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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 13:08


La GT-R, c’est du violent. Pour pas cher, entre parenthèses : facturée un peu plus de 80 000 € en version de base, la japonaise a tout de la bonne affaire à saisir, comparée à des sportives de même acabit et de puissance proche. Soit 485 ch, en ce qui la concerne.


Avec à la clef des sensations de conduite qui ne sont pas moins démoniaques que celles de la 911 Turbo – 480 ch, 144 000 et quelque euros… -, dans un autre registre certes. Rappelons que la japonaise reçoit un V6 3.8 turbo placé en position centrale avant, et qu’elle recourt à une traction intégrale, qui aide bien à maîtriser le déferlement des chevaux déchaînés.


Notons également que la version « 2010 » reçoit déjà quelques améliorations supplémentaires (nouveaux réglages des ressorts et amortisseurs à l’avant, silent-blocs plus durs à l’arrière pour une meilleure réactivité en virage, diagramme de rapports de boîte revus, diffuseur arrière retouché pour améliorer le refroidissement de la transmission), sans compter quelques perfectionnements côté ergonomie dans l’habitacle.

Evidemment, il y a toujours des gens à qui tout cela ne suffit pas. Ça tombe bien, Nissan dédie à leur intention la GT-R SpecV, concoctée par le célèbre NISMO, le département sport et compétition de la marque. Le festival commence sous le capot. Le V6 garde la même puissance, mais fait appel à une fonction « overboost », laquelle accroît le couple – 588 Nm de 3 200 à 5 200 tr/mn en donnée de base - à moyens et hauts régimes.

Dit autrement et en faisant court, la suralimentation a droit, momentanément, à une surpression particulièrement conséquente, qui va encore "booster"... les sensations.

Pour le reste, la GT-R SpecV se distingue par sa ligne d’échappement en titane, ses freins en carbone-céramique et à ses jantes forgées allégées, développées à son seul usage. Calandre, écopes de refroidissement des freins et becquet arrière en carbone, ainsi que des pneumatiques à forte adhérence, exclusifs au modèle, complètent l’ensemble.


A l’intérieur, enfin, le sièges Recaro sont eux aussi en carbone et la même matière souligne divers élements de la planche de bord et des contreportes. Résultat, la SpecV est plus légère que la GT-R tout court – pas de chiffres fournis, cela étant – et se montre encore plus performante – même remarque que précédemment. Notez toutefois, que la GT-R atteint 314 km/h en vitesse et demande 3,5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h : deux chiffres qui donnent une petite idée de ce que peut produire la SpecV…


Celle-ci ne sera disponible qu’en 40 exemplaires sur toute l’Europe, étant précisé que les commandes sont ouvertes jusqu’au mois de de décembre, dernier carat.


Joli cadeau de Noël, pour qui peut débourser la (non moins jolie) somme de 149 000 €, auxquels il conviendra d’ajouter la peinture spéciale « Chromoflair Ultimate Opal Black », moyennant le modeste supplément de… 3 000 €. Va falloir mendier quelques pièces jaunes supplémentaires !

J. B.

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 14:15


Renault annonce le retour du nom Gordini, prestigieux s’il en est. Profitons-en pour redécouvrir la personnalité d’Amédée Gordini, disparu il y a juste 30 ans, qui fit beaucoup pour donner une aura sportive à la marque au losange, mais eut aussi une vie à lui, en défendant presque à lui seul les couleurs françaises jusqu’au seuil des années soixante. Et évoquer brièvement la fameuse « bleue à bandes blanches ».

Par Patrice Vergès


 

Né en juin 1898 en Italie, Amédéo Gordini est arrivé à Paris dans les années 20. Mécanicien doué, passionné par la course, il ouvre un petit garage à lui, à Suresnes en 1926, après avoir fait ses armes chez les autres. Au volant de Fiat préparées par ses soins, il remporte quelques courses. Amédée a un joli coup de volant qui lui permet de gagner plusieurs fois le Bol d’Or.

Henri Théodore Pigozzi, constructeur à Nanterre des Simca (des Fiat sous licence), lui propose une association. Son officine devient l’écurie officielle de la jeune marque française, en développant des petites barquettes profilées et légères sur la base de Simca 5 et 8.

Les Simca Gordini remportent de nombreuses victoires en circuit jusqu’en 1939. La notoriété de Gordini lui vaut d’être surnommé par le journaliste Charles Faroux « le Sorcier de la mécanique ». En effet, avec peu de moyens et à partir de moteurs de série, il parvient à tirer des puissances élevées grâce à des astuces techniques et des solutions originales et peu coûteuses.

David contre Goliath

 

Après les hostilités, le Sorcier naturalisé Français poursuit ses activités de préparateur dans de nouveaux mais vétustes locaux Boulevard Victor, près de la Porte de Versailles à Paris. Toujours grâce aux subsides de Simca, il continue de construire des voitures de course à moteurs 1100 de Simca 8. Des barquettes et des monoplaces très légères, qui compensent leur manque de puissance par leur maniabilité. Dans son bureau d’études, le Sorcier use d’astuces pour trouver des chevaux à partir du bloc Simca-Fiat réalésé jusqu’à l’extrême limite du métal.

 

Les minuscules voitures « bleu de France » ont les faveurs du public. Gordini est un Sorcier aimé des spectateurs qui préfèrent David à Goliath, surtout s’il court sur une voiture française. Sur circuits tourmentés, les agiles Gordini 1200 puis 1440 se révèlent parfois plus rapides que les grosses Talbot et Ferrari 4,5 litres.


Courir après l’argent

 

Libre, Gordini est soulagé car il peut créer des voitures comme il l’entend, ce qui lui refusait la marque de Nanterre. Il décide de se lancer en Formule 2 puis en Formule 1 et en Sport avec un 6 cylindres en ligne maison de 2,5 litres. Un programme semble-il trop ambitieux !

Comme les précédentes, les véritables Gordini des années 50 se caractérisent par leur légèreté et une certaine pureté mécanique. Mais les résultats son maigres. Si les voitures bleues battent souvent les records du tour, elles voient rarement le drapeau à damiers à l’arrivée. Chez Gordini, on ne change pas. On remplace un pont usé par un autre moins usé. Le Sorcier court après les primes de départ et jongle avec les échéances. Eternellement sans argent, il perd ses pilotes vedettes, Behra et Trintignant, fatigués d’user leur talent pour rien.

 

En 1955, il dévoile une nouvelle Formule 1 qui innove par sa silhouette enveloppante aux formes aérodynamiques et quelques solutions techniques originales, dont sa suspension par barres de torsion, ses freins à disques et son long 8 cylindres en ligne. Par rapport aux anciennes 6 cylindres aux lignes surannées, la nouvelle semble de taille à combattre l’invincible Mercedes W196 de Juan-Manuel Fangio.


Gordini jette l’éponge

 

Malgré ses solutions techniques intéressantes, cette type F déçoit, victime comme ses sœurs aînées d’un manque de fiabilité et de performances médiocres dues en grande partie au manque d’argent dont souffre éternellement l’écurie française. Fin 1956, après plus de 30 ans de sport automobile, au bout du rouleau, Gordini envisage de licencier son personnel, et fermer ses ateliers du Boulevard Victor.

 

Mais avant d’en arriver à ces extrémités, il passe un coup de téléphone à Fernand Picard, le directeur du bureau d’études de la Régie Renault, rencontré lors des 24 Heures du Mans. Ils évoquent ensemble l’élaboration d’une Dauphine plus sportive. Contre une somme raisonnable, Gordini concocte une version plus puissante de la Dauphine, équipée d’un quatrième rapport de boîte de vitesses dont manque cruellement le modèle de série. Un accord signé entre les deux partenaires le 1er janvier 1957 se solde dix mois plus tard par l’apparition de la Dauphine Gordini. Son succès commercial va sauver le vieux sorcier, qui repart à 58 ans pour une formidable deuxième carrière, en devant le motoriste attitré de la Régie Renault.


Nouvelle jeunesse grâce à Renault

 

 

Après la Dauphine Gordini, la Régie décide de s’impliquer davantage dans la course. Elle lui demande de développer des culasses double arbres sur la base du moteur de la R8 pour animer les monoplaces et prototypes Alpine. Le succès colossal de la R8 Gordini de couleur bleue à bandes blanches lui donne une immense notoriété à plus de 60 ans. Pour la jeunesse de la fin des sixties, Gordini est un nom magique grâce à la célèbre Coupe du même nom.

 

Il pousse Renault à développer un V8 3 litres pour animer les prototypes Alpine de Jean Rédélé (ci-dessus). Mais son V8, apparu en 1967, malgré quelques solutions techniques intéressantes, n’est déjà plus dans le coup avec ses 300 ch face aux nouveaux Cosworth et Matra délivrant au minimum 100 ch de plus.

L’arrêt de la piste en 1970 par Alpine (ici aux 24 Heures du Mans 1968 : la A210 1500 de Le Gellec Serpaggi, qui finira 9e au général, derrière laquelle on reconnaît également Christian Ethuin, Jean-Pierre Jabouille et Amédée Gordini) du fait d'un manque cruel de résultats marque la fin des activités officielles du Sorcier.

Mais jusqu’au bout de sa vie, il jouera à merveille avec bonheur et bienveillance le rôle d’ambassadeur pour Renault, car son nom étant devenu un symbole, que la marque française exploitera jusqu’à sa fin, survenue en juin 1979. Trente ans après, Gordini revit, grâce de nouveau à Renault. Les légendes ne meurent jamais…

P. V.

 

 

Post-scriptum

La Renault 8 Gordini : salut les copains !

Par Jean-Michel Cravy

 


Dans l’aride désert qu’était devenu le sport automobile français d’après-guerre, bien plus que son aînée la Dauphine Gordini, pas assez étoffée et encore bien marginale (pour en obtenir une, il fallait exciper d’états de service en compétition !), ce fut bien la R8 G, la « Gorde », la seule, l’unique, qui fut l’arme, et l’âme de la renaissance. Elle, ses victoires au Tour de Corse, et bien plus encore « la Coupe » !

La « Gorde », comme l’appelaient affectueusement ses amateurs… La R8 110 d’abord, et les 78 petits chevaux tirés de sa fameuse culasse hémisphérique, à l’automne 64. Puis la 1300 qui lui succéda très vite, dès 1966, avec sa calandre quatre phares, ses deux bandes blanches qui rayaient sa robe bleue, sa boîte 5 vitesses et ses 88 chevaux DIN (à l’époque, on avançait plutôt 110 ch, aux normes SAE, tellement plus généreuses, et flatteuses…).

 


Le père Noël n’était pas une ordure

 

Pas de quoi, à vrai dire, fouetter un cheval… cabré. Quoique ! Pour les 15 000 francs de l’époque, l’affaire était plus qu’alléchante, avec un 1000 mètres départ arrêté qui frôlait les 32 secondes, et une vitesse de pointe de 175 km/h, qui lui permettait de surclasser largement la DS 19 de papa, par ailleurs beaucoup plus chère.

Les plus grands, Juan-Manuel Fangio (ci-dessus près d'une IKA Renault argentine), Jimmy Clark (ci-dessous, qui fait une infidélité à sa fidèle Cortina Lotus) n’y furent d’ailleurs pas insensibles. Même si c’était surtout pour les besoins d’une opération promotionnelle savamment orchestrée par la Régie !


Mais c’est surtout la fameuse Coupe Gordini qui, inaugurant une nouvelle façon de faire de la course automobile, la « formule de promotion », qui mit le pied à l’étrier à un nombre incalculable d’aspirants pilotes, dont beaucoup firent une longue et belle carrière, qui mena certains jusqu’aux portes de la Formule 1.


Les Andruet, Thérier, Jabouille, Leclère, Darniche, Dayan, Ethuin, Ragnotti, Bayard, Cudini, Snobeck, Coulon, Guitteny, Serpaggi, Marcher, Coche, Dorchy, Laffeach, De Chaunac, Hommel, Le Bris et autres Lalande… Sans oublier bien entendu les vainqueurs des 5 coupes R8 G : Mieusset, Lacarreau, Trollé, Lagier, Mangé. La fine fleur de la jeunesse tumultueuse des sixties.


Du jour G à la nuit G


Jusqu’à ce fameux jour G, qui réunit au Paul Ricard en 1970 des centaines et des centaines de « Gordes » venues pour faire cortège à sa remplaçante, la R12 G. Mais ce n’était plus ça, le cœur (gros !) n’y était plus. Pensez donc : une traction avant, beurk, beurk, beurk, comme disait Sophie Daumier !

 

Parce que la R8 Gordini, ç’avait été plus qu’une simple berline sportive, plus qu’une coupe de promotion : un art de vivre...


La Coupe, les concurrents s’y rendaient avec leur bagnole de course, strictement de série, ou préparées dans les règles de l’art ou bien encore sournoisement bidouillées « ni vu ni connu/j’t’embrouille », par la route, « à donfe » naturellement, en se tirant la bourre avec les potes retrouvés aux abords du circuits.


Et ils en revenaient par la route. Du moins si la Gorde était encore en état de marche, si elle n’était pas trop chiffonnée, si on n’avait pas fait un béret dans la cohue du premier virage…


La R8 Gordini, ça a vraiment été la voiture du baby boom. Les désormais vieux papys boomers, au bord de la retraite, blanchis sous le harnais, s’en souviennent encore avec des trémolos dans la voix. De ce temps où ils étaient jeunes, beaux, et ardents. Et insouciants. Du temps où c’était « Salut les Copains »…


Retour vers le présent


Entre le jour G, qui vit l’enterrement en grandes pompes de la glorieuse R8 Gordini, et la nuit G qui sanctifie ce 24 novembre 2009 la renaissance de la griffe Gordini, désormais apposée sur de modernes Twingo et autres Clio III, presque quarante ans ont passé.  Doit-on pleurer sur le passé, ou aller de l’avant ? Oui. Non. Les deux…

Parce que sans retrouver ses racines, il n’y a pas d’avenir possible. Au présent.

J.-M. C.

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 15:06

 

Longtemps, la marque au lion s’était refusée à descendre dans l’arène des monospaces compacts, préférant des solutions transversales.

Certes il y avait bien déjà le grand 807. Mais qui appartient à une race en voie de disparition, trop grande, trop grosse, qui ne survivra pas à la loi de l’évolution.

Avec le 5008, donc, Peugeot se rallie au plus grand nombre. Et il y en a du monde ! La bataille pour la survie va être féroce…

Par Jean-Michel Cravy

 

Jadis, au sein du groupe PSA, les rôles étaient parfaitement distribués : à Citroën le soin de proposer des monospaces compacts (Xsara puis C4 Picasso) dans le sillage du pionnier Renault Scénic. Tandis que Peugeot se payant le luxe d’exploiter des voies de traverse, avec ses diverses générations de breaks SW, jugées solutions plus élégantes.

Oui mais voilà, la réalité est têtue, et les pères de famille (plus ou moins nombreuse) comme les célibattants actifs et sportifs qui ont toujours un VTT ou une planche de surf à embarquer veulent, encore et toujours, des monospaces. Presque aussi compacts que les berlines dont ils dérivent, certes, mais mo-no-spaces ! Alors, Peugeot a fini par se rendre à l’évidence. Après avoir livré un joli baroud d’honneur avec la 3008, un produit génétiquement modifié qui d’ailleurs rencontre un succès non négligeable, voilà le 5008.

Un monospace. Compact. Comme le veut la clientèle. Comme il y en a déjà pléthore… Un véhicule de (re) conquête. Espérons que Peugeot, comme les Carabiniers, n’arrivera pas après la bataille. Comme ça a été le cas avec son 4x4 4007…

Au contraire de la 3008 qui faisait preuve d’une certaine inventivité « transversale et transgressive », le 5008 est d’un classicisme absolu : élégance bourgeoise façon « tailleur Chanel », formes cubiques juste contrebalancées par un nez « aérodynamique » scandé par les optiques de la… 3008 ! Pas de surprise, mais pas d’émotion non plus.

 

Basé sur une plateforme de Peugeot 308 (et donc de 3008), mais bénéficiant de l’antériorité transparente du C4 Picasso dont il reprend nombre d’éléments de structure de caisse, le 5008, au contraire de son demi-frère de la marque aux chevrons, se présente dans une seule variante de carrosserie (4,53 mètres de long), avec un choix entre un classique aménagement à 5 places, ou une option à 7 places, moyennant 700 € supplémentaires.

 

Pas de mystère : l’indispensable modularité qui sied à un monospace est intégralement reprise de celle du C4 Picasso, avec une deuxième rangée constituée de trois sièges indépendants, inclinables, coulissants et repliables, et une troisième rangée optionnelle de deux sièges escamotables dans le plancher. Sans démontage et en deux temps trois mouvements, on peut obtenir un volume de chargement de plus de 2,5 mètres cube… sans avoir à déposer les sièges au garage, comme c’est le cas dans un Scénic. Mais comme d’habitude, l’accès aux places du dernier rang est plutôt un peu acrobatique, et est réservé à des enfants souples d’échine : les ouvrants sont des portes classiques, et non des portières coulissantes, trop lourdes, trop chères, définitivement passées de mode…

 

Côté présentation intérieure, le monospace 5008 reprend l’essentiel de la planche de bord du transgenre 3008, façon cockpit d’avion, qui offre une position de conduite fort agréable, digne… d’une voiture de sport ! On regrettera quand même la disparition  des interrupteurs type  « cockpit d’avion », justement, remplacés par des commodos plus traditionnels. Dommage…

L’habitacle, spacieux, peut être éclairé par un immense toit vitré, désormais exercice obligé, mais c’est moyennant une option à 600 €.

 

Sur la route, le monospace 5008 surprend par une agilité et une aisance qu’on ne lui supposait pas a priori. La « Peugeot touch »… Un très agréable « touché de route » malgré l’absence de l’anti-roulis du 3008, un châssis fidèle qui accepte des allures très enlevées… seul à bord, quand même, pour ne pas donner le mal de mer à la grand-mère à l’arrière, et aux gosses dans le coffre… Faut tout de même pas exagérer !

 

Les deux motorisations vedettes du 5008 (outre deux moteurs essence de 120 et 156 ch), seront évidemment les diesel, le classique 1.6 HDi 110 et le nouveau 2.0 HDi 150 ch, qui lui donne toute sa personnalité, avec un couple de 340 Nm disponible dès les plus bas régimes.

 

Avec des tarifs compris entre 21 850 € (1.6 VTi 120 ch Confort) et 31 250 € (2.0 HDi 150 ch Premium Pack 7 places), Peugeot place son 5008 exactement au cœur du marché des monospaces compacts. Sans vouloir bousculer une caste déjà bien établie, ni provoquer un putsch contre l’inamovible « leader maximo » de la catégorie, le Renault Scénic, la marque au lion espère bien tirer son épingle du jeu en diffuser 100 000 exemplaires par an. Le prix du renoncement à certains principes… désormais obsolètes !

J.-M. C.

 

L’essentiel du Peugeot 5008

Dimensions (L/l/h) : 4,53/1,83/1,64 m

Aménagement : 5 ou 7 places (option 700 €)

Moteurs essence :

1.6 VTi 120 ch, 1.6 THP 156 ch

Moteurs diesel :

1.6 HDi 110 ch, 2.0 HDi 150 ch

Prix :

De 21 850 € (1.6 VTi) à 30 800 € (2.0 HDi), hors variante 7 places.

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 13:44


La C3 cru 2009 devrait se tailler un franc succès aux Pays-Bas, ce pays où l’on ne met pas de rideaux devant ses fenêtres : les Hollandais n’ont, paraît-il, rien à cacher… Et ça tombe bien, la française a ce qu’il faut pour les convertir à sa cause quand elle s’équipe de son déjà fameux pare-brise panoramique. L’optionnel article fait couler beaucoup d’encre, mais la nouvelle citadine « made by Citroën » ne saurait se réduire à si peu. 

Par Jean Bourquin

 

Car, oui, certes, Citroën axe l’essentiel de sa communication sur ce « grand écran 16/9e ouvert sur le monde ». Mais quand même, derrière le pare brise, il y a aussi une nouvelle voiture…

Le constructeur, au demeurant, pratique le changement dans la continuité avec célérité, sur le plan physique du moins. De fait, la nouvelle C3 garde son profil de 2CV des temps modernes et sa compacité. La formule, jusqu’à présent, était gagnante.


 

Passons sur le style, même si, à l’évidence, Citroën y a consacré beaucoup de temps et d’argent. Plus personnelle que sa devancière, plus travaillée aussi, jusque dans les moindres détails (en témoigne la ceinture de caisse savamment torturée, à la manière de la C4 Picasso), la C3 2009 tranche sur le commun de son espèce, la forme arquée de son pavillon aidant.

 

C’est l’effet recherché, on l’aura compris, l’argument ayant son poids à l’heure où le design compte parmi les premières motivations d’achat. De ce côté-là, le Français Jean-Pierre Ploué n’a pas raté son coup. Il a également pris soin de ne pas gonfler sa citadine à l’hélium, et c’est tant mieux. D’une génération à l’autre, la C3 a, certes, gagné 9 cm en longueur, ce qui n’est pas rien, mais se tient toujours en deçà des 4 mètres. Ses 3,94 m la situent, de fait, loin des 207 et Clio, et à hauteur des Fiesta et autre Hyundai i20. Bref, la Citroën garde la vertu principale d’une citadine, à savoir sa compacité.

Point trop n’en faut dans cette famille automobile, d’autant que, dans l’affaire, la C3 a le grand mérite de perdre du poids. 24 kg très exactement quand elle s’équipe du diesel 1.6 HDi de 90 ch, soit 1 080 au total. Un chiffre à comparer aux 1 214 kg de la Peugeot 207 animée par le même moteur pour en mesurer toute l’importance vitale, sur le plan dynamique en premier lieu – et à la pompe… Nous le verrons par la suite.

 

En attendant, et c’est bien dommage pour qui espérait un volume habitable plus généreux, l’empattement reste, à quelques millimètres près, le même – 2,466 m par souci de précision. Comme avant, donc, l’habitabilité aux places arrière est mesurée, et la fréquentation de ces lieux est toujours fortement déconseillée aux grandes gigues.

De même, le coffre ne gagne pas un décimètre-cube de plus. Il en perd même 5, et la soustraction s’établit à 300 dm3 tout ronds. Ces choses dites, les rivales de même taille que la française ne font pas mieux. Las, et comme auparavant, la malle de la C3 est flanquée d’un immense rebord (rigidité oblige…), lequel porte le seuil de chargement à des hauteurs himalayesques et complique l’accès audit coffre. Fort heureusement très logeable, en raison de ses formes régulières.

 

Au premier bilan d’étape, il y a donc beaucoup de continuité dans le changement. En fait, ce n’est pas si vrai que ça. Premièrement, Citroën a eu la bonne idée de repousser le plus en avant possible la boîte à gants, dite intrusive, histoire de libérer un espace conséquent pour les jambes du passager. Lequel, par pure charité chrétienne, aura dès lors tout le loisir d’avancer son siège pour agrandir l’espace vital de la personne placée derrière lui. Les grandes gigues susmentionnées apprécieront le geste.

 

Il y a mieux. En ce qui concerne les matériaux utilisés, Citroën a, manifestement, fait appel à d’autres fournisseurs. Le fait est, les matières moussées abondent et les plastiques rigides restants offrent un aspect valorisant. Et au premier coup d’œil, les assemblages paraissent soignés. En clair, la C3 ne se couvre plus de honte au chapitre de la finition, désormais spécialement flatteuse, surtout quand elle est présentée avec une sellerie cuir. Optionnelle évidemment.

 

De même fait-elle valoir une nouvelle instrumentation plus simple et plus intelligible que la précédente. Retour à de « bêtes » compteurs, au nombre de trois et par ailleurs joliment dessinés. Logiquement organisée, la console centrale n’appelle pas, elle non plus, de commentaires acides. Enfin, la position de conduite, un peu haute à notre goût, s’ajuste au plus près et les sièges offrent un solide maintien. Voilà pour les bons points, à peine contrebalancés par des ceintures qui ne se règlent pas en hauteur et des sièges difficiles à régler avec précision en inclinaison. Question : une molette, ca coûte plus cher qu’un levier ?

 

Quoi qu’il soit, et à ces réserves près, la C3 sait accueillir, et c’est encore mieux avec le fameux pare-brise panoramique dit Zénith. Pour faire court, façon de parler, la chose empiète largement sur le pavillon, jusqu’à surplomber la tête des passagers avant. Cette immense baie vitrée courbée peut, bien sûr, s’occulter sur sa partie supérieure quand le soleil tape fort, le miroir de courtoisie, le plafonnier et les poignées faisant les frais de l’opération. Des désagréments mineurs comparés au champ de vision, à la luminosité et à l’impression d’espace fournis, sans commune mesure avec ce qu’offre un pare-brise classique.

C’est ce qu’on appelle un joli coup marketing, lequel est livré en option – 400 € - à partir de la finition Confort et en série sur la livrée huppée Exclusive. Pourquoi s’en priver ? Surtout qu’il va être bien difficile au futur acquéreur d’une C3 de savoir à quoi elle ressemble sans la fameuse option panoramique. Figurez-vous qu’aucun journaliste n’a pu en voir une en vrai sans cet omniprésent accessoire, et qu’aucune photo ne circule ! Circulez, y a rien à voir ! C’est ce qui s’appelle une option quasi obligatoire, à la limite de la vente forcée, vous ne trouvez pas ?

Bref ! En action, la nouvelle C3 a fait de gros progrès. La fiche technique, pour commencer, signale que l’auto est plus large que sa devancière – 1,73 m, contre 1,67 m précédemment – et qu’elle repose donc sur des voies en rapport. Il est également question d’un « nouveau train arrière à traverse déformable », d’après le dossier de presse, et l’addition donne une petite auto qui s’accroche à la route sans faire de siennes.

 

On ne lui demande rien de plus, avec, en cadeau bonus, une impression de légèreté et une vivacité qui la rendent très sympa à vivre au quotidien. La chasse aux kilos, c’est clair, est bénéfique. La direction, légère, solidement centrée et informative, est dans le ton, et au bout du compte, on ne s’ennuie pas derrière le volant de la C3.

 

Encore faut-il ne pas se montrer trop exigeant côté confort. C’est certain, la nouvelle mouture est plus prévenante que la précédente, mais il faut bien le dire, le modèle part de loin en la matière. On est passé de « très » percutant à « moyennement » percutant… Reste qu’il y a toujours des percussions, accompagnées d’une insonorisation sujette à caution. Bruits d’air et de roulement ne se laissent pas ignorer. Notre voiture d’essai, nous devons l’avouer, chaussait l’optionnelle monte pneumatique de 17 pouces (et encore une option, une !), certes accrocheuse mais tueuse de confort. L’intérêt de le chose reste, du coup, à démontrer.

 

Le moteur, pour terminer, fait son travail sans rechigner à la tâche. Ce diesel 1.6 HDi de 90 ch a de l’entrain, dès les bas régimes, c’est à noter, et relance vigoureusement la légère C3. Contrat rempli, mais, patatras, le voilà associé à l’antédiluvienne boîte mécanique que le groupe PSA refourgue à chaque nouveau lancement sans penser, un jour, l’envoyer aux oubliettes. Au demeurant, les cinq rapports sont correctement étagés, mais la commande souffre de son imprécision et de ses verrouillages laxistes. Ça commence à lasser.

 

A l’heure de payer l’addition, retenez que la C3 ne concourt pas parmi les voitures « low cost ». Elle se vend à bon prix, sans grosse lacune du côté de sa dotation, il est vrai. Encore que facturer l’ESP en sus, au jour d’aujourd’hui, le geste n’est pas très élégant. A part ça, la C3 1.6 HDi 90 consomme 4,3 l/100 km et rejette du CO2 dans l’atmosphère à raison de 110 g/km. Le meilleur était pour la fin, donc.

J. B.

 

Les chiffres clés

Citroën C3 1.6 HDi 90

Moteur : 4 cyl., turbo

Cylindrée : 1 560 cm3

Puissance : 90 ch à 4 000 tr/mn

Couple : 215 Nm à 2 000 tr/mn

Transmission : aux roues avant

Boîte de vitesses : mécanique à 5 rapports

Longueur x largeur x hauteur : 3,94  x 1,73 x 1,52 m

Empattement : 2,46 m

Poids : 1 080 kg

0 à 100 km/h : 11 s.

Vitesse maxi : 180 km/h

Conso. extra urbaine / urbaine / mixte : 3,7 / 5,3 / 4,3

Rejets de CO2 : 110 g/km

Bonus : 700 €

 

La gamme

Essence

1.1i : 60 ch ; 155 km/h ; 5,9 l/100 km ; 137 g/km. Attraction : 12 950 €

1.4i : 75 ch ; 163 km/h ; 6,1 l/100 km ; 140 g/km. Attraction : 13 450 € ; Confort : 15 350 €

1.4 VTi : 95 ch ; 184 km/h ; 5,8 l/100 km ; 134 g/km. Confort : 15 950 € ; Exclusive : 17 650 €.

1.6 VTi : 120 ch ; 190 km/h ; 6,9 l/100 km ; 158 g/km. Exclusive : 18 250 €

Diesel

1.4 HDi : 70 ch ; 163 km/h ; 4,2 l/100 km ; 110 g/km. Attraction : 15 000 € ; Confort : 16 900 € ; Exclusive : 18 600 €.

1.6 HDi 90 : 90 ch ; 180 km/h ; 4,3 l/100 km ; 110 g/km. Confort : 18 000 € ; Exclusive : 19 700 €.

1.6 HDi 110 : 110 ch ; 190 km/h ; 4,4 l/100 km ; 115 g/km. Exclusive : 21 100 €.

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 15:50


 

Comment concilier ses envies de rouler en « 4x4 » chic et sport avec le regard soupçonneux et lourd de reproches des militants écolos « amis de la nature » ? BMW propose sa réponse avec son nouveau X1, un petit SUV mâtiné de X3 et de Série 1… façon break.

Une stature légèrement surélevée, mais pas trop, une allure de break familial, un long capot au mufle frappé des caractéristiques naseaux, transmission intégrale ou propulsion : le X1 est bien une « béhème » jusqu’au bout des pneus…

Par Jean-Michel Cravy

 

C’est dans l’air du temps : les « gros 4x4 » sont dans le collimateur des bien-pensants qui pensent détenir, eux seuls, la vérité écologique. Rouler en gros 4x4 en ville, c’est mal, point ! N’empêche. Les BMW X5 et surtout X6 se portent bien, merci. L’importateur aurait même des difficultés à fournir, c’est dire… Et le succès du plus compact X3  ne se dément toujours pas, malgré son âge déjà avancé.

 

Cela dit, tout le monde n’a pas les moyens de rouler en X6, X5 ou même X3, et nombreux sont ceux qui aimeraient bien quand même rouler dans un SUV BMW relativement abordable. Très relativement, image de marque oblige. Une « béhème », ça se mérite, tout le monde sait ça... 

 

Un SUV « 4x4 », donc, mais pas trop… Ça aussi, c’est dans l’air du temps. Il y a peu, quelques années à peine, les berlines se poussaient du col pour ressembler à ces hautains 4x4 qui dominaient la route de toute leur stature et emplissaient leur rétroviseur. Et puis on a pu constater ces derniers temps une certaine tendance… à la baisse. Dans le même temps où les 4x4 se faisaient plus compacts, plus modestes, plus passe-partout, plus… SUV, comme pour mieux se fondre dans le paysage automobile. La fameuse notion de downsizing ne s’applique pas qu’à la cylindrée des moteurs, mais aussi à la taille des véhicules !

 


Le nouveau BMW X1, donc, s’inscrit bien dans l’air du temps. « 4x4 » mais pas trop dans son allure, pour ne pas heurter les sensibilités exacerbées, gros break quand même, avec une stature légèrement surélevée pour le confort de conduite et de vie à bord : voilà de quoi séduire tous ceux qui veulent rouler « différent »… mais pas trop. Une tendance initiée par le Toyota RAV4, mais plus encore par le Nissan Qashquai, suivis par le VW Tiguan ou le Ford Kuga. Mais à la manière BMW, c’est-à-dire tendance « Premium ». Faut pas confondre les torchons et les serviettes, quand même !

 

Bâti sur une plateforme de Série 3 Touring, le X1 ressemble à une grosse Série 1. Long capot, mufle agressif aux gros naseaux frémissants, tout y est. Plus tendance « break » que « 4x4 » comme peut l’être le X3, le petit dernier n’en est pourtant pas si éloigné côté taille. Avec ses 4,45 mètres de long, il ne lui rend qu’une douzaine de centimètres. Au risque de provoquer l’hésitation au moment de passer à l’acte d’achat. Il faut dire que le remplaçant du X3 sera, lui, de taille plus imposante. Mais autre différence… de taille, le X1 est plus bas que le X3 de… douze centimètres ! Pas de doute, on ne pourra pas les confondre…

 


A l’intérieur, on retrouve l’ambiance typiquement BMW, déclinée dans toutes les gammes, de la modeste Série 1 à l’aristocratique Série 7 : quasiment la même planche de bord, à quelques nuances près, une présentation toujours soignée mais un peu austère, du moins dans les finitions de base.

Mais qui devient franchement raffinée et séduisante avec la ligne « Esthète », une option qui comprend une belle sellerie cuir crème clair rehaussée de liserés noirs et jaunes, des inserts décoratifs en bois précieux, des sièges avant Sport, une partie basse du tableau de bord de couleur assortie. Une option au prix modeste de… 2 600 euros !

 


On l’aura déjà compris, le X1 se veut bien plus un SUV à vocation essentiellement routière, qu’un engin d’évasion hors des sentiers battus. Même si il se propose avec la désormais classique transmission intégrale xDrive (avec une répartition initiale 40/60 privilégiant le train arrière), le petit dernier sacrifie à la mode (et à la demande des consommateurs !) des SUV à deux roues motrices. Mais au contraire de tous ses congénères qui se présentent comment des banales traction avant, le X1 en version sDrive est une pure propulsion. Tradition BMW oblige !

 

Pour être précis, le X1 tel qu’il est commercialisé depuis la fin octobre n’est proposé qu’en deux versions essentielles, le turbodiesel 20d de 177 chevaux en version sDrive (propulsion donc, associée à une boîte manuelle 6 rapports), et le turbodiesel 23d de 204 ch, en version xDrive à transmission intégrale, et boîte auto, également à 6 rapports. Auxquelles s’ajoute le six cylindres essence xDrive28i de 258 ch boîte auto, dont la carrière sera forcément très marginale, avec des tarifs oscillants entre 42 950 et 47 350 €, sans compter un malus écolo de 1 600 €. A la fin de l’année viendra s’ajouter le petit quatre cylindres diesel 18d de 143 chevaux, soit en version sDrive deux roues motrices, soit en xDrive quatre roues motrices, qui permettra à la gamme X1 de démarrer autour de la barre psychologique des 30 000 €.

 

Pour cette première prise en mains, nous nous sommes donc concentrés sur les deux diesels actuellement disponibles à la vente, le xDrive 23d et le sDrive 20d sur les routes variées et exigeantes du bel état de Bavière, le fief historique de BMW, avec déjà les premières traces de neige sur les bas côtés, et parfois une chaussée froide, humide et plutôt glissante.

 

A ce petit jeu, pas de doute que la version 23d, fort de ses 204 chevaux et de son couple abondant, bien servi par sa boîte Steptronic à laquelle on ne touche jamais, même avec ses palettes au volant, se montre le plus dynamique. Et aussi la plus sûre, avec sa transmission intégrale, sur une route de col. Mais à vrai dire le déjà bien connu 20d, servi lui par une boîte manuelle, ne lui cède pas grand chose. Et si cette propulsion se révèle plutôt… sous-vireuse, les nombreuses aides à la conduite lui permettent de ne jamais être mise en difficulté. Le confort de roulage est du genre assez ferme, avec pour contrepartie un roulis bien maîtrisé, pour offrir un plaisir de conduite, en toute sûreté, digne de la tradition de la marque.

 

L’atout majeur de cette version sDrive 20d, outre une consommation sensiblement plus raisonnable (5,3 l/100, grâce en partie à la présence d’un Stop & Start, surtout utile en circulation urbaine, contre 6,3 litres pour le xDrive 23d, qui en est malheureusement dépourvu), c’est sa position neutre en terme de malus écologique, alors que le 23d est affecté d’un malus de 750 €. Il est également 2 500 € moins cher, à finition comparable. Au prix où sont les BMW, ce n’est pas négligeable…

 


On peut bien entendu se demander quel impact le X1 aura sur d’autres modèles de l’offre BMW (Série 1, Série 3 Touring, X3). Sans doute mordra t-il un peu sur leurs positions. Mais le X1 se présente clairement en position de conquête d’une nouvelle clientèle, prise sur la concurrence. En attendant l’arrivée du petit Q3 chez Audi, et du petit SUV Mercedes conçu dans le même esprit, le BMW X1 voit une voie royale s’ouvrir devant lui. Comme le X3 en son temps…

J.-M. C.

 

La gamme X1 (sDrive = deux roues motrices, xDrive = quatre roues motrices)

 

sDrive/xDrive 18d :

. 4 cylindres en ligne : 143 chevaux

. 0 à 100 km/h : 9,6 (10,1) s

. Consommation mixte : 5,2 (5,7) l/100

. Emissions de CO2 : 136 (150) g/km (sans bonus ni malus)

 

sDrive/xDrive 20d :

. 4 cylindres en ligne : 177 chevaux

. 0 à 100 km/h : 7,3 s

. Consommation mixte : 5,3 (5,8) l/100

. Emissions de CO2 : 139 (153) g/km (sans bonus ni malus)

 

xDrive 23d :

. 4 cylindres en ligne : 204 chevaux

. 0 à 100 km/h : 9,6 (10,1) s

. Consommation mixte : 6,3 l/100

. Emissions de CO2 : 167 g/km (malus 750 €)

 

xDrive 28i :

. 6 cylindres en ligne : 258 chevaux

. 0 à 100 km/h : 6,8 s

. Consommation mixte : 9,4 l/100

. Emissions de CO2 : 219 g/km (malus 1 600 €)

 

Les tarifs :

 

sDrive 18d : de 29 500 à 35 500 € (commercialisation en décembre)

xDrive 18d : de 32 000 à 38 000 € (commercialisation en décembre)

sDrive 20d : de 32 350 à 38 350 €

xDrive 20d : de 34 850 à 40 850 €

xDrive 23d : de 39 950 à 44 350 €

xDrive 28i : de 42 950 à 47 350 €

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 11:24


Dans la foire d’empoigne qu’est le secteur des familiales compactes, évidemment dominé par les « majors » européennes, la coréenne s’efforce de répondre efficacement aux attentes des automobilistes occidentaux, en pratiquant une intelligente synthèse de leurs besoins.

Avec un atout choc : une garantie de 7 ans. Et un bonus : une remise à jour qui lui donne une personnalité qui lui manquait un peu pour se faire reconnaître à sa juste valeur.

Par Jean-Michel Cravy

Les Coréens sont gens pragmatiques. Jamais ils ne cherchent à proposer l’auto « plus-mieux-ultra », celle qui assommerait la concurrence par une sophistication extrême, au prix de tarifs superlatifs…. et dissuasifs. Non, ce qu’ils s’emploient à faire, c’est de proposer l’auto du juste milieu, celle qui correspond exactement aux besoins de la masse des automobilistes. Et ça leur réussit.


Prenez la Kia Cee’d. Voilà une auto qui, lancée il y a moins de trois ans, a su trouver son public. Développée et dessinée spécifiquement pour le marché européen, et construite en Slovaquie, cette coréenne s’est faite européenne d’adoption. Et totalement assimilée, avec déjà 230 000 exemplaires diffusés.

 


Un succès conforté par l’apparition en 2007 de sa version Sporty Wagon, un break  plutôt élégant aux dimensions contenues. Son secret ? Correspondre parfaitement aux besoins, savoir se rendre serviable, sans faire de chichi, pour des tarifs attractifs. Avec un atout maître pour convaincre : une garantie de 7 ans ou 150 000 kilomètres. De quoi rassurer les plus réticents.

Aujourd’hui, la Cee’d s’offre un brin de la personnalité qui lui manquait un peu pour non seulement rassurer, mais aussi séduire. La base de la recette est simple et connue de tous : nouveaux pare chocs, nouveaux feux arrière, calandre redessinée avec un double décrochement à la manière de l’espiègle et inclassable Soul, avec l’indispensable touche de chrome qui va bien. Du classique donc, mais le résultat est efficace pour rafraîchir une silhouette qui, à vrai dire, n’avait guère eu le temps de vieillir.


A l’intérieur, la Kia Cee’d s’offre quelques retouches ergonomiques bienvenues : un nouveau volant au dessin plus « sportif » et à la jante en cuir plus agréable à prendre en mains, une redisposition des commandes de la console centrale, un soin manifeste porté à la qualité apparente des matériaux, qui font qu’on se sent bien à bord. La présentation générale ne fait pas assaut d’originalité, mais tout est soigné, propre, conforme aux standards du moment. Que demander de plus ?



Même l’habitabilité, notamment aux places arrière, est tout à fait satisfaisante. Côté coffre, la berline affiche 340 dm3, tandis que le break SW atteint les 534 litres en configuration standard. Les amateurs de volume apprécieront.

Côté motorisations, si la Cee’d est proposée avec deux mécaniques essence (1.4 de 90 ch et 1.6 de 126 ch à boîte à variation continue CVVT), le plus gros de la clientèle se portera, comme d’habitude, sur le diesel. A savoir un 1.6 CRDi en deux niveaux de puissance, 90 et 115 chevaux, un nouveau bloc conçu à Rüsselsheim, en Allemagne (à une portée de flèche de chez... Opel  !) associé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, elle aussi toute nouvelle.

La version la plus puissante de ce nouveau diesel reçoit, de plus, un système Stop & Go de chez Bosch, qui permet d’économiser quelques décilitres aux feux rouges, moteur éteint. Au redémarrage, le moteur s’ébroue un  peu rugueusement, diesel oblige… Sur la route, il se montre assez alerte pour emmener fort correctement la Cee’d en version SW, du moins à vide. La version 90 chevaux, essayé sur la berline 5 portes, est évidemment plus placide, moins pêchue. Il ne faut pas en attendre des performances époustouflantes, c’est bien normal, d’autant que la Cee’d est de solide constitution (1 367 kilos à vide !).


Néanmoins, grâce à une boîte de vitesses aux six rapports bien étagés, elle tire quand même son épingle du jeu, et permet de profiter d’une tenue de route très satisfaisante due à des trains roulants aux réglages revus, et à des pneus Michelin fournis de série. La suspension est ferme juste ce qu’il faut, sensiblement moins sèche qu’auparavant, ou par comparaison avec celle de sa demi-sœur, la Hyundai i30. La tenue de cap est même à mettre au crédit de cette berline, ce qui est moins le cas du break SW, moins homogène de ce point de vue, probablement à cause de son porte à faux arrière plus important, surtout à vide.

Au final, la Kia Cee’d refondue tient ses promesses en affichant des prestations tout à fait à hauteur de comparaison dans le segment, en y ajoutant un rapport prix/équipement très appréciable (le tarif, pour une berline 1.6 CRDi 90 ch Motion, démarre à 17 890 €, soit quasiment le même prix qu’auparavant). Et en conservant l’atout maître qui l’a fait connaître et reconnaître : sa fameuse garantie de 7 ans, qui reste à ce jour un cas absolument unique… Pragamatique, on vous dit !

J.-M. C.

Tarifs Kia Cee’d

1.6 CRDi 90 ch berline : 17 890 € (Motion), 18 690 € (Style), 19 890 € (Active).

1.6 CRDi 115 ch berline : 19 590 € (Style), 20 790 € (Active).

1.6 CRDi 90 ch SW : 18 690 € (Motion), 19 490 € (Style), 20 690 € (Active).

1.6 CRDi 115 ch SW : 20 390 € (Style), 21 590 € (Active)

Bonus écologique : 700 € sur les deux versions diesel

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 18:16

Avtovaz, le constructeur des trop célèbres Lada, serait au bord de la faillite. Ses ventes se sont effondrées de près de 50 % au premier semestre, suite à la crise qui a frappé le marché russe depuis un an, mais aussi du fait de la concurrence de produits étrangers de bien meilleure qualité. Avtovaz, en cessation de paiement, est aux abois. Le constructeur de Togliatti a demandé 50 milliards de roubles (environ 1,1 milliard d’euros, sous forme d’obligations convertibles en action, auxquels devraient s’ajouter 950 millions d’euros pour financer un programme d’investissement sur quatre ans) aux banques publiques russes, téléguidées par Vladimir Poutine, qui se font tirer l’oreille. Naturellement…


Les pouvoirs publics russes suggèrent fortement à Avtovaz d’aller voir son principal actionnaire (à hauteur de 25 %)… Renault, qui était entré dans son capital en février 2008, en investissant un milliard de dollars, à une époque où le marché russe était en pleine croissance.


Mauvaise nouvelle donc pour Carlos Ghosn, qui va devoir faire face au bras de fer imposé par Poutine, un spécialiste en la matière. Ou bien le patron du groupe Renault accepte de mettre largement au pot, ou bien il court le risque de voir sa participation dans Avtovaz diluée et réduite à la portion congrue, ou pire encore, voir prononcer la faillite du constructeur russe. Hors Carlos Ghosn tient beaucoup à cet outil pour y produire ses Logan qui fait un carton sur le marché russe.


Pour l’heure, il se contente prudemment de promettre un investissement technologique, et refuse de parler d’argent. Pour combien de temps ?

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 18:13

On croyait l’affaire faite : Opel passerait sous le contrôle de l’équipementier canadien Magna (soutenu en sous-main par Poutine), General Motors gardant 25 % des actions du constructeur allemand. Mais la Commission de Bruxelles, crispée dans son idéologie ultra libérale, tarde à donner son feu vert, sous le prétexte que l’aide publique, sous forme de garantie, de 4,5 milliards d’euros avancée par Angela Merkel, aurait pu ne pas être attribuée à un autre repreneur. La signature de la vente est déjà repoussée d’une semaine. Au risque de voir le projet capoter et Opel poussé à la faillite. La pire des solutions pour les 25 000 employés du groupe en Allemagne, même si Magna projette déjà de supprimer 1 700 des 7 000 emplois que compte le constructeur allemand en Espagne. Ce à quoi s’opposent naturellement les syndicats ibères.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 15:47

 


Traquée par des cohortes de miliciens peints en vert, l’espèce automobile communément appelée 4x4 traverse des moments difficiles. Ses parts de marché fondent encore plus vite que la banquise, mais la déclarer en voie de disparition serait hâtif. L’arrivée prochaine des Toyota Land Cruiser, Volkswagen Touareg et autre Jeep Grand Cherokee, ces grands noms du genre pour l’occasion renouvelés, en témoigne, la résistance s’organise. Et se donne, en attendant que tout ce beau monde débarque, pour chef de file le Land Rover Discovery 4. Un grand cru. La preuve par cet essai.

Par Jean Bourquin

 

 

Land Rover joue sur les mots, ou plutôt, sur les chiffres. Le « 4 » désormais apposé sur le hayon du Discovery laisse en effet supposer qu’il s’agit d’une nouvelle génération de cet emblématique 4x4, la quatrième en l’occurrence. Ce qui n’est pas tout à fait le cas. Sur le fond, le Disco ne change pas.

 


La silhouette, certes restylée, et de belle manière, reste la même, tout comme les dimensions (voir la fiche technique ci-dessous) et la constitution générale du véhicule. Laquelle se résume, pour mémoire, à une structure autoporteuse, une double triangulation tant à l’avant qu’à l’arrière, un amortissement pneumatique faisant varier la garde au sol, une transmission intégrale permanente recourant à un différentiel central Torsen et une gamme de vitesses courte fortement réduite – 1 : 2,93, pour les initiés. Sans oublier le système Terrain Response cher au constructeur, qui paramètre le véhicule – blocages, assistances et gestions en tout genre – en fonction du terrain à parcourir via des modes préétablis que le conducteur sélectionne à l’aide de la commande ad-hoc.

 


Bref, rien de nouveau sous le soleil, du moins en ce qui concerne les fondamentaux. Seulement voilà, il n’est pas non plus question du simple restylage de rigueur à mi-carrière, accompagné de quelques corrections techniques. Land Rover n’a pas fait dans la dentelle. Nouveau diesel, châssis retravaillé, système Terrain Response enrichi, intérieur repensé, le « décrassage » est sévère. Pas de quoi mériter la numérotation « 4 » pour autant, même si, dans les faits, le Disco 3 n’est plus. Autant parler, donc, d’un Disco 3 ½, par souci de précision…

 


En tout bien tout honneur, commençons par ledit diesel. Comme le précédent V6 2.7 de 190 ch – toujours au catalogue -, ce V6 3.0 est le fruit de la collaboration entre les groupes PSA et Ford, ex-propriétaire des marques Jaguar et Land Rover, dorénavant sous la direction du consortium indien Tata. Partant de là, ce diesel équipe des Citroën, des Peugeot, des Jaguar, des Land Rover et, pour l’heure, aucune Ford…

 

Deux turbos – un petit et un gros, le premier ayant pour noble mission de réduire à zéro le creux à bas régime inhérent aux mécaniques Common Rail – et des injecteurs piézo-électriques composent son ordinaire, et le tout délivre 245 ch à 4 000 tr/mn. Plus un couple peu banal, puisqu’il culmine à  600 Nm fournis dès 2 000 tr/mn. Pour information, aucun V6 diesel ne fait preuve d’autant de force.

 


Land Rover, pour sa part, ajoute quelques gri-gris de son cru, histoire d’adapter cette mécanique à un usage tout-terrain intensif. Réglages spécifiques, éléments essentiels renforcés – courroies d’entraînement, démarreur, diverses pompes, etc. - carter d’huile plus profond, système de récupération de l’huile des turbos peaufiné, et voilà le TDV6 3.0 prêt à emmener le Disco au bout du monde.

 

Avec l’art et la manière. Ce diesel de haute volée a, de fait, tout pour plaire. De la souplesse, de l’agrément et de l’énergie à revendre, en gros. Bref, ça enroule et ça ronronne gentiment, sans verser dans la démonstration tapageuse mais sans jamais se montrer mièvre non plus. Les relances sont franches et l’immédiate disponibilité à bas régime permet d’évoluer sur un filet de gaz dans les passages difficiles en tout-terrain. Moralité, le Disco a tiré le gros lot, un diesel qui lui sied à merveille, tant sur la route qu’en dehors.

 


Dans le même genre, la boîte auto à six rapports n’est pas mal non plus, elle qui rétrograde plus souvent qu’à son tour. La preuve d’une grande intelligence. Commande séquentielle – très utile en TT, quand la gamme courte est enclenchée - et mode « S » font bien sûr partie du lot.

 

Une mécanique de ce calibre mérite, évidemment, un châssis en rapport. Très stable, voire en majesté dans sa tenue de cap, le Disco 3 souffrait, pour tout dire, d’une prise de roulis un rien exagérée. A ce sujet, Land Rover n’a pas, là encore, fait dans la demi-mesure. Les deux trains roulants reçoivent de nouvelles bagues, les barres stabilisatrices sont plus grosses, les porte-fusées modifiés permettent d’abaisser de centre de gravité et l’amortissement pneumatique est revu dans le sens de la fermeté, voilà pour l’essentiel.

 


En résulte un engin qui, certes, ne vire pas encore tout à fait à plat – il ne faut pas trop en demander à un 4x4 de cette carrure -, mais jugule ses mouvements de caisse avec autorité. Le plaisir de le conduire, du coup, n’est pas loin, d’autant que la direction est elle aussi repassée sur l’établi. Elle est désormais plus consistante, plus chargée de « feeling », et, surtout, plus directe. Agrémenté d’un freinage puissant, le Disco 4 rejoint dès lors l’élite des 4x4 routiers, ceux qui se distinguent de la masse de leurs congénères par leur dynamisme avéré. Le tout sans altérer le confort de marche, c’est à noter. Pour être franc, la route se laisse plus deviner qu’auparavant, mais le travail de filtration reste remarquable. L’une des qualités cardinales du Discovery, avec son insonorisation très soignée.

 


Juste ce qu’il faut pour savourer à sa juste mesure cet intérieur revu et corrigé dans les grandes largeurs. Pour faire court, la console centrale, désormais inclinée, reçoit deux fois moins de commandes que la précédente, d’où son organisation à la fois simple et intelligente. Pour la petite histoire, la molette du Terrain Response migre devant le levier de vitesses, et tombe de ce fait immédiatement sous la main. Pour le reste, les matériaux utilisés sont à la hauteur du standing affiché, les sièges, redessinés, profitent d’une assise plus longue et la position de conduite s’ajuste au micron près. Dit autrement, il fait bon vivre à bord de cet habitacle unique en son genre, aussi chaleureux qu’un pub écossais. On adore.

 


Et la pratique TT, dans tout ça ? Sans tourner autour du pot, il est ici question d’un extra-terrestre, surdoué dès qu’il s’éloigne du bitume, même si les militants de la cause 4x4 lui reprochent un usage de l’électronique un peu trop immodéré à leur goût. Pas nous. Voir le Disco à la manœuvre est un spectacle jubilatoire, et autant d’aisance, sur les pistes roulantes comme dans les passages à gué, force l’admiration.


Evidemment, Land Rover ne pouvait se contenter de si peu. Le système Terrain Response reçoit dorénavant un cinquième mode, dit « sable », lequel s’ajoute, donc, aux bien nommés « conduite courante », « herbe/gravier/neige », « boue/ornières » et « rochers ». Grosso modo, l’article empêche les roues de patiner lors d’un démarrage sur sol meuble. Effectivement, ça manquait.

J. B.

 

 

Les chiffres clefs

Moteur : 6 cyl. en V, diesel biturbo

Cylindrée : 2 993 cm3

Puissance : 245 ch à 4 000 tr/mn

Couple : 600 Nm à 2 000 tr/mn

Transmission : aux quatre roues + réducteur

Boîte de vitesses : automatique à 6 rapports, commande séquentielle + mode S

Longueur x largeur x hauteur : 4,83 x 2,01 x 1,89 m

Empattement : 2,89 m

Poids : 2 767 kg

0 à 100 km/h : 9,6 s.

Vitesse maxi : 180 km/h

Conso. extra urbaine / urbaine / mixte : 8,3 / 11,2 / 9,3

Rejets de CO2 : 244 g/km

Malus : 1 600 €

 

La gamme

Discovery 4 2.7 TDV6 S : 42 300 €

Discovery 4 3.0 TDV6 SE : 51 350 €

Discovery 4 3.0 TDV6 HSE : 57 900 €

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 15:56


264 chevaux pour 850 kilos seulement, voilà résumée la carte d’identité de cette berlinette japonaise à moteur central, rencontrée au détour d’une allée du Salon de Tokyo.



Suzusho est un artisan japonais qui ne rêve que de pures sportives. Pas de ces sportives superlatives qui ne font que faire rêver tant elles sont inaccessibles financièrement, et inexploitables dans la vraie vie, non.  Mais d’une vraie sportive pure et dure, qui tire toute sa personnalité d’une ambiance digne d’une voiture de course, et d’une légèreté garante de spontanéité de pilotage. Avec quand même une bonne poignée de chevaux pour aller avec.

 


Deux places seulement, un habitacle dépouillé comme la cellule d’une voiture de compétition, un châssis en aluminium, une carrosserie en fibres de carbone, des portes en élytre, une silhouette râblée et réduite à l’essentiel : oui, on a déjà vu ça souvent. Mais on se dit qu’une auto aussi pure dans ses intentions, on aimerait bien en prendre le volant, comme on prenait jadis celui d’une Berlinette Alpine.



Sous le capot, disposé en position centrale arrière comme il se doit, un simple quatre cylindres turbo deux litres, celui de la Mazda3 MPS, de série, avec ses 265 chevaux. Quand même… Associés aux 850 kg de la petite bête, voilà la garantie de sensations fortes et épicées…


La commercialisation de la Supasse-V va débuter au début de l’année prochaine. Mais ses ambitions ne devraient pas dépasser les frontières du Japon. Hélas !

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