Les grands monospaces n’ont plus trop la cote, mais ce n’est ce genre de considération qui retient le groupe Volkswagen. Pour preuve, le Sharan a un descendant, et ce dernier, histoire d’en rajouter une louche, occupe plus de place. Il a lui aussi droit à son clone, l’Alhambra siglé Seat pour le nommer.
A l’heure où Renault parle d’abandonner l’Espace à un bien triste sort – rien n’est encore décidé, selon certaines rumeurs -, Volkswagen fait comme si de rien n’était. Comme si le marché des grands monospaces ne retrécissait pas de manière inquiétante. Et voilà le Sharan refait de A à Z et du sol au plafond.
En clair, il s’agit bel et bien d’une nouvelle génération et non pas d’un simple restylage. Pour preuve, l’engin prend 22 cm en longueur – 4,85 m au total -, s’élargit de 9 cm – 1,90 m – et raccourcit de 1,2 cm en hauteur – 1,72 m. L’empattement, quant à lui, frise les 3 mètres à 8 cm près, et le tout additionné donne un joli bébé en mesure d’attirer l’attention des familles en quête de grands espaces intérieurs. D’après ce qu’on nous en avons jugé au récent salon de Genève, elles ne seront pas déçues.
L’intérieur, cela va de soi, s’aménage au gré des envies du propriétaire des lieux. A titre d’exemple, les fauteuils séparés de la seconde rangée - au nombre de deux ou trois selon les versions et haut perchés quel que soit le cas - coulissent sur 16 cm et s’escamotent en un seul geste, après les avoir dévérouillés, sous le plancher si le besoin d’agrandir la capacité de chargement se fait ressentir. Laquelle atteint 711 dm3 en configuration cinq places et à hauteur du cache-bagages. Enfin et en ce qui concerne la troisième rangée de sièges, proposée en option, Volkswagen précise que deux adultes pourront y prendre place sans souffrir le martyre, l’immense empattement aidant. Dans tous les cas, on y accédera facilement en raison de la très généreuse ouverture des portes arrière coulissantes – électriques à partir du second niveau de finition.
Ce monospace qui ne fait pas semblant sera emmené par quatre moteurs, soit deux essence et deux diesels. Les deux premiers, dits 2.0 TSI, font appel à un turbo ainsi qu’à l’injection directe, et libèrent respectivement 150 et 200 ch. Côté « mazout », les deux incontournables variantes de 140 et 170 ch du quatre-cylindres 2.0 TDI sont bien sûr de la partie. A noter, ces quatre motorisations pourront être associées à l’excellentissime boîte robotisée DSG à sept rapports. La commercialisation est annoncée fin septembre, à des prix qui débuteront aux alentours de 30 000 €.
Comptez 2 000 € de moins, environ, pour le clone du Sharan, plus connu sous le nom d’Alhambra. L’espagnol sera en effet commercialisé dans le même temps, mais à des prix moindres à finitions équivalentes. Sans pour autant bénéficier d’un équipement moins riche, ce qu’il nous faudra tout de même vérifier le moment venu. Sur le plan physique, l’Alhambra se distingue par sa calandre plus expressive et du côté des moteurs, le 2.0 TSI de 200 ch ne devrait pas être de la partie. Pour le reste... c’est du pareil au même !