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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 16:44

bugatti veyron supersport 01Avis de tempête ! La Bugatti Veyron « civile » était déjà la voiture de série de tous les records, mais apparemment, cela ne suffisait pas. Voici la version Super Sport, qui vole tout là haut dans la stratosphère automobile.


Devant une œuvre majeure, on admire en silence. Et le journaliste se contente de donner l’information à l’état brut.

bugatti veyron supersport 12Petit a) Le moteur W16 8.0 de la Veyron Super Sport délivre 1 200 ch et 1 500 Nm de couple – contre 1 001 ch et 1 250 Nm pour la version courante.


bugatti veyron supersport 05Petit b) La Super Sport passe de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes et atteint 415 km/h en vitesse de pointe. Une valeur volontairement limitée pour une vague histoire de pneus. Le constructeur indique, de son côté, avoir atteint 434,211 km/h lors des essais. Un trajet Paris/Lyon parcouru en une heure, en gros…


bugatti veyron supersport 19

Petit c) Châssis et carrosserie ont bien évidemment été retravaillés en fonction. Tous les composants de la suspension sont renforcés, les amortisseurs sont spécifiques à ce modèle et l’engin bénéficie des contrôles de motricité d’une voiture de compétition. La carrosserie est quant à elle formée en majeure partie par de la fibre de carbone, et pour améliorer l’aérodynamique, les deux grosses entrées d’air qui surplombe le toit, à l’arrière, de la Veyron de tous les jours sont remplacées par des buses.

bugatti veyron supersport 08

Petit d) L’intérieur est traité plus sobrement, avec une forte dominante carbone.

bugatti veyron supersport 02

Petit e) La production de la Super Sport est limitée, dans un premier temps, à cinq exemplaires, tous vendus. Cette première édition, dite World Record, se reconnaît par sa livrée noire-orange.

bugatti veyron supersport 03

Petit f) A part les cinq heureux élus et le constructeur lui-même, nul ne connaît les prix. La rumeur donne 1,7 million d’euros, au bas mot.


Où j’ai mis mon ticket de loto…

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 13:14

Nissan Juke 04

Avec son crossover Qashqai, Nissan avait déjà touché une première fois le jackpot en bousculant les habitudees, et en rencontrant un succès alors inespéré, qui perdure aujourd’hui, preuve qu’il avait visé juste....

Avec le Juke, son nouveau petit frère à la jolie petite gueule transgressive et agressive à souhait, le constructeur japonais double la mise, et espère bien une nouvelle fois faire sauter la banque. Alors banco ?

Par Jean-Michel Cravy

 

En son temps, le Qashqai, grosse compacte haute sur pattes avec des faux airs de 4x4, avait bousculé l’ordre établi et fait bouger les lignes. Pour le plus grand bonheur de Nissan, qui ne s’attendait pas à un tel succès, au point que ce modèle est encore (et de très loin) le modèle le plus vendu de sa gamme, éclipsant tout le reste.

 

Il faut dire que la recette proposée alors avait, analysée après coup, la simplicité de l’évidence : un format de familiale compacte, haut perchée selon les aspirations de nombre d’automobilistes souhaitant rouler dans une « espèce de 4x4 »… sans s’encombrer des grandeurs et servitudes d’un « vrai ». Le X-Trail, bien plus sérieux pourtant dans ce rôle, en avait pris ombrage…

Nissan Juke 01

Et voilà le Juke ! Qui reprend la même recette, recuisinée cette fois à la sauce « coupé » par le bureau de style européen de la marque. De format plus compact (4,13 mètres de long), il se donne donc des allures de coupé avec une ceinture de caisse remontant haut sur un arrière tronqué (cerné par des feux qui rappellent ceux de la 370Z, vous voyez l’allusion…), réduisant les vitres arrière au rang de meurtrières. Une silhouette musculeuse encore renforcée par des ailes fortement marquées, mais haute sur pattes, comme le veut le genre crossover qui plaît tant en ce moment, qui lui permettra de toiser de haut le flot des compactes et citadines dont il se veut l’alternative.

Nissan Juke 06 

La face avant, particulièrement extravertie, ne fait pas dans la dentelle : une large calandre scandée par deux gros yeux tout ronds, un capot haut griffé d’immenses feux de position, un spoiler percé de trois gros trous en forme d’ogives lance-missiles… non fournis en série, heureusement !

Nissan Juke 09

Dans l’habitacle, le Juke arbore des décorations plastique d’un beau rouge flamboyant (ou en gris métal, si vous préférez) qui ne parviennent pourtant pas à effacer la mauvaise impression laissée par les matériaux bas de gamme de la planche de bord.

C’est quand même un peu dommage, tout comme le volant non réglable en profondeur… On se consolera en jouant avec l’écran multifonctions qui trône au milieu de la… console, capable d’afficher des informations aussi inutiles que distrayantes : pression de turbo, accélération transversale, couple moteur… comme –oui- dans une Skyline !

Nissan Juke 13

Sauf que bien sûr le Juke n’offre pas les mêmes sensations qu’une Skyline, faut pas exagérer…  On passera pudiquement sur la motorisation la plus musclée du Juke, un 1600 cm3 turbo à injection directe d’essence de 190 chevaux, d’abord par ce qu’elle n’intéressera pas grand monde, ensuite parce qu’il se montre fort bruyant dans les hauts régimes et très vite fatigant à l’usage quand il est attelé à une boîte CVT à variation continue (dans les aigus !)…

 

Cette mécanique est d’ailleurs la seule à être proposée avec une transmission intégrale (assortie d’un différentiel arrière, s’il vous plait, pour améliorer son caractère sportif en virages). Les autres motorisations, elle, ne sont proposées qu’en simple traction-avant, et avec un essieu de torsion à l’arrière au lieu du multibras du 1.6 DIG-T 190 ch. Car le Juke, malgré son allure de petit « 4x4 », n’aspire nullement à jouer les baroudeurs, sinon sur le bitume des villes.

Nissan Juke 03

On trouve donc un 1.6 essence de 117 ch, pour assurer un prix d’attaque de 16 490 € dans la finition de base Visia, et surtout le diesel 1.5 dCi 110 ch, un grand classique chez Renault/Nissan, et qui devrait assurer l’essentiel des ventes. Compter 18 540 € en finition Visia, 22 290 € en finition haute, Tekna, tandis que la finition intermédiaire, Acenta, la plus équilibrée en termes de rapport prix/équipement (régulateur et limiteur de vitesse, climatisation automatique, connections Bluetooth, USB et MP3, antibrouillard, jantes alu 17 pouces), se situe tout juste sous la barre des 20 000 €.

Nissan Juke 02

Côté comportement routier, en l’absence de transmission intégrale, c’est du classique et sans surprise. Basé sur la plateforme qui a déjà fait le bonheur de la Micra et de la Note côté Nissan, et Clio et Modus côté Renault, le Juke fait preuve d’une agilité correcte, juste limitée par un centre de gravité forcément plus haut que la moyenne, et un diesel quand même un peu laborieux. Mais qui a le mérite non négligeable d’afficher une consommation moyenne officielle de 7 litres aux 100, et d’échapper à tout malus écologique.

Nissan Juke 10

Un petit mot sur l’habitabilité, correcte pour quatre mais pas plus, tandis que l’accès aux places arrière n’est pas des plus aisés, du fait de portes postérieures étroites, et la garde au toit y est fort limitée, esprit de coupé oblige…

Nissan Juke 08

Quant au coffre, il fait service minimum avec 207 petits dm3, complétés par un petit compartiment supplémentaire sous le plancher. Alors oui, au fait, à qui s’adresse le Juke ? D’abord à ceux qui en ont assez de rouler dans des citadines conventionnelles. Et plus encore à ceux qui cherchent une alternative à une Mini, déjà un peu trop vue. En bref, le Juke séduira en priorité les amateurs de nouveautés extraverties et bien voyantes, un rien provocantes… Le Juke : l’auto branchée du moment !

J.-M. C.

Nissan Juke 07

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 20:20

Mercedes sort la seconde édition de la CLS, le coupé quatre portes « canal historique » menacé par ses émules. Grosse bagarre en perspective.

 

Mercedes-CLS-action

 

Pour Mercedes, il y avait le feu au lac. Née il y a cinq ans, l’actuelle CLS fait en effet office d’antiquité face à ses récentes émules, la dernière en date étant ni plus ni moins l’une des grandes vedettes du Mondial, l’Audi A7. Une sacrée cliente, tout comme la Porsche Panamera. Pire, l’ennemi héréditaire qu’est BMW annonce  qu’il lancera l’an prochain son « coupé quatre portes grand luxe», ce qui commence à faire beaucoup de monde sur un si petit marché.

 

Mercedes-CLSaction3

 Résultat, Mercedes envoie la CLS première du nom à la retraite plus tôt que prévu. Cinq ans d’existence, c’est court pour une voiture. La seconde génération, pour autant, ne modifie pas le code génétique du modèle, comme en témoignent sa forme et ses dimensions – un peu moins de 5 m en longueur. Le style tout en nervures est en revanche nettement plus tendu, pour ne pas dire agressif, avec en point d’orgue une face avant qui n’est pas sans évoquer celle de la bestiale SLS. Ce n’est probablement pas un hasard…

 

Mercedes-CLSstatiqueOK

De fait, les motorisations retenues marquent, de la part de Mercedes, la très ferme intention de hausser le ton. La CLS débutera sa carrière, en janvier 201, avec le V6 essence 350 CGI de 306 ch et le V6 diesel 350 CDI porté à 265 ch sous son capot. Bref, elle part à la pêche au gros. Pour preuve, un V8 500 de 408 ch suivra trois mois plus tard. Entre temps, un "petit" quatre-cylindres 250 CDI - un diesel, donc - de 204 ch fera son apparition, histoire de « démocratiser » la voiture, même s’il ne faut rien espérer en dessous de 60 000 €. Dans tous les cas, la CLS revient dans la course. Beaux matches en perspective.

 

Mercedes-CLS-PDB

Mercedes-CLS-placesAR


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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 16:58

Peugeot entre sur le marché de la motorisation hybride en plaçant un diesel au cœur de son dispositif. Le 3008 étrenne cette inédite formule.

 

3008HYbrid4-action1

 

Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Pourquoi, jusqu’à présent, personne n’a associé un moteur électrique à un diesel ? En ces temps de chasse aux grammes de CO2, l’idée n’a pourtant rien de saugrenu. Sur le papier, du moins, la consommation supposée très mesurée donnant forcément matière à réflexion. Pour la mise en pratique, c’est déjà plus compliqué. Pour deux raisons. Economique, en premier lieu. Les constructeurs « branchés hybride » - Toyota, Honda, les américains chez eux, le haut-de-gamme allemand – réalisent le gros de leurs chiffres affaires sur des marchés où la motorisation diesel est marginale, voire interdite de séjour. On ne voit pas pourquoi, dès lors, ils s’embêteraient la vie avec une solution qui pose, en plus, de gros problèmes techniques. Pour faire court, le mariage entre un diesel et une unité électrique n’est pas évidente en raison des vibrations produites par le premier. Il n’en fallait pas plus pour que d’innombrables projets de ce genre restent au fond des tiroirs.

 

3008HYbrid4-action2

C’était sans compter le groupe PSA. Divers concept-cars découverts ici et là l’ont annoncé, Peugeot et Citroën entendent investir le marché de la motorisation hybride avec des diesels dans leurs bagages. Et, à l’heure de passer à la production en série, c’est le 3008 qui sert de cobaye, baptisé Hybrid4 pour l’occasion. Pourquoi « 4 » ? Parce que, pour régler les petits soucis de cohabitation entre un diesel et un moteur électrique, Peugeot a placé le second le plus loin possible du premier. A hauteur du train arrière, le complexe électrique se voyant alors imparti la noble mission d’entraîner les seules roues arrière. Le 3008, classé parmi les SUV, gagne ainsi la transmission intégrale qui lui faisait défaut. D’où le « 4 », le moteur thermique se chargeant des roues avant. Le fait a son importance, mais là n’est pas l’essentiel.

 

3008Hybrid4-techno

Ce qu’il faut retenir, c’est la puissance délivrée par l’ensemble diesel/électricité, soit 200 ch. Le couple grimpe, quant à lui, à 500 Nm, pas moins. Bref, c’est du lourd, avec à la clef des performances et un agrément de conduite que l’on suppose élogieux. Au second sujet, notez qu’un dispositif multibras remplace la traverse déformable qui compose la suspension arrière du 3008 « ordinaire ». Tout ça pour dire que, pour toutes ses excellentes raisons, l’Hybrid4 mérite que l’on s’attarde sur son cas. Le meilleur est pour le dessert. La cerise posée sur le gâteau est un goûteux bigarreau : Peugeot donne une consommation de 3,8 l/100 km en cycle mixte et des rejets de CO2 limités à 99 g/km. Ces chiffres se passent de commentaires, surtout quand on les rapporte à la nature du véhicule. Comme attendu, l’association diesel/électricité prend ici tout son sens.


3008HYbrid4-leviervit


A quoi est dû ce miracle ? A la présence, en premier lieu, d’une petite merveille de diesel, soit le quatre-cylindres 2.0 HDi de 163 ch à l’œuvre, notamment, sous le capot du coupé RCZ. Injecteurs à solénoïdes à huit trous, turbo à géométrie variable à faible inertie, pression d’injection à 2 000 bars : belle carte de visite. De la technologie dernier cri, qui donne, entre autres bienfaits, un couple de 300 Nm libérés dès 1 580 tr/mn. Ce concentré d’excellence, exclusivement associé à une boîte robotisée à six rapports, est secondé par un moteur électrique qui délivre, pour sa part 27 ch en continu, et 10 de plus ponctuellement. La couple varie lui aussi, de 100 à 200 Nm. Un pack de batteries haute tension – au Nickel Métal Hydrures, pour les initiés -, elles mêmes chargées par un classique processus de récupération de l’énergie, alimente le tout. Voilà pour le côté « techno » de l’affaire, courtement résumé.


 

3008HYbrid4-compteurs

A l’usage, le moteur électrique épaule à l’occasion le diesel – les quatre roues motricent alors de concert – et peut déplacer la voiture à lui seul, au démarrage ou à faible vitesse. L’autonomie ? Peugeot a oublié de l’indiquer… Du classique, là encore, concernant une motorisation hybride dite « parallèle ». La nouveauté, propre au 3008 Hybrid4, c’est l’utilisation du système selon quatre modes, à la guise du conducteur et via la commande dédiée. Auto, ZEV, 4WD et Sport, pour les nommer. Passons sur le premier, qui dit bien ce qu’il veut dire. Ca roule tout seul, et le conducteur assiste aux opérations en cours sur un écran 7 pouces 16/9e couleurs. Le mode ZEV, pour Zero Emission Vehicle ne laisse officier que le seul moteur électrique si les batteries sont pleines, le 4WD enclenche la transmission 4x4 en obligeant les deux moteurs à travailler ensemble, lesquels continuent sur la lancée en mode Sport. Les passages de rapports s’opèrent alors plus rapidement à des régimes plus élevés.

 

3008HYbrid4-commande

Dès lors, une première conclusion s’impose : Peugeot propose une  motorisation hybride pensée jusque dans le moindre détail et, de ce fait, très aboutie. A voir ce que tout cela donne volant en mains. Une seule inconnue demeure, et elle est de taille : le prix. Le 3008 Hybrid sera commercialisé en printemps 2011. 

 

3008HYbrid4-PDB

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 13:19

Mini Countryman 03

C’est officiel : Mini revient dans les rallyes, 34 ans après sa dernière victoire au Monte Carlo ! C’est la réputée structure Prodrive qui sera en charge du programme, et la base choisie sera la Countryman. Une Countryman dont, en attendant, nous vous livrons une vidéo proprement hilarante ! A ne surtout pas rater...


Eh oui, voilà 34 ans déjà que la Mini s’était retirée des rallyes, après une campagne couronnée de succès (3 victoires au Monte Carlo en 64, 65 et 67… sans compter celle de 1966 qui lui fut retirée pour une sombre histoire de phares non conformes. En fait c’était la voiture entière qui était non conforme : on soupçonna fortement que la voiture à l’arrivée n’était pas celle qui avait pris le départ ! Mais ceci est de la vieille histoire…).

1965-Timo-M-kinen-1er-Monte-Carlo-65-1.jpg

Bien sûr, la Mini d’aujourd’hui n’est plus la Mini d’hier, et la petite anglaise s’est fait naturaliser allemande, sous l’égide de BMW. Mais le retour de la Mini en WRC, sous l’égide de la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur l’an prochain (châssis type S2000, moteur 1.6 turbo) se fera bien sous pavillon anglais. C’est en effet la fameuse structure Prodrive, dirigée par David Richards (6 titres de champion du monde quand même !) qui sera charger de mener le programme, sous la houlette de David Lapworth, son réputé directeur technique.

 

Et les pilotes pressentis pourraient bien parler anglais eux aussi : figurent sur la shopping list les noms de Kris Meeke, le jeune prodige d’Irlande du nord, l’expérimenté Mattew Wilson. Mais on parle aussi du très rapide P.J. Andersson, et même de Marcus Grönholm, dont se serait le grand retour !

 

Le retour de Mini se fera progressivement, avec une participation partielle en 2011 (et la fourniture d’autos compétition-client à des concurrents privés), et totale dès 2012, avec l’objectif affiché d’obtenir le titre d’ici trois ans… Avec quelle voiture ? La Countryman qui va faire ses grands débuts au Mondial de l’Auto.

Mini Countryman 01

Une Countryman dont on vous propose une vidéo particulièrement hilarante, et délirante, qui n’est pas sans rappeler le fameux film « L’or se barre » (alias « The Italian job » dans lequel des Mini endiablées (celles des origines !) se livraient à des courses-poursuites échevelées dans les rues de Turin. A ne manquer sous aucun prétexte !

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 12:32

Citroën DS4 07

Après la nouvelle berline C4, déjà évoquée, voilà, comme pour l’ancienne génération, sa déclinaison coupé. Mais les temps ont changé : Jean-Pierre Ploué est passé par là, qui a posé sa marque de fabrique en déclinant, une fois de plus, le concept DS, qui a vocation à être la version « exclusive » et « chicos » d’une banale Citroën.


Avec la DS4, les formes sont plus consensuelles, moins clivantes qu’avec l’ancien coupé C4. Plus élaborées aussi, par la grâce du talent incontestable du chef designer de PSA. Ses volumes généraux sont ceux d’une berline… généreuse. Longue de 4,27 m, elle est même un tantinet plus haute que la C4. Mais ses formes sont soigneusement travaillées pour lui donner de l’allure…et l’allure d’un coupé.

Citroën DS4 04

Subtil ! La DS4 a sa personnalité bien à elle, qui la distingue nettement de la C4. Ne serait-ce que par son pare brise nettement plus panoramique, ses flancs et ses passages de roues savamment sculptés ou son arrière plongeant.

Citroën DS4 02

Ce « coupé » a bel et bien cinq portes, oui. Mais celles de l’arrière sont particulièrement étroites, avec des poignées dissimulées dans le prolongement du vitrage, selon la bonne habitude inaugurée en d’autres temps chez Alfa Romeo par Walter De Silva. Mais elles ont une autre particularité : les vitres sont fixes ! Eh oui… Les passagers arrière doivent avoir le sentiment d’être accueillis dans un coupé, pas dans une berline, hein.

Citroën DS4 08

A l’intérieur, la touche DS s’obtient à grands renforts de chromes, de sièges en cuir pleine fleur de cinq tonalités différentes, dont le dessin n’est pas sans évoquer celui des sièges de la CX Pallas, pour ceux qui s’en souviennent.

Citroën DS4 09

On pourra regretter que la planche de bord ne se distingue pas beaucoup de celle de la berline C4, mais l’acquéreur pourra l’habiller de cuir en piochant dans un vaste programme de personnalisation comprenant entre autres des sièges avant massants… moyennant quelques menus frais supplémentaires, bien entendu.

Citroën DS4 06

Cette rivale déclarée des Audi A3, BMW Série 1 et autres Alfa Giulietta disposera d’une large gamme de motorisations : HDI 110 et 160 ch, VTI 120 ch, THP 155 et 200 chevaux. La DS4, directement dérivée du concept car High Rider présentée en mars dernier à Genève, fera donc ses grands débuts au Mondial de Paris, mais il faudra attendre le second semestre 2011 pour la voir sur les routes. A quel prix ? Salé, à n’en pas douter.

Citroën DS4 01

 

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 12:33

 

Alpine A110 88

Du temps de sa prime jeunesse, l’Alpine 1600 S était déjà une légende. Elle était pratiquement l’unique voiture de production française capable non seulement de gagner des courses mais de remporter le titre de Championne du Monde des rallyes. Aujourd’hui devenue une sorte d’icône mécanique, son seul nom réveille des rêves perdus. Revivons les ensemble...

 

Par Patrice Vergès

 

Alpine A110 18Placer doucement son nez léger à la corde, laisser glisser doucement l’arrière qui ne demande que ça. Par atavisme. Bien entendu, il faut expressément éviter de trop la freiner et surtout ne pas violenter la suspension afin de ne pas détruite le fragile équilibre de son carrossage versatile. Comme par miracle, pendant que ce mouvement pendulaire cesse, avec il est vrai l’aide plus ou moins subtile de l’accélérateur et évidemment de la direction, la voiture se remet en ligne. Ce miracle automobile se produit dans tous les virages à condition d’avoir la foi, de bien connaître sa religion et de la pratiquer le plus souvent possible. 

 

Saynète en Berlinette

 

Alpine A110 67

Incroyablement menue et gracile, la Berlinette bleue enroule les esses avec une allégresse qui réjouit le conducteur du troisième millénaire, étonné que cette voiture vieille de plus de 35 ans marche aussi fort, même si ses rides se perçoivent au niveau de détails comme le freinage ou la commande de boîte trop lente.


Alpine A110 42

Elle semble glisser d’une courbe à l’autre sans effort, sans résistance, sans roulis, sans inertie, sans toucher aux freins à l’allure gentille à laquelle nous l’emmenons. Aller vite, c’est déjà autre chose. Aller très vite comme les Thérier, Andruet, Nicolas et consorts c’était carrément de la magie bleue.


Alpine A110 36Le secret de l’Alpine, c’était de peser trois fois rien, à peine un peu plus de 700 kilos pour 125 ch DIN ; un rapport poids performance encore pertinent en 2010. Plus de 200 chrono en pointe et moins de 29 secondes aux 1000 mètres.


Alpine A110 71Pourtant, ces performances ne représentent rien, absolument rien par rapport à la vitesse hallucinante à laquelle déboulait l’Alpine sur les routes sinueuses. Si elle était gauche en ligne droite, où elle se cherchait beaucoup, elle était follement adroite en virage à condition évidemment d’avoir le talent d’exploiter son fabuleux potentiel et surtout avoir le feeling. Il fallait faire corps avec. Respirer d’un même cœur. Sinon, c’était le rejet total. Humiliant. Certains pilotes de grande renommée s’étaient cassé les dents sur la Berlinette. Ils n’y avaient rien compris, surtout les vrais pistards.

Totalement incompréhensible

Alpine A110 41

De toute façon, il n’y avait rien à comprendre. Sa fabuleuse efficacité était le fruit d’une succession d’évolutions empiriques, sous la houlette magique de Jean Rédélé, qu’on peut qualifier de totalement anti-mécaniques. Née pratiquement  sur la base technique de la 4 CV Renault (et sur un dessin original de Michelotti), en conservant ses dimensions initiales et son architecture, notamment son empattement hyper-court de 2,10 m à la limite du risible, et une suspension arrière à essieu « brisé » c’est à dire à carrossage plutôt inconsistant et surtout inconstant, oscillant constamment entre le positif et le -très- négatif, elle se retrouva en 1971 avec un gros 1600 cm3.


Alpine A110 49Généreusement gonflé à 125 ch, ce groupe issu de la R16 concourait à lui donner cette absence de tenue de route née de son rapport des masses délirant dû au moteur en copieux porte à faux arrière, de son poids de voiturette sans permis, de son centre de gravité très bas et de sa suspension dont on avait outrageusement accru le carrossage négatif pour élargir les voies originalement étriquées, dans le même temps où ses hanches devenaient de plus en plus hypertrophiées.

Alpine A110 72D’arrière, on aurait cru un vieux rocker sexagénaire. Cette suspension d’un autre temps était accrochée à une poutre centrale hyper légère générant une bonne rigidité et aussi une belle élasticité semble-t-il. Car certaines Alpine qui avaient tapé, ce qui était assez habituel, marchaient encore plus vite en virage que des neuves sorties de Dieppe, encore bien en ligne !

 

Descendre en Berlinette

 

Alpine A110 51

On ne rentre pas dans une Berlinette, on y descend. On n’en sort pas, on s’en expulse la tête en avant comme dans un accouchement car elle est incroyablement basse, et belle dans son animalité sensuelle. Avec ses 1,13 m de hauteur, l’Alpine se regarde toujours de haut mais avec respect, chapeau bas. Il faut se glisser dans l’étroit habitacle sombre parsemé de pièces de bric et de broc après avoir ouvert la légère porte hésitante sur ses fixations, puis inscrire la tête puis le corps et enfin les jambes en se martyrisant le genou gauche dont la rotation est brisée par le passage de roue.



Alpine A110 45On se retrouve en travers, coincé contre la poutre centrale et la porte refermée sans bruit sur un siége étonnamment douillet, face à une planche de bord dégorgeant de cadrans qui semblent se bousculer pour mieux apparaître sur la photo dont les longues aiguilles vertes se sont décalées pour être dans le feu de l’action face aux yeux du conducteur. A moins de Alpine A110 8090 cm du sol, la visibilité à bord est nulle, mangée par le minuscule pare brise occulté par le rétroviseur et l’inclinaison de la lunette vite polluée par la buée. On joue alors sur l’inclinaison du dossier qui, en reculant le dos du minuscule volant en cuir autorise cette fameuse conduite bras tendus si caractéristique. A l’époque, les rallymen ne conduisaient pas le nez dans le guidon comme ceux d’aujourd’hui.

Parfum intime

Alpine A110 70

La Berlinette exhale une forte odeur intime de ses pores de composites. Un curieux parfum de diluant et de colle, de caoutchouc, d’huile chaude et d’essence issus du moteur placé dans le dos. Pas question d’oublier que le 4 cylindres est là à quelques centimètres des oreilles car les larges trompettes de 45 des colossaux Weber qui l’alimentent généreusement, via la grosse prise d’air extérieure située sur l’aile, sont à gauche alors que l’échappement est à droite sur la 1600 S. L’inverse de la 1300 S, reconnaissable à ce détail anatomique.


Alpine A110 34Le bruit grave et viril semble provenir davantage de l’admission et des profondeurs du bloc en alu que de l’échappement qui déjà ne fait pas dans le discret. Une rugissement puissant, hésitant en dessous de 3500 tours où il avale trop d’essence avant de répartir sèchement vers 6000 tours. Après, on retrouve des sensations de voitures de course ; le bruit, la chaleur, quelques claquements mécaniques, pas mal de bonnes vibrations et le grognement de la transmission et du couple et surtout la vitesse de passage anormalement élevée. Quel pied ! Cela dit, vivre quotidiennement avec une Berlinette et ses exigences, ses travers, ses vices, ce n’était pas que du bonheur. C’est plein de malheurs, un bonheur !


Alpine A110 64

Je me suis souvent demandé pourquoi entre la Berlinette et ses propriétaires il y avait un tel lien affectif, presque amoureux, sensuel même. C’est peut être parce qu’elle vivait, respirait, criait, aimait, détestait. C’était certainement la plus humaine des voitures. Une de celles dont on a la certitude qu’elle a… une âme ! Saint Augustin lui-même n’en aurait pas douté.


Patrice Vergès

 


Alpine A110 30

 

 

 

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 22:50

 

Renault Wind 07

En des temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, la Matra 530 se voulut « la voiture des copains », allusion à la fameuse émission d’Europe 1, et « la voiture dans le vent » autre allusion aux non moins fameux « quatre garçons dans le vent », les Beatles… Aujourd’hui, Renault tente de reprendre le flambeau, et le concept, à son compte. Les « quatre », cette fois, ne seront que deux, roadster biplace oblige. Mais les cheveux dans le vent, oui !

Par Jean-Michel Cravy


Renault, qui ne parvient toujours pas à ressusciter son encombrant héritage (on vous parle d’Alpine, la première marque française championne du monde des rallyes, c'était en 1973…), tente pourtant, encore et toujours, de jouer sur les registres du plaisir de conduite et de vie à bord, avec des moyens techniques et financiers qu’on devine modestes, crise économique et crise interne obligent…Pour être honnêtes, repeindre des modestes Twingo en bleu Gordini à bandes blanches ne nous a jusqu’ici guère convaincus. Le roadster Wind, lui, est beaucoup plus intéressant, et dans sa démarche, et dans le plaisir qu’on en tire, volant en mains…

Renault Wind 08

La Renault Wind, c’est un roadster coupé/cabriolet à deux places. A moteur et traction avant, ça va de soi, s’agissant de la culture maison. Concoctée par le département Renault Sport, sur des bases déjà anciennes, le châssis de la Clio RS d’ancienne génération, lequel a déjà été recuisiné pour la récente Twingo RS. De l’art d’accommoder les restes… De beaux restes, avouons-le, tant cette Clio sportive nous avait laissé, à l’époque, de fort agréables souvenirs de pilotage, grâce à une base particulièrement rigoureuse.

Renault Wind 12

Vous me direz : ça n’est pas un peu tard pour parler d’un roadster, alors que l’été est fini, et que c’est la rentrée ? Sans doute. Mais vous avez entendu parler de l’été indien ? De toute façon, la Wind n’est commercialisée qu’à compter de ce mois de septembre, alors…

Renault Wind 01

Et puis ce roadster découvert est aussi un coupé à toit dur, qui se rabat du bout du doit en un clin d’œil (12 secondes à peine, un record !), au cas où, on ne sait jamais… Un original toit rotatif qui pivote électriquement sur lui-même pour se ranger dans son compartiment au dessus du coffre, un peu à la manière d’une… Ferrari SuperAmerica, excusez du peu !

Renault Wind 13

Cela dit, toute comparaison s’arrête bien là. Ni la fluide élégance (la silhouette de la Wind est plutôt pataude), ni la finition minimum (le réceptacle de toit laisse apparaître de vilains fils jetés là à la va-vite), ni a fortiori une noble mécanique de haute volée.

 

Ici, point de V12, mais deux modestes quatre cylindres, un 1.6 atmosphérique de 133 ch repris de la Twingo RS, et un petit 1.2 turbo de 100 chevaux tous ronds, hérité de la Clio GT. Bien sûr, le moteur le plus puissant est a priori le plus attirant, mais la boîte trop accrocheuse qui lui est accolée, la nécessité de tirer sur les hauts régimes (bruyants !), et le châssis qui avoue vite, malgré les efforts des ingénieurs de Renault Sport, ses limites en rigidité,Renault Wind 01-copie-1 malgré la présence disgracieuse de deux barres de renfort qui encombrent le coffre ont tôt fait de lasser. Alors on se rabat volontiers sur le petit moulin, bien plus rond dans les régimes intermédiaires, plus discret aussi, et qui assure des cadences largement aussi satisfaisantes, tout en douceur.

Renault Wind 09

Ce qui ne gâte rien, évidemment, puisque cette version 1.2 TCe 100 est la plus abordable : à partir de 17 500 € en finition Dynamique (dotée d’antibrouillard, de jantes alu 16 pouces, d’un pédalier « sport » en alu, d’une clim manuelle, d’un volant cuir), et 18 500 € en finition Exception, qui se caractérise par une climatisation régulée, un détecteur de pluie, un allumage automatique des feux, des jantes 17 pouces et l’ESP en sus (300 € en option sur Dynamique).

Renault Wind 03-copie-1

On peut s’offrir en plus une sellerie cuir et des sièges chauffants (700 €), une peinture métal (420 €), des bossages chromés sur le capot arrière (à notre sens in-dis-pen-sables !) pour quelque 300 €, et un petit saute vent, hélas optionnel bien qu'absolument obligatoire, tarifé 100 €. Vraiment mesquin...

Renault Wind 04-copie-1

Vous pouvez préférer, naturellement, la version 1.6 16v 133 (19 500 € en finition Exception), ou encore l’une ou l’autre motorisation en édition limitée (à 300 exemplaires, pas un de plus !) Collection, qui se reconnaîtra à sa sellerie cuir couleur carbone, son toit noir brillant, comme ses jantes de 17 pouces, pour respectivement 20 et 21 000 €. C’est comme vous voulez…

J.-M. C.

 

 

Tarifs :

1.2 TCe 100

Dynamique : 17 500 €

Exception : 18 500 €

Collection : 20 000 €

1.6 16v 133

Exception : 19 500 €

Collection : 21 000 €

 

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 19:16

Avec la S60, Volvo signe une familiale dynamique, en mesure de jouer dans la même cour que les spécialistes du genre. En prime, il fait bon vivre à son bord. Essai de la version D3.

Par Jean Bourquin

 

S60 action4

 

Dix ans pour remplacer une voiture, c’est long. Sans doute Volvo avait-il besoin de prendre son temps pour lancer sur le très concurrentiel marché des familiales un modèle qui marque les esprits. Qui envoie un message subliminal au monde entier depuis que le Suédois bat pavillon chinois. Comme s’il fallait prouver qu’en passant sous la coupe du consortium industriel Geely, Volvo reste un constructeur de premier plan. La nouvelle S60 en témoigne, c’est le cas. Au point de tordre le cou à quelques idées reçues. Difficile, au demeurant, de la confondre avec autre chose qu’une Volvo. Elle en a les gênes et le style répérable entre mille, l’œil averti notant toutefois, dans cette allure élancée, un inhabituel zeste d’agressivité. Il y a comme qui dirait du dynamisme dans l’air. Miam miam…

 

S60 intérieur1

Une fois le décor planté, tous les fondamentaux de la marque sont là, magnifiés pour certains. A commencer par la première qualité d’une Volvo, à savoir son ergonomie. Comprenez, un poste de conduite pensé avec intelligence, des divers réglages à l’organisation des commandes. La S60 ne fait pas défaut à la règle, tout en présentant un design intérieur qui lui est propre. Comme attendu, volant et siège s’ajustent sur de fortes amplitudes, en hauteur comme en profondeur dans le premier cas, et le siège en question est dessiné dans les règles de l’art. Le dos est, de fait, parfaitement soutenu.

 

Du Volvo pur jus, avec à la clef une position de conduite irréprochable, quelle que soit la taille de la personne appelée à tenir le volant. Même constat du côté de la console centrale dite « flottante », l’une des marques de fabrique du constructeur. Les quatre gros boutons qui activent les fonctions essentielles – système audio et aération – sont séparés du reste des commandes, regroupées au centre de manière ordonnée. Pour finir, les touches qui entourent ces dernières sont ornées de pictogrammes immédiatement compréhensibles. Dans le lot, figure le navigateur, regroupé, comme toutes les autres fonctions, dans l’ordinateur de bord. Le GPS qui se soulève au centre de la planche de bord et commandé à partir de la branche droite du volant, autre particularité Volvo jusqu’à aujourd’hui, c’est fini. Au bout du compte, le conducteur trouve facilement ses marques, et mieux encore, se sent bien derrière ce volant. Design sobre et fonctionnel, y compris en ce qui concerne l’instrumentation, planche de bord couverte d’une belle matière soyeuse, qualité perçue valorisante : en plus d’être bien fini, cet intérieur a du charme. Une âme, comme on dit.

 

S60 PDB

Pour le reste, la S60 offre aux places arrière un volume habitable plus que correct, sans pour autant battre des records en la matière. Et les deux places latérales sont très bien formées et de ce fait, accueillantes. Le gros problème, au final, se rapporte au coffre, à la fois peu volumineux et peu logeable en raison de ses formes tourmentées. Compter 380 litres, nous dit Volvo, soit une contre-performance pour la catégorie. Et, aux passages de roues fortement marqués, s’ajoutent les grosses charnières du couvercle, lesquelles réduisent la capacité de chargement en hauteur. Le couac. Pour information, le break tiré de cette familiale, dit V60, est attendu cet automne…

 

S60 statique2

L’autre thématique fétiche de Volvo, c’est la sécurité. Le Scandinave est, de fait, en quête perpétuelle des technologies les plus innovantes en la matière. Pour preuve, la nouvelle S60 reçoit le système anti-collision dit City Safety étrenné par le SUV XC60. En clair, la chose détecte la présence inopportune d’un obstacle et freine automatiquement la voiture, jusqu’à 30 km/h, si le conducteur tarde à réagir. La S60 y ajoute, et c’est nouveau, la fonction Pedestrian Detection, qui, pour sa part, entre en action dans le cas où l’objet en question est un être humain. Dans les mêmes conditions. Le système utilise, outre les radars du City Safety installés dans la calandre, une caméra grand angle placée sous le rétroviseur intérieur, pour l’aspect technique de l’affaire. Considérant que les pourcentages de piétons tués dans des accidents de la circulation restent élevés un peu partout dans le monde – par exemple : 26 % en Chine…

 

Volvo a donc vu juste avec ce procédé. Et ne se prive pas de communiquer tous azimuts sur le sujet. Avec raison, car des vies humaines seront ainsi sauvées. Encore faut-il préciser que le fameux « détecteur de piéton » n’est qu’une option, sauf sur la finition la plus haute en gamme, obligatoirement associée au régulateur de vitesse actif. Le tout demande 1 800 €. Le dispositif anti-collision « de base », si l’on ose dire, est pour sa part fourni en série dès l’exécution d’entrée de gamme.

 

S60 piétons


Ces aides à la conduite ne constituent, au demeurant, qu’un échantillon du vaste arsenal sécuritaire de la S60. Surveillance des angles morts, alias Blis et désormais classique dans la gamme Volvo, alerte vigilance conducteur – rappelé à l’ordre si jamais il « débloque » : ce système s’ajoute à la traditionnelle alerte de franchissement de ligne -, télécommande interactive de sécurité personnelle – la voiture détecte si le conducteur est « légitime », en gros… - associée au démarrage sans clé, verrouillage à pênes dormant dit Deadlock, caméra de recul et autres babioles du même genre : Volvo a lourdement chargé la barque. Autant dire qu’à ce niveau de gamme, un package sécuritaire aussi bien ficelé, c’est rare. Voire unique. A se demander si Volvo n’en fait pas un peu trop. Cette orgie d’équipements de sécurité cacherait-elle un loup, se demandent les esprits chagrins ? Des compétences routières limitées ? Un agrément de conduite réduit à presque rien ? Réponse : non. Mille fois non.

 

S60 action1

Les faiblesses d’une Volvo, il est vrai, on les connaît aussi. Elles se résument à un comportement routier toujours très sécurisant mais peu dynamique et, de ce fait, peu plaisant. L’assertion, au demeurant, se vérifie à des degrés divers selon les modèles. Elle a surtout pris du plomb dans l’aile depuis l’arrivée, il y a deux ans, du XC60. Agile et fermement suspendu, ce dernier marque clairement un changement d’orientation. La nouvelle S60 enfonce le clou.  Premier constat, aucun modèle de la marque, y compris le susmentionné, n’a jusqu’à présent fait valoir un guidage des trains roulants aussi rigoureux. Le toucher de route évoque, à certains moments, celui d’une Peugeot, c’est dire. Et c’est un compliment.

 

S60 action2

Suite logique, les mouvements de caisse sont jugulés sans laxisme, et le tout donne une familiale très franche lors des changements d’appui brutaux ou successifs, le tranchant du train avant aidant. Directe, précise et dénuée de lourdeur, la direction « electro-hydrauliquement » assistée se tient dans le ton. On pourrait la souhaiter plus communicative, mais c’est chipoter. Bref, la S60 est, sur le plan dynamique, une réussite, mais attention à ne pas la prendre pour ce qu’elle n’est pas. Cette grande rigueur ne cède aucune place à la fantaisie, le train arrière étant privé de toute liberté. Plaisir il y a, donc, mais pas à doses intensives, sauf, peut être, pour les inconditionnels de la trajectoire « claire et limpide ». Ils sont ici servis, sans que leurs vertèbres en souffrent outre mesure.


Le plus remarquable, dans ce contexte, reste en effet l’excellent travail de filtration de la suspension, qui, sans « gommer » la route, ne la fait pas subir. Notez, pour clore le sujet, qu’est proposé en option, sur toutes les finitions sauf la première, un amortissement piloté régi par trois lois – Confort, Sport et Advanced. Son coût : 1 500 €. Notre voiture d’essai en était dépourvue.

 

S60 action3

Reste le diesel D3, lequel souffle le chaud et le froid. Récemment débarqué dans la gamme du constructeur, ce cinq-cylindres 2.0, qui libère 163 ch sous le capot de la S60, a un gros problème. Il n’a rien en bas, et quand on dit rien, ce n’est pas une métaphore. Calme plat sous les 1 400 tr/mn, à tel point qu’il faut rétrograder à la moindre relance, quel que soit le rapport engagé. Pour l’agrément, on a fait mieux, d’autant que la commande de boîte accroche entre le cinquième et le quatrième rapports. A cette réserve près, son guidage est sans reproche. Le ton change passé ce régime fatidique, et c’est à noter, couple – 400 Nm, tout de même - et puissance ne déboulent pas d’un coup en fracassant tout sur leur passage. C’est musclé mais ordonné, avec à la clef un confort de conduite alors appréciable. Jusqu’à 3 800 tr/mn.


A partir de là, rebelote : plus rien. Voilà un bien étrange moteur, qui, cela étant, remplit très bien son office dans la circulation quotidienne. Les 9,2 secondes demandées pour passer de 0 à 100 km/h en témoignent. De même, les consommations se tiennent dans la moyenne basse de la catégorie, à ce niveau de puissance et selon les chiffres fournis par le constructeur – 5,1 l/100 km en cycle mixte. L’auto échappe à tout malus, c’est à signaler, y compris quand les barêmes changeront le 1er janvier 2011 – 134 g/km. Moralité, malgré son fonctionnement bizarroïde, le diesel D3 est un compagnon de voyage économe et agréable, d’autant plus qu’on ne l’entend pas. L’insonorisation de la S60 est, de fait, à montrer en exemple. L’une de ses vertus premières.


Avec ses prix, toujours raisonnables dès qu’on parle de Volvo et quand on les compare avec ce que pratique la concurrence dite « premium ». Et premium, la nouvelle S60 l’est, jusqu’au bout des pneus…

J. B.

 

S60 statique1

Les chiffres clés

Volvo S60 D3

Moteur : 5 cyl. en ligne, turbo-diesel

Cylindrée : 1 984 cm3

Puissance : 163 ch à 3 000 tr/mn

Couple : 400 Nm à 1 400 tr/mn

Transmission : aux roues avant

Boîte de vitesses : mécanique à 6 rapports

Longueur x largeur x hauteur : 4,63 x 1,87 x 1,48 m

Empattement : 2,78 m

Poids : 1 680 kg

Coffre : 380 l.

0 à 100 km/h : 9,2 sec.

Vitesse maxi : 220 km/h

Conso. extra urbaine / urbaine / mixte : nc / nc / 5,1 l/100 km

Rejets de CO2 : 134 g/km

Ni bonus ni malus

 

La gamme

Essence

- 2.0T : 4 cyl. 2.0 ; turbo ; 203 ch ; BVM 6 ; 235 km/h ; 7,9 l/100 km ; 184 g/km.

Momentum : 33 000 € ; Summum : 35 700 € ; Xénium : 40 580 €. Malus : 750 €.

BVA 6 : 230 km/h ; 8 l/100 km ; 188 g/km. + 2 000 € à chaque finition. Malus : 750 €.

- T6 AWD : 6 cyl. en ligne 3.0 ; turbo ; 304 ch ; BVA 6 ; 4x4 ; 250 km/h ; 9,9 l/100 km ; 231 g/km.

Momentum : 44 900 € ; Summum : 47 600 € ; Xénium : 52 480 €. Malus : 1 600 €.


Diesel

- D3 : 5 cyl. en ligne 2.0 ; 163 ch ; BVM 6 ; 220 km/h ; 5,1 l/100 km ; 134 g/km.

Kinetic : 29 900 € ; Momentum : 32 000 € ; Summum : 34 700 € ; Xénium : 39 580 €. Ni bonus ni malus.

BVA 6 : 215 km/h ; 5,8 l/100 km ; 154 g/km. + 2 000 € à chaque finition. Malus : 200 €.

- D5 : 5 cyl. en ligne 2.4 ; 205 ch ; BVM 6 ; 235 km/h ; 5,3 l/100 km ; 139 g/km.

Momentum : 38 800 € ; Summum : 41 500 € ; Xénium : 46 380 €. Ni bonus ni malus.

BVA 6 : 230 km/h ; 6,3 l/100 km ; 166 g/km. + 500 € à chaque finition. Malus : 750 €.

4x4 BVA 6 : 225 km/h ; 6,8 l/100 km ; 179 g/km. + 2 500 € à chaque finition, par rapport à BVM 6. Malus : 750 €

 

 

 

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 11:27

Vokswagen Touareg 24

Pour un coup d’essai, ce fut alors un coup de maître. Pour son entrée dans le monde élitiste des SUV haut de gamme, le Touareg premier du nom, lancé en 2002, avait enlevé la mise, à la barbe des spécialistes de la spécialité. Aujourd’hui arrive la deuxième génération, dans un contexte bien plus difficile. Avec des arguments non négligeables, pour transformer ce premier essai. Des arguments… de poids. Sans compter une spectaculaire version hybride, histoire de donner des gages écologiques.

Par Jean-Michel Cravy


 

Comme les choses sont curieuses, et parfois imprévisibles… Il y a huit ans, Volkswagen, « spécialiste » de la voiture « généraliste et populaire » se lançait un double défi : attaquer simultanément les bastions des gros 4x4 de haute volée, et celui des limousines de business class. On ne peut pas dire que la Phaeton, malgré ses réelles qualités, directement héritées de la cousine… germaine, l’Audi A8 d’alors, ait réellement convaincu l’élite fortunée avide de paraître. Dommage, peut-être, mais quand on s’appelle « voiture du peuple », le challenge était sans doute trop ambitieux. Avec le 4x4 Touareg, en revanche, VW a tout de suite fait un tabac…

 

Directement concocté (en particulier du côté de la structure, du châssis et de la transmission intégrale) par l’autre lointain cousin, Porsche, plus ou moins ami/ennemi, aujourd’hui intégré de gré ou de force dans la grande famille, le Touareg a vite connu un grand succès. Grâce en particulier à un savant mélange de gros gabarit rassurant, alors très en vogue, de capacités de franchissement hors norme (qui a vrai dire n’intéressent pas grand monde) et de motorisations diesel, au coût d’utilisation relativement raisonnable.


Vokswagen Touareg 13

Voilà donc qu’a sonné l’heure d’une nouvelle génération de Touareg. Dans un contexte beaucoup plus difficile, cette fois. C’est que la crise « écologique » est passée par là, qui a sérieusement remis en cause l’existence, et la justification « citoyenne » des gros SUV, mis par certains au ban de la société. Un peu vite sans aucun doute… C’est que les constructeurs automobiles s’emploient toujours à concilier les aspirations individuelles des automobilistes et les problématiques collectives dont ils doivent prendre compte. Et Volkswagen n’échappe évidemment pas à la règle…

 


Vokswagen Touareg 14

D’apparence, le nouveau Touareg est assez proche de l’ancien : silhouette presque identique, massive et imposante, juste modernisée ce qu’il faut, mais sans rupture avec le passé. En y regardant de près, le successeur est un peu plus long que l’ancien (de 4 cm, soit quand même 4,80 m), un poil plus bas (de 17 mm), avec des voies élargies qui le campent avec plus d’autorité sur la route. Ce qui se voit moins, mais se ressent très vite à la conduite, et se traduit aussi en termes de rapport performances/consommation/émissions de CO2, c’est que le fils pèse la bagatelle de 200 kilos de moins – au bas mot- que le père, pour un poids à vide qui tourne désormais autour des 2200/2300 kilos, selon la version. Quand même ! Incontestablement, Porsche (toujours prestataire de service pour cette nouvelle génération) a bien travaillé son sujet. Les gains ont été obtenus sur la caisse, un peu plus légère certes, mais surtout sur les ensembles moteur/boîte/transmission, dont certains sont bien entendu spécifiques à VW. On a beau faire partie de la même famille, chacun vit sa vie…

 


Vokswagen Touareg 10

Un mot sur la transmission intégrale. En standard, elle est constituée d’un différentiel Torsen autobloquant, assorti d’un blocage de différentiel électronique, et d’un programme de conduite facile en tout terrain, ce qui suffira très largement à l’immense majorité des utilisateurs, avec des capacités de franchissement pouvant aller jusqu’à 31°. Bien plus que l’usage qui sera généralement fait d’un Touareg, voué à rester sur la route à 99,9 %. Les acharnés des ornières et des orions devront passer par la case option « pack Terrain-Tech » pour obtenir (sur la seule motorisation V6 TDI) une boîte de réduction, un blocage manuel des différentiels central et arrière, à quoi s’ajoute une garde au sol rehaussée et un réservoir de 100 litres au lieu de 85, une attention qui plaira aux baroudeurs au long cours…

 

Vokswagen Touareg 09

La gamme des mécaniques Volkswagen (toutes servies par une nouvelle boîte automatique Tiptronic à 8 rapports) comprend donc deux diesels TDI, un 6 cylindres 3 litres de 240 chevaux, un V8 4.2 de 340 ch, et puis un 6 cylindres essence 3.6 de 280 chevaux. Bien évidemment, la version qui sera la plus vendue sera le V6 3.0 TDI, non seulement parce qu’elle sera la plus « abordable » - si l’on peut dire s’agissant d’un tarif de base de 55 600 € en version Carat, et 62 950 € en Carat Edition (soit facilement 4 500 € de plus que l’ancien Touareg) - mais aussi du fait d’un malus réduit à 750 €, et d’une consommation mixte s’affichant fièrement à 7,4 litres aux 100. Même si cette affirmation est –comme souvent- plutôt optimiste.

 


Vokswagen Touareg 15

Et de fait, à l’usage, les performances de ce diesel « de base » ne déçoivent pas, et s’avèrent satisfaisantes pour une utilisation dans la circulation courante. Le système Stop & Start intégré fait, lui, preuve de toute la discrétion nécessaire en ville. On n’en dira pas autant des grosses roues de 20 pouces de notre modèle d’essai, qui réagissent assez fermement sur les petites inégalités à basse vitesse, perturbant un confort par ailleurs de bon aloi, qui devrait être encore plus moelleux avec la monte standard de 17 Vokswagen Touareg 16pouces. Ce qui n’empêche pas d’apprécier le beau raffinement de la présentation intérieure, digne des meilleures limousines de luxe, surtout en finition Carat Edition, qui se caractérise entre autres par un hayon à ouverture et fermeture électrique, une centrale multimédia incluant un GPS, des projecteurs bi-xénon, une sellerie cuir Nappa, un démarrage sans clé, un toit ouvrant panoramique et autres babioles et raffinements d’aide à la conduite dont on est sensés ne plus pouvoir se passer… Quant à juger de la suspension standard, on reverra ça plus tard, n’ayant eu à notre disposition que des suspensions pneumatiques (une option à 3 269 €, sauf pour les versions V8 TDI et Hybrid, où elles sont de série).


Vokswagen Touareg 23

Cette motorisation hybride est évidemment l’attraction la plus spectaculaire de cette nouvelle génération de Touareg. Il s’agit là de l’attelage d’un V6 TFSI (injection directe d’essence et compresseur) 3 litres titrant déjà 333 chevaux à lui seul, avec un moteur électrique fonctionnant en parallèle offrant un complément de 46 chevaux, alimenté par une batterie nickel-hydrure métallique, qui prend la place de la roue de secours. Soit, l’ensemble utilisé à pleine charge, la coquette somme de 380 chevaux, et 580 Nm, qui permettent d’exciper un 0 à 100 km/h en 6,5 secondes, et une vitesse de pointe de 240 km/h !


Vokswagen Touareg 18

Mais ce n’est pas vraiment le but du jeu, du moins officiellement. Le but affiché, ce sont d’une part des émissions de CO2 juste sous la barre des 195 g/km, qui valent à cette version de se satisfaire d’un « petit » malus de 750 € (pour jusqu’à la fin de l’année du moins, en 2011, ça ne passera plus), et d’autre part une consommation moyenne normalisée de 8,2 l/100, ce qui est plutôt remarquable, vu la puissance du V6 et le gabarit de la bête… De surcroît, Volkswagen assure que ce Touareg hybride est capable de fonctionner sur son seul moteur électrique à une vitesse de 50 km/h… sur deux kilomètres. Oui, vous avez bien lu !


 

Vokswagen Touareg 22Figurez-vous qu’on a vérifié. Ça le fait, oui. Mais au prix d’une attention constante, l’œil rivé sur l’écran de contrôle qui vous montre comme s’y prendre pour rester sur l’énergie électrique, le doigt de pied ultra léger… Au moindre excès d’optimisme, le V6 se remet en route, et tout est à refaire… Et puis deux kilomètres, ça ne fait jamais que 2000 mètres, ou on se trompe ? En tout cas, ça ne fait vraiment pas beaucoup, et au total la consommation urbaine, sans abuser de l’accélérateur, tourne plutôt en réalité autour de 14 litres… Alors on se lasse vite d’un exercice qui s’avère finalement assez gratuit, surtout propre il est vrai à se donner à bon compte une bonne conscience aux yeux soupçonneux des écolos donneurs de leçons.


Vokswagen Touareg 07

A bon compte ? Voire ! Car l’objet s’affiche gaillardement à 84 550 € (en finition exclusivement Carat Edition). Ça fait cher l’achat d’indulgences pour mériter le paradis, vous ne trouvez pas ? Alors tant qu’à faire, autant se faire plaisir et lâcher les chevaux au feu vert, de mettre à la fois les gaz, et l’électricité. On vous l’assure : un couple instantané de près de 600 Nm, ça arrache le bitume, ça vous garantit à tout coup d’arriver premier au prochain feu rouge, et c’est bien plus drôle que de s’obliger à ramper péniblement pour grappiller hypocritement quelques misérables centilitres de carburant…

J.-M. C.

 

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