m de long seulement, alors que toutes ses rivales grandissaient. La nouvelle se met au goût du jour, avec une longueur portée à 3,85 m, pour un empattement allongé de 7 cm. Au bénéfice, évidemment, de l’habitabilité, ce qui est toujours bon à prendre. Mais le style, lui, ne change pas. On guère… La « nouvelle » Swift, modèle 2011, est à peu de choses près identique à la Swift actuelle, à part une face avant redessinée, mais bien dans l’esprit de l’ancienne.


Ce qui change vraiment : un nouveau moteur essence à calage variable de la distribution à l’admission et à l’échappement, qui, malgré une réduction de cylindrée, affiche 94 ch, des émissions de CO2 qui passent de 140 à 116 g/km, et une réduction de consommation de 5,8 à 5,0 l/100,, et un nouveau diesel de 75 ch répondant à la norme Euro5, et légèrement moins gourmant que l’actuel…

Du mieux, donc, mais quand même pas de quoi révolutionner la catégorie. La seule question qui vaille : est-ce que la « nouvelle » Swift séduira autant que l’actuelle a séduit en son temps ? La recette « glamour » qui lui a si bien réussi fonctionnera t-elle encore ? Rien n’est moins sûr…

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 20:20

 

Renault commercialisera la Latitude au début de l'année 2011. Voici ce qu'il faut savoir sur ce nouveau haut de gamme français. Encore faut-il le dire vite, car c'est du sang coréen qui coule dans les veines de cette Renault. 

 

Latitude-action1

Apparemment, Renault ne sait pas sur quel pied danser dès qu’il se lance dans le haut-de-gamme. Un coup, c’est une Vel-Satis plombée par ses formes bizarroïdes, et la fois suivante, on a droit à l’exact opposé. Sans être vilaine, la nouvelle venue, dite Latitude, a pour particularité de ne présenter aucune particularité, sur le plan visuel s’entend. La silhouette tricorps est bien proportionnée et l’ensemble dégage l’impression statutaire de rigueur, mais tout cela manque singulièrement d’inspiration. De personnalité.

 

Latitude-action2

C’est l’effet recherché, notez bien, car Renault diffusera la Latitude sous toutes les latitudes. En Asie, Afrique, Australie, Russie, Turquie, au Mexique et dans les pays du Golfe, précise le communiqué. Sans oublier l’Europe, où la voiture sera commercialisée sous une version spécifique, telle que découverte au Mondial. La démarche est louable et légitime, mais justifie-t-elle un haut-de-gamme à ce point passe-partout ? Renault a tranché, même s’il ne lui a probablement pas échappé que son modèle n’aura pas la vie facile dans un segment encombré de rivales plus glamour. Fabriquées en Europe, en plus.

 

Latitude-intérieurOK

C’est là que le bât blesse. Cette française bat en fait pavillon coréen et ne manquera pas, ce faisant, de provoquer la polémique. Personne n’en doute, les syndicats et les personnalités politiques soucieuses de garantir l’emploi sur le territoire national réserveront un accueil glacial à cette Samsung SM5 redessinée et rebadgée. Et le feront savoir. Pour un rajouter une louche, « rouler coréen » n’est toujours pas rentrer dans les mœurs à ce niveau de gamme, ces choses étant dites sans préjuger des qualités dynamiques de la voiture. Les essais nous en diront plus à ce sujet, et cela tombe bien, c’est pour bientôt.

 

Latitude-PDBOK

En elle-même, la Latitude atteint des dimensions très honorables, soit 4,90 m en longueur, 1,83 m en largeur et 1,48 m en hauteur. Des valeurs qui la situent devant la Mercedes Classe E, pour information. Pour ce que nous en avons vu sur le stand de Renault, cette berline à de l’espace à revendre, et la finition nous a paru à la hauteur des ambitions affichées. A vérifier beaucoup plus attentivement, toutefois, lors des premiers essais. Et pour bien marquer le coup, Renault annonce un équipement somptueux. Climatisation trizone, siège conducteur massant, installation audio haut de gamme, caméra recul et phares bixénon directionnels et autres babioles du même genre intègrent la panoplie, selon les finitions.

 

Latitude-statique1OK-copie-1

Restent les moteurs. On dénombre quatre, un essence et trois diesels. Théoriquement, le premier ne sera pas disponible en France, mais retenez qu’il s’agit d’un quatre-cylindres 2.0 de 140 ch. L’offre diesel débute par la déclinaison de 150 ch du 2.0 dCi, qu’on ne présente plus, suivie par la seconde variante de 175 ch, uniquement associée à une boîte auto à six rapports. Le V6 3.0 dCi de 240 ch chapeaute l’ensemble. Les prix, pour terminer. L’offre débute à 32 500 € pour le 2.0 dCi 150, se poursuit à partir de 34 700 € pour le « 175 » et se termine à 45 000 € pour le V6 diesel de 240 ch. Des tarifs très compétitifs à ce niveau de gamme : le bon côté de la production en Corée….

 



 


 

 

 

 


 


 


 

 

 

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 20:05

Refonte ou nouvelle génération ? Le balancier penche en faveur de la première interrogation, car, dans les faits, la C4 garde la même plate-forme. Pour le reste, en revanche, tout change. A commencer par le style, plus statutaire qu’auparavant.

4 AV

 

Faire du neuf avec du vieux n’est pas forcément une mauvaise idée. De fait, l’actuelle Citroën C4 est une très bonne voiture, et il n’y avait donc pas besoin de tout casser pour tout recommencer. Partant de ce constat, sa remplaçante garde la même structure et le même châssis. Signe qui ne trompe pas, l’empattement ne bouge pas d’un millimètre – 2,61 m. La nouvelle venue profite cependant de l’occasion pour s’allonger, de 6 cm exactement – 4,33 m au total. Au bénéfice du porte-à-faux arrière, à l’évidence, puisque la capacité de chargement passe, d’une C4 à l’autre, de 320 à 408 dm3, rien que ça. L’une des valeurs les plus élevées de la catégorie, pour tout dire. La C4 seconde du nom est également plus haute de 3 cm – 1,49 m, donc. Les personnes de grande taille appelées à occuper ses places arrière apprécieront le geste.

Citroen C4 AR

Voilà pour les fondamentaux, Citroën ne précisant pas, pour l’heure, si la suspension est repassée sur l’établi, ce qui, à notre humble avis, est très probable. Les motorisations sont elles aussi classées « secret défense » et ne seront dévoilées que quelques jours avant l’ouverture du Mondial.  Seule certitude, une gamme de moteurs dite « micro-hybride e-HDi » figurera dans le lot, associée à un système « stop & start » de dernière génération, dixit le communiqué de presse, ainsi qu’à une boîte robotisée. Cylindrée, puissance, couple ? Ces questions sans importance n’ont, pour l’heure, pas de réponses, mais on sait d’ores et déjà que le plus vertueux de ces blocs ne rejettera du CO2 qu’à raison de 109 g/km. Ravis de l’apprendre.

Citroen C4 profil

On le voit, il n’est pas ici question d’une remise à niveau un peu plus sévère qu’à l’habitude. En clair, la C4 garde le meilleur du passé, mais enterre tout le reste. Premier constat, la forme rondouillarde qui caractérise la mouture en cours n’est plus de saison. Aux oubliettes le pavillon en arc de cercle, place à une découpe plus classique, quasi rectiligne jusqu’à la lunette arrière à peine inclinée. D’aucuns de nos confrères voient d’ailleurs dans ce profil un faux air d’Audi A3 Sportback, et nous ne sommes pas loin de leur donner raison. Le copié-collé n’étant pas inscrit dans les gènes de Citroën, cette analogie avec la compacte allemande ne manque pas de soulever une foule de questions.

 

Le constructeur français viserait-il le haut du panier de la catégorie, communément baptisé « premium » ? Pour être franc, ça en a tout l’air, comme en témoigne le style à la fois recherché et racé de son nouveau modèle. Poupe sobrement dessinée, flancs striés de fines nervures, face avant clairement inspirée de celle de la C5, qui ne passe pas pour une mocheté : la C4 abandonne le prêt-à-porter pour la haute couture et ce faisant, change de stature. Selon toutes les apparences et d’après les photos fournies, l’intérieur est traité en fonction.

Citroën C4 sièges

Premièrement, le communiqué déjà signalé mentionne l’existence d’une série d’équipements rares à ce niveau de gamme. Il est ici question d’un éclairage d’intersection placé dans les antibrouillards, d’un siège conducteur massant, d’un système audio avec spatialisation du son, et nous en passons quelques autres du même genre.


Deuxièmement, le « syndrome Audi » semble également toucher la planche de bord, composée de matériaux sortis des meilleures manufactures. C’est du moins ce que laisse entendre Citroën, et il n’y a aucune raison de ne pas le croire. A vérifier le moment venu, tout de même.

 

Et pour finir, le Français met un terme aux errements du passé pour revenir à une organisation des commandes aussi classique que rationnelle. En clair, le moyeu du volant n’est plus fixe et l’instrumentation migre du centre de la planche de bord à sa place normale, c’est-à-dire face au conducteur. Sous forme de trois cadrans, l’information digitale faisant les frais de l’opération.

 

Tout cela manque certes d’originalité, mais sûrement pas d’élégance. Ce mobilier respire, lui aussi, le « premium » à plein nez. Bref et on l’aura compris, la C4 s’élève d’un cran dans la hiérachie sociale. Reste à savoir si les prix suivront la même tendance.   

Citroën C4 PDB

4 AV

 

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 15:41

C’était écrit, Saab devait passer l’arme à gauche. Définitivement… Seulement voilà, il y avait la nouvelle 9-5, prête à l’emploi. Et la laisser mort-née dans les cartons aurait été « gâcher ». C’est le néerlandais Spyker qui va lui donner sa chance. Voici la gamme, en attendant l’essai programmé sous peu.

 

9-5 AV roulant 1

On connaît l’histoire. Un beau jour, General Motors, pris dans la tourmente, décide de se débarrasser de la marque Saab, laquelle lui fait perdre de l’argent. Par sa faute, pour dire les choses très clairement, lui qui fit du constructeur suédois la cinquième roue de son carrosse. Sans prendre la peine de renouveler sa gamme en temps et heure, entre autres exemples. Fin 2009, la 9-5 a depuis longtemps dépassé la date de péremption et la 9-3, toujours en activité, repose sur la plate-forme d’une antédiluvienne génération de l’Opel Vectra aujourd’hui disparue.


Pire, GM a fait le choix désastreux - heureusement aux Etats-Unis seulement - d’apposer un badge Saab sur une malheureuse Subaru Impreza qui passait par là. Les fidèles du constructeur scandinave, encore nombreux malgré une aura sérieusement mise à mal, en ont pleuré de rage. Bref, ce qui devait arriver arriva. Sous l’ère américaine, Saab n’a jamais été rentable et se voit remerciée sans autre forme de procès une fois la bise venue. Avant Hummer, c’est dire.


Comble de malchance, Saab n’est pas née française mais suédoise. Et en Suède, l’Etat ne se mêle pas de ce qui devrait pourtant le regarder, à notre sens en tout cas. Pas de fonds publics pour le constructeur automobile en péril, autrement dit. Seule entorse au credo libéral en vigueur au pays de l'historique social-démocratie, le gouvernement suédois se portait éventuellement garant auprès des banques européennes prêtes à prêter. Il n’en fallait pas plus pour refroidir les ardeurs des repreneurs venus tâter le terrain, avec en arrière plan le désormais inévitable constructeur chinois.

 

Résultat, GM prononce l’oraison funèbre de Saab en ce début d’année, le petit constructeur suédois Koenigsegg, spécialiste de la supercar de haut vol, ayant jeté l’éponge. Les atermoiements de l’Américain ont eu raison de sa patience.

9-5 AR statique

Jusqu’au dernier coup de théâtre : fin février, le Néerlandais Spyker, autre petit fabricant d’automobiles d’exception, dépose 400 millions de dollars sur la table et devient l’heureux propriétaire de Saab. Et sauve accessoirement 3 200 emplois dans  les usines du Suédois. Enfin, pour le moment…


Partant de là, quelques questions très secondaires demeurent. Comment un artisan peut-il rendre viable l’entité née de ce rachat, entre autres ? Certes, Spyker est soutenu par des groupes financiers venus de Russie et d’Abou Dhabi, et, comme il l’avait promis, le gouvernement suédois s’est porté garant d’un prêt de 400 millions d’euros auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI). C’est déjà beaucoup, mais il faut le reconnaître, l’ampleur de la tâche effraie...

 

Tout reste à faire, en gros, à commencer par bâtir une gamme au goût du jour. Et ça tombe bien, la mariée a le nécessaire en magasin. La nouvelle 9-5, pour la nommer, dont la principale mission est de remettre Saab sur les rails. Elle en a, semble-t-il, les moyens. De fait, cette grande routière – plus de 5 m en longueur - débute sa carrière en déclinant une gamme archi-complète. Six motorisations – turbo de rigueur pour les essence - boîte automatique en sus de la boîte méca, transmission intégrale à l’occasion : rien ne manque, le tout s’articulant autour de trois finitions.

 

Et les prix, pour bien faire les choses, se tiennent en dessous ce que pratique le triumvirat Audi/BMW/Mercedes. Reste à savoir ce que vaut la 9-5 en mouvement. Réponse dans les semaines qui suivent. En attendant, voici la gamme.

 

9-5 PDB

Essence

- 1.6T : 4 cyl. turbo, 180 ch, BVM 6, 179 g/km. Linear : 37 900 € ; Vector : 42 950 €. Malus : 750 €.

- 2.0T : 4 cyl. turbo, 220 ch, BVM 6, 240 km/h, 194 g/km. Linear : 40 900 € ; Vector : 45 950 € ; Aero : 49 950 €. Malus : 750 €. Cette motorisation peut être associée à la BVA 6 et la transmission 4x4 AWD.

- 2.0T Biopower. Idem, y compris les prix, la BVA et la transmission AWD, sauf : 235 km/h et 218 g/km. Exonérée de malus.

- 2.8T : V6 turbo, 300 ch, BVA 6, 250 km/h, 244 g/km. Aero : 57 350 €. Malus : 1 600 €. Transmission AWD d’office.

 

9-5 moteur

Diesel

- 2.0 TiD : 4 cyl., 160 ch, BVM 6, 215 km/h, 139 g/km. Linear : 37 900 € ; Vector : 42 950 €. Ni bonus ni malus.

- 2.0 TTiD : 4 cyl., 190 ch, BVM 6, 230 km/h, émissions de CO2 non communiquées. Linear : 39 900 € ; Vector : 44 950 € ; Aero : 48 950 €. Cette motorisation peut être associée à la BVA 6 et la transmission 4x4 AWD.

 

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 12:26

Honda CR-Z 10

Dans la famille hybride, il manquait le petit coupé sportif. Honda l’a fait, en réitérant les principes techniques qui régissent sa production hybride : le moteur électrique épaule le moteur thermique, point barre. Le CR-Z ajoute toutefois quelques variantes qui font toute la différence avec le reste de ladite production. En clair, on ne va pas s’ennuyer... C’est même le but de la manoeuvre.

Par Jean Bourquin


Ces résultats, au demeurant, sont toujours bons à prendre, mais ne creusent pas l’écart avec ce que produit à cet égard la concurrence « non hybride ». En comparaison, la Mini 1.6 de 120 ch – la rivale la plus proche du CR-Z, y compris en termes de prix - brûle 5,4 l/100 km, tout en montrant moins de rigueur dans la maîtrise de ses émissions. Compter 129 g/km dans son cas, étant entendu que le débat est faussé d’entrée de jeu.

 

Pour rappel, toute voiture hybride émettant moins de 160 g/km est « bonussée » de 2 000 € et partant de là, la concurrence susmentionnée est toute théorique. Conclusion, le CR-Z est seul sur sa planète. De fait, le système tel que décrit s’avère relativement peu coûteux à produire, et permet à Honda de commercialiser des voitures hybrides abordables. Sans concurrentes directes du même genre, du coup. Le principe précédemment qualifié de « basique » a du bon.

Honda CR-Z 03

Le CR-Z y ajoute deux ou trois détails de son cru. De ceux qui font la différence. Premièrement, son moteur thermique lui est spécifique. Il s’agit d’un quatre-cylindres 1.5 libérant 114 ch et 145 Nm de couple. Pour les initiés, l’une des deux soupapes d’admission peut être désactivée à faible régime, histoire de réduire encore un peu plus son appétit. Le moteur électrique fournit de son côté 14 ch et 78 Nm, en tenant compte que dans le second cas, 70 Nm sont immédiatement disponibles. Le tout donne une puissance et un couple combinés – et non pas additionnés : c’est compliqué, l’hybride – de respectivement 124 ch et 174 Nm.


Deuxièmement, cet ensemble propulseur est associé à une boîte mécanique, à six rapports en l’occurrence, une rareté dans le petit monde des voitures hybrides. Lesquelles utilisent généralement des transmisssions très complexes que les commentateurs apparentent à des boîtes à variation continue par commodité. Avec à la clef des manières d’opérer pas toujours judicieuses, surtout quand le conducteur entend prendre un peu de plaisir. Pour ce faire, rien ne vaut une bonne vieille boîte « méca », c’est bien connu.

Honda CR-Z 25

Troisièmement, l’assistance de la direction comme la sensibilité de l’accélérateur sont gérées selon trois lois. « Econ », « Normal » et « Sport », pour les nommer, ces trois appellations disant bien ce qu’elles veulent dire. A titre indicatif, le programme « Econ » met la climatisation en veille et l’accélérateur remplit alors son office sans conviction.

Honda CR-Z 12

Ca existe, et c’est tant mieux, mais on l’aura compris, la vertu première du CR-Z est d’offrir des sensations à son conducteur. Il est étudié pour, comme en témoignent sa compacité – 4,08 m en longueur -, son empattement court – 2,44 m – et ses voies larges. Enfin, et selon les propres termes du constructeur, l’engin dispose d’une caisse autrement plus rigide que celle de l’Insight. C’est heureux, direz-vous…

Honda CR-Z 13

A la conduite, et comme attendu, ressorts et amortisseurs sont tarés dans le sens de la fermeté. Au point de rendre la voiture inconfortable ? Las, nous ne pouvons répondre avec exactitude à cette question essentielle, car cette première prise en mains a été organisée en zone urbaine, dans les environs d’Amsterdam. Et les Hollandais ont pour triste habitude de boucher les trous de leurs routes. A titre personnel, j’ai malgré tout trouvé la suspension du CR-Z un peu trop raide à mon goût, mais certains de mes confrères se sont montrés plus cléments dans l’analyse du phénomène. Tout ça pour dire que cette Honda fera l’objet, dans les colonnes d’Autopanorama, d’un « complément d’enquête », afin d’établir un diagnostic précis sur des routes bien de chez nous. Histoire de confirmer, aussi, la bonne impression que m’a laissé la motorisation hybride, vive et nerveuse des plus bas aux plus hauts régimes.

Ce n’est pas à Honda que l’on va apprendre à faire des moteurs qui grimpent dans les tours au pas de charge…

Honda CR-Z 14

La disponibilité à bas régime n’est en revanche pas son truc, sur les mécaniques essence s’entend, mais ce récurrent vilain défaut a, dans le cas présent, disparu. Les 70 Nm immédiatement mis à contribution par le moteur électrique prennent ici toute leur importance. En termes de performance, donc, le doute n’est pas permis : ça avance et ça relance en soufflant fort dans les trompettes. Reste à savoir dans quelles proportions, ce que nous ne manquerons pas de vérifier, les 124 ch paraissant tout de même un peu justes pour qualifier le CR-Z de « sportive ».

Honda CR-Z 23

Seule certitude, au terme de ce premier et bref contact, l’agilité promise est au rendez-vous. Le guidage est aussi rigoureux que réactif, le train avant obéit aux ordres sans se poser de question et la direction dirige à la baguette, à la condition d’enclencher le mode « Sport ». Petit problème, le point milieu mériterait quelques tours de clef à molette supplémentaires, et du coup, les informations transmises sont parfois contradictoires.

Honda CR-Z 21

On peut se consoler en jouant plus que de raison avec le levier de vitesses, guidé dans les règles de l’art et source de belles sensations mécaniques. L’excellente position de conduite et les solides maintiens du siège font le reste.

Honda CR-Z 24

La planche de bord sortie d’une BD de science-fiction exige d’assimiler le mode d’emploi avant usage, mais les commandes essentielles sont organisées de manière rationnelle. Et les plastiques rigides sont de série…

J. B.

 

 

 

La fiche techniqueHonda CR-Z 20

Honda CR-Z

Moteur essence : 4 cyl., 1 497 cm3

Puissance : 114 ch à 6 100 tr/mn

Couple : 145 Nm à 4 500 tr/mn

Moteur électrique : 14 ch à 1 500 tr/mn ; 78,4 Nm à 1 000 tr/mn

Puissance et couple combinés : 124 ch ; 174 Nm

Transmission : aux roues avant

Boîte de vitesses : mécanique à 6 rapports

Longueur x largeur x hauteur : 4,08 x 1,74 x 1,40 m

Empattement : 2,44 m

Poids : 1 147 kg

0 à 100 km/h : 9,9 s.

Vitesse maxi : 200 km/h

Conso. extra urbaine / urbaine / mixte : 4,4 / 6,1 / 5 l/100 km

Rejets de CO2 : 117 g/km

Bonus : 2 000 €

 

 

Honda CR-Z 16La gamme

S : 21 500 €

ABS avec répartiteur électronique de freinage et aide au freinage d’urgence ; aide au démarrage en côte ; antidérapage VSA ; airbags frontaux, latéraux et rideaux ; autoradio-CD MP3 avec prise auxiliaire et 4 HP ; banquette rabattable 50/50 ; climatisation automatique ; ordinateur de bord ; jantes acier 16 pouces ; volant réglable en hauteur et profondeur.

Sport : 22 500 €

En plus : antibrouillards ; audio avec commandes au volant, prise USB/iPod et 6 HP ; boîte à gants éclairée ; cache-bagages à enrouleur ; jantes alliage 16 pouces ; vitres AR et lunette surteintées ; volant et pommeau de levier de vitesses cuir.

GT : 24 000 €

En plus : boîte à gants refrigérée ; capteurs de pluie et de luminosité ; 7 HP ; interface Blutooth ; phares au xénon ; radar de stationnement AR ; régulateur de vitesse ; rétros rabattables électriquement ; sièges chauffants.

Luxury : 25 800 €

En plus : sellerie cuir ; toit panoramique.

Option sur toute la gamme

Peinture métallisée : 400 €

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 15:55

Les grands monospaces n’ont plus trop la cote, mais ce n’est ce genre de considération qui retient le groupe Volkswagen. Pour preuve, le Sharan a un descendant, et ce dernier, histoire d’en rajouter une louche, occupe plus de place. Il a lui aussi droit à son clone, l’Alhambra siglé Seat pour le nommer.

Sharan AV

A l’heure où Renault parle d’abandonner l’Espace à un bien triste sort – rien n’est encore décidé, selon certaines rumeurs -, Volkswagen fait comme si de rien n’était. Comme si le marché des grands monospaces ne retrécissait pas de manière inquiétante. Et voilà le Sharan refait de A à Z et du sol au plafond.

 

En clair, il s’agit bel et bien d’une nouvelle génération et non pas d’un simple restylage. Pour preuve, l’engin prend 22 cm en longueur – 4,85 m au total -, s’élargit de 9 cm – 1,90 m – et raccourcit de 1,2 cm en hauteur – 1,72 m. L’empattement, quant à lui, frise les 3 mètres à 8 cm près, et le tout additionné donne un joli bébé en mesure d’attirer l’attention des familles en quête de grands espaces intérieurs. D’après ce qu’on nous en avons jugé au récent salon de Genève, elles ne seront pas déçues.

 

L’intérieur, cela va de soi, s’aménage au gré des envies du propriétaire des lieux. A titre d’exemple, les fauteuils séparés de la seconde rangée - au nombre de deux ou trois selon les versions et haut perchés quel que soit le cas - coulissent sur 16 cm et s’escamotent en un seul geste, après les avoir dévérouillés, sous le plancher si le besoin d’agrandir la capacité de chargement se fait ressentir. Laquelle atteint 711 dm3 en configuration cinq places et à hauteur du cache-bagages. Enfin et en  ce qui concerne la troisième rangée de sièges, proposée en option, Volkswagen précise que deux adultes pourront y prendre place sans souffrir le martyre, l’immense empattement aidant. Dans tous les cas, on y accédera facilement en raison de la très généreuse ouverture des portes arrière coulissantes – électriques à partir du second niveau de finition.

Sharan profil portes

Ce monospace qui ne fait pas semblant sera emmené par quatre moteurs, soit deux essence et deux diesels. Les deux premiers, dits 2.0 TSI, font appel à un turbo ainsi qu’à l’injection directe, et libèrent respectivement 150 et 200 ch. Côté « mazout », les deux incontournables variantes de 140 et 170 ch du quatre-cylindres 2.0 TDI sont bien sûr de la partie. A noter, ces quatre motorisations pourront être associées à l’excellentissime boîte robotisée DSG à sept rapports. La commercialisation est annoncée fin septembre, à des prix qui débuteront aux alentours de 30 000 €.

Alhambra AV

Comptez 2 000 € de moins, environ, pour le clone du Sharan, plus connu sous le nom d’Alhambra. L’espagnol sera en effet commercialisé dans le même temps, mais à des prix moindres à finitions équivalentes. Sans pour autant bénéficier d’un équipement moins riche, ce qu’il nous faudra tout de même vérifier le moment venu. Sur le plan physique, l’Alhambra se distingue par sa calandre plus expressive et du côté des moteurs, le 2.0 TSI de 200 ch ne devrait pas être de la partie. Pour le reste... c’est du pareil au même !

Alhambra AR

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 10:16

On le sait, Mercedes présentera au prochain Mondial la seconde génération du coupé quatre-portes CLS. L’étude Shooting Break en donne plus qu’un aperçu, et fait sienne, par la même occasion, une carrosserie typée « break de chasse ». Une rareté, de nos jours.

 

mercedes-shooting-break-concept-07

La CLS Shooting Break est un concept-car, mais là encore, l’objet s’avère suffisamment réaliste pour ne pas en tirer de précieux enseignements. Tout d’abord, c’est la nouvelle CLS que nous avons sous les yeux, à l’exception, cela va sans dire, de la partie arrière. Pleine face, la voiture évoque sans conteste la sculpturale SLS – la calandre proéminente et séparée du capot fait cet effet -, une impression de puissance encore renforcée par les flancs nervurés à souhait.  Les hanches surlignées constituent, dans le lot, une jolie trouvaille esthétique. Conclusion, la CLS seconde du nom est autrement plus musclée que sa devancière, et de ce fait, plus suggestive.  Bref, il y a du sport dans l’air. Tant mieux. mercedes-shooting-break-concept-11

Voilà pour la CLS en elle-même, en attendant d’en savoir un peu plus à son sujet. Reste le côté « break de chasse » du concept-car ici présent. Avec sa lunette arrière située dans le prolongement du pavillon – sans cassure, donc – et et par ailleurs fortement inclinée, ce concept-car mérite sans conteste l’appellation. Le dogme, au demeurant, exige quatre portes, alors que la Mercedes en ajoute une de plus, mais pour être franc, on s’en moque un tout petit peu. Car l’essentiel est là, à savoir une silhouette superbe et sensuelle, et c’est bien sûr l’effet recherché. Au détriment de la capacité de chargement de ce break de chasse, qui n’embarquera qu’une dizaine de lapins de garenne, la question s’avérant de toute façon très secondaire. Seul compte l’effet visuel, et de ce côté-là, il n’y a rien à dire.


Belle auto, qui sera à coup sûr produite en série dans un délai assez bref, plus ou moins telle quelle sur le plan esthétique. L’engin sera alors l’un des rares breaks de chasse – une carrosserie réservée à l’élite de l’élite – du marché, pour ne pas dire le seul, ce qui devrait lui garantir un franc succès auprès d’une clientèle en quête de raretés. Mercedes a visé juste.mercedes-shooting-break-concept-21

Il a aussi profité de l’occasion pour glisser sous le capot de son concept-car un nouveau moteur. Une version revue et corrigée en profondeur de l’actuel V6 3.5 dit CGI, dans les faits. Il est question d’injecteurs piézo-electriques, la puissance passe de 292 à 306 ch et le couple gagne 5 Nm – 370 au total. Celui-là, on ne devrait pas l’attendre trop longtemps.

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 00:22

Sur le plan esthétique, BMW joue sur tous les tableaux. Après la baroque Gran Turismo, tirée de Série 5, voici une étude très académique, en rupture avec les excentricités passées et en cours. L’objet s’appelle Gran Coupé, et pour cause. C’en est un, de coupé.

 

BMW Gran Coupé AV

La première information à retenir concernant le concept-car Gran Coupé, c’est sa forme. Il s’agit, de fait, d’un coupé quatre-portes orienté haut de gamme, une sous-espèce automobile aujourd’hui en plein essor. La Mercedes CLS, pionnière en la matière, s’est en effet fait de nouvelles amies depuis peu, les Porsche Panamera et Aston Martin Rapide pour les nommer, dans un créneau, il est vrai, encore plus huppé.


Et ce n’est qu’un début. Le prochain Mondial de l’auto parisien donnera l’occasion de découvrir l’Audi A7, plus la seconde génération de ladite CLS. On imagine mal, du coup, BMW laisser ce marché à tous ces braves gens, sans demander sa part du gâteau. C’est donc par le plus grand des hasards (mais est-ce vraiment un hasard ?) que les Chinois, au récent salon de Pékin, ont eu le loisir de  d’admirer l’imposant Gran Coupé Concept. Comptez 5 m en longueur, tout de même, et le pavillon s’élève à 1,40 m du sol, pas plus. On se tient ici dans les normes de l’espèce susmentionnée, la chute de toit et l’intégration parfaite des portières arrière faisant le reste. Utile précision, cependant, cette automobile statutaire arbore, en fonction, une carrosserie tricorps.

 

bmw gran coupe concept chapitre 1

L’immense capot aidant, le tout donne, outre le style à proprement parler, une étude équilibrée et pour tout dire, très réaliste. Prête à l’emploi. De là à penser qu’elle donnera naissance à un modèle de série, il y a un pas que nous franchissons allégrement… Reste juste à savoir s’il est dans le cas présent question d’une variante de la Série 6 ou d’une nouvelle série, la huitième en l’occurrence. L’avenir le dira.


Côté moteur, rien ne filtre pour l’instant, mais ce n’est pas un scoop, BMW a tout ce qu’il faut en magasin, du six-cylindres au V12 en passant par le V10 de la M6. Puisqu’on en parle…BMW Gran Coupé AR

Le style, justement. C’est l’autre enseignement de ce Gran Coupé, lequel rompt, sur le plan visuel, avec les errements du passé encore plus clairement que les récentes Série 5 et 7. Une révolution conservatrice, en quelque sorte, le classicisme affiché appelant ce genre de réflexion. Pourquoi pas, après tout, d’autant que l’auto conserve le dynamisme qui sied à toute BMW, comme l’atteste l’expressive face avant. A ce propos, la rumeur dit que cette dernière pourrait changer sur le futur modèle de série. On se demande bien pourquoi, car c’est très bien comme ça.

 

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