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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 19:25

general-motors-2488058 1902On vous en parlait il y a quelques jours, c’est fait : l’« alliance stratégique mondiale » entre General Motors et PSA Peugeot-Citroën est désormais effective, leurs patrons respectifs, Dan Akerson et Philippe Varin, en feront l’annonce officielle le 6 mars au Salon de l’auto de Genève. Le géant américain, numéro 1 mondial détiendra 7 % de PSA à la suite d’une augmentation de capital de 1 milliard d’euros émise par la holding détenue par la famille Peugeot, qui restera en tout état de cause majoritaire.

 

Le but officiellement affirmé est de parvenir à des économies d’échelle de l’ordre de 1 à 2 milliards de dollars d’ici 2016, en mettant en commun des plateformes pour des voitures à vocation mondiale, en mutualisant les achats et les développements technologiques, tout en permettant à PSA de sortir de son isolement, la majeure partie de son activité restant confinée au marché européen, guère porteur ces temps-ci.

 

Fort bien. Mais rien n’a jusqu’ici transpiré du cas Opel, qui est pourtant inscrit en filigrane dans ce rapprochement. En effet la filiale européenne de GM est au plus mal, accumulant dangereusement les dettes depuis plusieurs années. Au point que les rumeurs les plus alarmantes ont couru sur une solution « à la Saab », c’est à dire lâcher Opel dans la nature, avec les risques de casse sociale qui en découleraient.

 

Et même si on est encore dans le non-dit, cette « alliance stratégique mondiale » comprendra à l’évidence un rapprochement entre le constructeur français et le constructeur allemand, voire une mise sous tutelle de l’un sur l’autre. Avec à la clé de drastiques restructurations et des fermetures de sites. Et ça, contrairement à ce qu’affirme un peu légèrement le Ministre de l’économie, adepte de la méthode Coué, ce n’est pas bon pour l’emploi…

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 15:59

 

Peugeot 208 GTI 03A peine dévoilée dans ses versions les plus classiques, même pas encore essayée, ni lancée en concession, que voilà la 208 qui se met déjà dans tous ses états : en sportive GTi et en « fashion victim »…

 

Bon d’accord, elles ne se dévoilent pudiquement que sous l’appellation de « concepts ». Mais ces voiles sont plus que transparents, histoire d’aguicher le chaland. A peine la nouvelle 208 a t-elle été annoncée, pas encore essayée (ce que nous n’allons pas tarder à faire, prenez rendez-vous), ni même encore disponible en concessions que la petite dernière de chez Peugeot promet déjà des déclinaisons attirantes.

Peugeot 208 GTI 04

D’abord la GTi. Pas question de laisser le terrain libre à la sœur jumelle –et néanmoins ennemie- la Citroën DS3 Racing. Parce que la GTi est une vieille tradition chez Peugeot, depuis la fameuse 205… GTi, évidemment. Alors si la 207 RC qui a précédé la 208 GTi a fait une carrière en demi-teinte, au point de sortir discrètement par la porte de service dès 2010, rien n’empêchait la marque au lion de remettre le couvert, quand bien même elle vient de mettre les pouces au Mans.

Peugeot 208 GTI 05En tout cas, ce « concept » 208 GTi semble voir rouge (motif à damiers, jantes, sièges, parements d’habitacle, sorties d’échappement). Rien ne dit que la « vraie » GTi aura une mise aussi provocante, histoire d’énerver le pilote qui sommeille en nous tous. Mais à défaut du plumage, on est sûr au moins que le ramage sera bel et bien à la hauteur : voies élargies de 36 mm, moteur 1.6 THP porté de 175 à 200 chevaux, comme dans la Peugeot RCZ ou la 308 GTi. Le poids en moins évidemment, qui devrait lui garantir performances et maniabilité sur petites routes.

Peugeot 208 XY 1

La XY ensuite. Là, on se doute bien que l’appellation de cette version chico/luxe ne restera pas « née sous X », que de série la future « fashionista » des beaux quartiers sera baptisée comme il convient. « 16e arrondissement » ? « Neuilly-Auteuil-Passy » ? Pourquoi pas après tout…Telle qu’elle sera présentée à Genève, en attendant une commercialisation à l’automne, aux alentours du Mondial de Paris, comme la GTi, la XY, posée sur les voies élargies de sa frangine sportive, arbore une peinture fushia faite de 16 couches de peinture et de vernis, des sièges en cuir plissé gris nacré dans un habitacle tendu de cuir pourpre.

Peugeot 208 XY 2On retrouve même du cuir sur la calandre ! La grande classe, comme disent les comparses de « la vérité si je mens »… Côté mécanique, ce sera du raisonnable, avec un diesel 1.6 e-HDi de 115 chevaux. Bien suffisant pour frimer en ville, non ?

 

Cet article vous est proposé en partenariat avec les rubriques

BMW occasion et Peugeot occasion du site automobile.fr

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 11:51

Renault Fluence Z.E. 02Il l’a voulue, sa voiture électrique, et il l’a eue ! Qui ça ? Carlos Ghosn, le têtu patron de Renault qui, sautant l’étape de l’hybride, entend s’imposer comme le leader de l’auto d’après-demain. Premier maillon de sa stratégie osée : la Fluence Z.E.

Un maillon faible, à l’évidence. Mais il faut plutôt la voir comme un témoignage, et un passage de témoin en attendant l’anecdotique Twizy, un aimable jouet pour grands enfants, et surtout Zoé, qui devrait être infiniment mieux adaptée à son ambition citadine. En revanche, la Kangoo Z.E. à la vocation plus utilitaire est bien plus convaincante en utilisation. Aujourd’hui, pas demain…

Par Jean-Michel Cravy

 

Curieuse manière que de faire de la bien modeste et transparente Fluence un « manifeste révolutionnaire pour l’auto électrique du 21e siècle »… Pour une rupture technologique aussi radicale que celle-là, on aurait aimé un porte-drapeau plus ambitieux et excitant que celui-là, fabriqué en Turquie sur une base de Samsung SM3 coréenne particulièrement passe partout ! A l’évidence, la future Zoé, parce qu’elle aura été conçue pleinement voiture électrique, sera infiniment plus représentative de la démarche de Renault.

Renault Fluence Z.E. 03

Il faut dire qu’il fallait forcer les feux pour tenir engagements pris en 2009 par Carlos Ghosn : devenir à l’horizon 2016 le leader de la voiture électrique, et atteindre 10 % du marché d’ici 2020, en justifiant les 4 millions d’euros engagés dans l’aventure. Et puis nécessité et circonstances ont fait loi. Il se trouve que la société israélienne Better Place, qui s’est lancée dans les réseaux de véhicules électriques, avait sollicité Renault pour « électrifier » une berline tricorps de taille moyenne pour les besoins locaux. Ainsi est née, presque par hasard, la Fluence… Z.E. !

 

Renault Fluence Z.E. 08De la Fluence, la version Z.E. reprend la silhouette - sur laquelle nul ne s’arrêtera – en se dotant de phares et feux arrière spécifiques, de parements de calandre « bleu chromé », et en lui allongeant le porte-à-faux arrière de 13 centimètres, histoire de pouvoir loger les 280 kilos de la batterie lithium-ion à embarquer, logée verticalement derrière la banquette arrière, sans trop sacrifier la capacité du coffre, qui ressort à 317 dm3. Une valeur plus que moyenne pour une auto de ce gabarit (4,75 m de long), mais il faudra bien s’en accommoder. Il faut dire que la Fluence n’était vraiment pas née avec la vocation de devenir une voiture électrique, et que Better Place s’est débrouillé pour faire les choses avec les moyens du bord…

Renault Fluence Z.E. 12

Voilà donc la Fluence Z.E., la voiture électrique du siècle prochain (?) qui, avec son moteur synchrone à rotor bobiné, affiche la royale puissance de 70 kW (95 chevaux), et un couple maxi de 226 Nm, heureusement disponibles dès les premières sollicitations. Autant dire que côté performances, il faudra se contenter du minimum syndical : un 0 à 100 km/h en 13 secondes (y aura pas le feu au lac !) et une vitesse « de pointe » limitée à 135 km/h. De quoi s’épargner la sournoisie des radars sur autoroute, même en roulant « à fond-à fond-à fond ». On nous dira que c’est toujours ça de pris.

Renault Fluence Z.E. 10Renault Fluence Z.E. 09

Et c’est là, justement, où le bât blesse. Non pas qu’on ne soit pas séduit par l’étrange silence qui règne à bord, à part le léger sifflement qui se manifeste quand on appuie fort sur l’accélérateur. C’est d’ailleurs toujours une expérience réjouissante que d’avoir la sensation de rouler… sans moteur ! Mais il se trouve que c’est justement sur l’autoroute, à allure régulée, que l’autonomie de la Fluence Z.E. est la moins efficiente, surtout avec la clim à fond par forte chaleur. Autant éviter de tenter avec elle l’aventure des grandes migrations estivales… Non, là où la Fluence Z.E. se rattrape, c’est en ville, dans les actions ralentissements/freinage, pour récupérer quelques précieux kilomètres d’autonomie. Là où justement elle est handicapée par son gabarit qui n’a rien de celui d’une citadine… Vous avez dit « erreur de casting » ? Vous n’aurez pas tout à fait tort.

Renault Fluence Z.E. 06

Concrètement, si la Fluence Z.E. revendique orgueilleusement une autonomie toute théorique de 185 kilomètres, dans la réalité de notre essai, il vaut mieux tabler sur une autonomie réelle de l’ordre de 80/90 km, guère plus. Autant dire qu’il vaut mieux bien calculer son coup quand on tente une sortie ! Parce qu’avec une voiture électrique il n’y a pas de panne sèche : il n’y a qu’une interminable agonie sur les derniers kilomètres…

 

Renault Fluence Z.E. 11Alors, la question se pose de savoir à qui s’adresse la Fluence Z.E. Renault affirme : à 70 % des flottes et des entreprises, et à 30 % des particuliers. Tant que ça ? Voire… Ok, certains militants écolos convaincus d’avance s’enorgueilliront de leurs « émissions zéro » (du moins en usage, ne parlons pas de la pollution générée par l’ensemble du processus industriel, mais c’est un autre débat), de la facilité de recharge pendant la nuit (à condition de vivre en pavillon, sinon bonjour les rallonges si on vit en tour d’habitation) et du coût du plein d’énergie, estimé actuellement à 2 euros (enfin tant que les pouvoirs publics ne reporteront pas la taxe sur les carburants sur les recharges électriques !)…

Renault Fluence Z.E. 07

Parce que ça, c’est la théorie. Un équilibre économique fragile. Qui peut être remis en cause à tout instant, dès lors que l’automobile électrique commencerait un tant soi peu à se généraliser. Sans compter le surcroît d’électricité qu’il faudra fabriquer… à grands coups de centrales nucléaires supplémentaires !

 

Alors oui, la Fluence Z.E. peut se prévaloir d’un tarif équivalent à celui d’une Fluence classique (20 900 €), bonus écologique de 5 000 € déduit (tant qu'il sera proposé, parce qu'il peut disparaître d'un trait de plume, du jour au lendemain) et d’un gain de 20 % sur les coûts d’assurance et les coûts d’entretien, ce qui n’est évidemment pas négligeable. Mais c’est sans compter sans le coût de la location de la batterie, dont le propriétaire de la voiture n’est pas propriétaire. Compter 82 € par mois pour 10 000 km/an sur 36 mois, ou encore 148 € par mois pour 25 000 km avec un engagement de 12 mois.

Renault Fluence Z.E. 01

Et puis c’est aussi sans compter sans les contraintes liées à la recharge des batteries, hors de son domicile. Renault annonce l’implantation prochaine de 50 000 points de recharge publics. Une démarche volontariste qu’il faut saluer, mais qui demande à être évaluée à l’aulne de la réalité, et ce n’est pas gagné d’avance… D’accord, la Fluence Z.E. a été conçue pour procéder à un échange rapide de ses batteries (« Quickdrop ») dans une station ad hoc. En Israël. Mais pas en France, où rien n’a vraiment été prévu…

 

Aussi nous nous montrons plutôt sceptiques quant à la pertinence de cette Fluence Z.E. (une berline routière handicapée sur la route, plus efficiente en autonomie en ville mais évidemment moins à l’aise du fait de son gabarit) qu’il faut plutôt voir comme un modeste brouillon des ambitions de Renault, qui seront réellement affichées avec la citadine Zoé, qui devrait être lancée dans le courant de cette année.

 

Renault Kangoo Z.E. 01

En attendant ces lendemains qui chantent, l’actuelle Kangoo Z.E., proposée en version utilitaire, courte ou longue, et en 5 places, se montre sensiblement plus convaincante, ne serait-ce qu’à l’usage, plutôt plaisant, même si, là encore, les performances, avec 44 kW, ne sont pas la préoccupation première. Et bien qu'elles soient particulièrement modestes dans l'absolu (un 0 à 100 km/h en plus de 20 secondes... à vide !) et une vitesse maxi limitée à un très modeste 130 km/h, les sensations au volant les démentent, paradoxalement, trompés justement par le troublant silence de marche. Mais là n'est évidemment pas l'essentiel.

Renault Kangoo Z.E. 04Fabriquée à Maubeuge comme ses sœurs thermiques, et conçue directement par Renault, cette version électrifiée est née sous de bien meilleurs auspices.

 

Renault Kangoo Z.E. 06D’abord sa constitution a permis d’implanter ses batteries en position centrale, à plat sous le plancher, sans perte de capacité de chargement. Ensuite son autonomie théorique de 170 km, largement suffisante pour un service urbain quotidien, la destine à des petits commerçants ou artisans à la fibre écolo (par exemple des fleuristes bio), le tout pour des tarifs parfaitement équivalents à une version diesel (15 à 17 000 € hors taxes, bonus de 5 000 € déduit). Mais là encore, ce seront les flottes qui feront le gros de la… flotte de Kangoo Z.E. ! On en reparle avec Zoé ?

J.-M. C.


Renault Fluence Z.E. 05Renault Fluence Z.E.

La technique

 

Dimensions (L/l/h) : 4,75/1,80/1,48 m

Poids : 1 605 kg

Moteur : électrique synchrone

Puissance : 70 kW (95 ch)

Couple : 226 Nm

Boîte : réducteur

0 à 100 km/h : 13 secondes

Vitesse maxi : 135 km/h

Autonomie théorique : 185 km

 

Les dotations

Expression : ordinateur de bord spécifique prenant en compte l’autonomie disponible. Navigations GPS Tom-Tom avec gestion active de l’autonomie. Pré chauffage et pré climatisation programmables de l’habitacle. Pack service « My Z.E. Connect » permettant la consultation du niveau de charge à distance depuis un téléphone portable ou un ordinateur. Cordon de charge standard de 6 mètres.

Dynamique (en plus) : Pack confort (Bluetooth, CD, MP3, commandes au volant). Radar de stationnement arrière. Abonnement 36 mois au Pack Connected Live (info trafic, météo, recherche Google). Projecteurs antibrouillard. Volant cuir. Jantes alu 16 pouces.

 

Les tarifs

Expression : 20 900 € (bonus écologique de 5 000 € déduit)

Dynamique : 21 900 € (bonus écologique de 5 000 € déduit)

Location de batterie : de 82 à148 € par mois selon contrat.

 

Renault Kangoo Z.E. 03Renault Kangoo Z.E.

La technique

Dimensions (L/l/h) : 4,21 (Maxi : 4,57 m)/1,82/1,80 m

Poids : 1 410 à 1 572 kg

Moteur : électrique synchrone

Puissance 44 kW (60 ch)

Couple 226 Nm

Boîte : réducteur

0 à 100 km/h : 20,3 s (Maxi : 22,4 s)

Vitesse maxi : 130 km/h

 

Les dotations spécifiques

Ordinateur de bord dédié. Câble de charge standard pour Wall Box privative (800 €) ou bornes publiques. Pré chauffage et pré ventilation programmables de l’habitacle. Système de récupération d’énergie à la décélération. Rétroviseurs extérieurs dégivrants.

 

Les tarifs

Kangoo Z.E. : 15 000 € HT (bonus écologique de 5 000 € déduit)

Kangoo Z.E. Maxi 2 places : 16 200 € HT (bonus écologique de 5 000 € déduit)

Kangoo Z.E. Maxi 5 places : 17 000 € HT (bonus écologique de 5 000 € déduit)

Location de batterie : de 72 à 125 € HT par mois selon contrat.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 16:55

Citroën DS4 Racing 02Après la DS3 Racing… voilà la future DS4 du même métal. Avec 54 chevaux de plus ! D'accord, ce n'est encore qu'un "concept", mais la vraie arrivera à la rentrée. Telle quelle. ça va décoiffer !

 

Dans la gamme DS de la marque aux chevrons, c’est sans doute celle qui nous avait le moins convaincus, haut perchée qu’elle est, hésitant entre une berline et un mini SUV. Avec cette prochaine version survitaminée, qui sera dévoilée à Genève et mise sur la route à l’automne, la DS4 retrouve une assiette beaucoup plus séduisante, avec son châssis abaissé de 35 millimètres.

Citroën DS4 Racing 05

Si on y ajoute de larges ouïes supplémentaires encadrant une large bouche noire, des ailes gonflées pour recevoir des voies très élargies (55 mm à l’avant, 75 mm à l’arrière, rien que ça !), une jupe de bouclier avant et un diffuseur d’air à l’arrière, cette DS4 version Racing adopte une allure carrément méchante.

Citroën DS4 Racing 04

Mais cette DS4 Racing « Concept » (entendez par là : « c’est pas la vraie, mais c’est la vraie quand même »), ce n’est pas que de la gueule. Citroën annonce la bagatelle de 256 chevaux, tirés du petit quatre cylindres 1.6 THP maison, et des gros disques de freins à quatre pistons, de 380 mm à l’avant. Ça devrait donc accélérer très fort, et freiner tout aussi fort ! Quand on pense que la DS3 Racing se contente d’à peine plus de 200 chevaux…

Citroën DS4 Racing 03On imagine bien que les ingénieurs Citroën, qui ont une large expérience de la compétition, ont cuisiné le châssis et le reste aux petits oignons. Mais ça ne nous étonnerait pas que Sébastien Loeb lui-même ait mis lui aussi la main à la pâte. On verra, à l’automne, si le touché de route y est comme on l’espère…

 

Et pour autant, malgré une puissance spécifique de 160 chevaux au litre qui en fait la Citroën de série la plus puissante du catalogue, cette débauche de chevaux n’ont pas été obtenus au détriment de la conso, qui promet de se limiter à 6,5 litres aux 100 (si l’on est sage, mais comment rester sage au volant d’une telle provocation ?) et à des émissions de CO2 de 155 g/km seulement, ce qui ne vaudra à la DS4 Racing qu’un petit malus de 500 €.

Citroën DS4 Racing 01

Bref, les Renault Mégane RS, VW Scirocco R, Ford Focus ST et autres Opel Astra OPC vont trouver à qui parler. Voilà en tout cas un beau match en perspective…

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 11:25

Porsche Boxster 2012 04Non, ce n’est pas un restyling. Oui, c’est bien une toute nouvelle génération de Boxster qui sera dévoilée à Genève. On ne change pas une formule gagnante, n’est-ce-pas ?

 

Cette troisième génération de Boxster ressemble à la seconde, apparue en 2004, qui ressemblait à la première, née en 1996… Une formule gagnante à l’époque, que ce roadster biplace à moteur central, qui sauva alors une marque enfermée dans la monoculture de la 911. Et qui n’a cessé d’assurer sa prospérité, au point d’avoir été à deux doigts de racheter… Volkswagen, rien que ça !

Porsche Boxster 2012 05

Il faut dire que le Boxster avait été utile un retour aux sources, dans la lignée du Spyder 550 qui s’était rendu célèbre sur la route de Salinas. Mais ceci est une autre histoire. L’autre avantage, c’est que ce roadster forcément édoniste, qui permet de rouler les cheveux au vent, s’était positionné comme la moins chère des Porsche, les tarifs de la grande sœur s’étant envolés à des hauteurs inaccessibles.

Porsche Boxster 2012 03

Voilà donc le troisième opus de ce Boxster, dévoilé comme il se doit au Salon de Genève, le salon qui annonce toujours le printemps et donne des envies de liberté. Globalement, la silhouette reste bien dans l’esprit des précédentes versions (l’esprit conservateur n’étant pas un vain mot, s’agissant de Porsche) mais dans une exécution sensiblement plus virile, et profondément revue (empattement allongé d’une dizaine de centimètres, voies élargies, allègement général (poids contenu à un peu plus de 1 300 kg) qui n’est pas sans rappeler la mythique supercar Carrera GT.

 

Naturellement, point de V10 dérivé de la compétition dans le dos des occupants, mais un très classique 6 cylindres boxer, retravaillé pour l’occasion. Tandis que sur la version de base la cylindrée est abaissée de 2,9 à 2,7 litres, la puissance, au contraire, progresse de 245 à 265 chevaux. Avec des consommations abaissées de 15 %, ce qui ne gâte rien. La Boxster S nouvelle manière, quant à elle, conserve son 6 cylindres en version 3,2 litres, et gagne 5 chevaux, pour culminer à 315 ch. Ça commence à faire… Et ça lui permet de revendiquer un 0 à 100 km/h en 4,8 secondes avec la boîte PDK à double embrayage qui sera proposée en option.

Porsche Boxster 2012 01

Ce nouveau Boxster pourra recevoir, comme sa grande sœur la 911, le pack Sport Chrono, et pour la première fois, une suspension dynamique de la transmission (des supports moteur dotés de deux lois de flexibilité, souple en ville, affermie à l’attaque), et d’un différentiel actif pour améliorer dynamisme et efficacité.

Porsche Boxster 2012 06

Naturellement, l’habitacle est entièrement nouveau, plus sobre et moins torturé que précédemment, mais en même temps plus convenu. La finition semble en tout cas parfaitement irréprochable.

 

Voilà en tout cas Porsche en mesure de reprendre la main tout en haut d’une catégorie qui compte, entre autres, des Audi TT RS, Nissan 370 Z, Mercedes SLK et autres BMW Z4. En haut, parce que d’habitude, les tarifs sont hautains, avec un prix de base démarrant à 49 372 €, tandis que le Boxster S s’offrira à 60 435 €. Hors toute option naturellement... Vous imaginiez quoi ?

Porsche Boxster 2012 02

Vous connaissez le dicton, revisité par Porsche ? En avril, découvre toi d’un fil… Pas grave : à autopanorama.info on se sacrifiera volontiers pour vous raconter nos sensations, volant en mains. Quitte à attraper un rhume de cerveau...

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 13:46

GM siègeEn automobile, la roue tourne ! Rapidement… Hier encore dans une situation désastreuse, le géant General Motors a repris son sceptre de numéro 1 mondial des mains de Toyota… au nez et à la barbe du groupe Volkswagen qui visait la succession. Le constructeur américain a vendu plus de 9 millions de véhicules l’an dernier, et dégagé 7,6 millions de dollars de bénéfice, en hausse de 62 % !

 

Mais tout ne va bien pour autant. Sa filiale européenne, Opel, chroniquement déficitaire, est dans l’œil du cyclone : GM menace d’y faire des coupes sombres, voire même s’en débarrasser ! Pendant ce temps là, des négociations se sont engagées avec PSA en vue d’une alliance stratégique…

 

Si General Motors est parvenu à redresser ses comptes en Amérique bien plus vite qu’espérer, grâce entre autres à une restructuration drastique (dont Saab a fait les frais), les très bons résultats de Chevrolet et à la reprise qui se dessine nettement aux USA, tout n’est pas rose pour autant. Notamment en ce qui concerne sa filiale européenne historique, Opel. Le constructeur allemand est en effet en déficit chronique. Après avoir perdu 1,3 milliard de dollars en 2010, il a encore plombé les comptes de GM de 700 millions l’an dernier. Au total, c’est près de 11 milliards de dollars qu’Opel a fait perdre à GM depuis 1999. Un gouffre !

 

Du coup les spéculations vont bon train. Les responsables de la General Motors se défendent bec et ongles de vouloir mettre Opel en vente, malgré les rumeurs persistantes. Mais insistent quand même sur la nécessité « d’ajuster la capacité de production à la demande », dixit Dan Akerson, le chairman de GM. Ce qui pourrait signifier, malgré des paroles apaisantes, une drastique restructuration, avec des fermetures de certaines usines et de nombreuses suppressions d’emploi à la clé.

 

Et c’est dans ce contexte inquiétant qu’on apprend que General Motors et le groupe français PSA Peugeot-Citroën se sont engagés dans des négociations déjà très avancées en vue de conclure un « partenariat stratégique ». C’est-à-dire quelque chose de nettement plus consistant que la coopération technique nouée avec BMW sur des échanges de moteurs par exemple… Il se trouve en effet que PSA est actuellement dans une passe particulièrement difficile (exercice déficitaire en 2011 et fort recul de ses positions sur son marché domestique) et que la stratégie d’indépendance qu’il avait jusqu’ici prônée semble bel et bien dans l’impasse. Et qu’il semble urgent de nouer une alliance avec un partenaire de poids. Quitte à y laisser une large part de son indépendance…

 

Quelle pourrait être la nature et les termes de ce partenariat (inégal, forcément inégal !) entre PSA et GM ? On en est encore réduit aux spéculations, en attendant une annonce officielle lors du tout prochain Salon de Genève, début mars. Mais on peut imaginer quelques pistes. Dont la plus sérieuse serait un « rapprochement » entre PSA et… Opel. Tiens donc… Concrètement, le groupe français à forte majorité familiale (31 % du capital, conférant plus de 48 % des droits de vote), serait chargé de faire le sale boulot, de restructurer Opel, et par la même occasion d’assortir les capacités de production de Peugeot-Citroën à la demande sur le marché européen. Avec à la clé, ça va de soi, une menace de casse sociale considérable ! En attendant, le cours des actions PSA a bondi de 18 % à l’annonce de ce futur partenariat. Tout va bien alors ?

J.-M. C.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 18:07

Citroën DS5 13Il y a en matière culturelle une exception française que le monde anglo-saxon nous jalouse. En matière automobile de haut de gamme, c’est –jusqu’ici !- bien différent. Depuis des lustres, les constructeurs français ne sont plus parvenus à desserrer l’emprise envahissante des constructeurs germaniques, maîtres en la matière.

Jusqu’à la Citroën DS5, qui pourrait bien –enfin !- changer la donne. Question de culture, question de style… Cette fois sera t-elle la bonne ?

Cerise sur le gâteau, la DS5 la joue aussi techno, avec une version hybride diesel, dont nous vous proposons également l'essai en vidéo.

Par Jean-Michel Cravy

 

Prenez le cinéma ou la musique. Depuis des décennies, l’Europe, et la France, sont l’objet d’un impérialiste « blitzkrieg » économico-médiatique de la triomphante Amérique. Auquel, presque seuls en Europe, les petits Gaulois ont su résister, avec le succès que l’on sait.

 

Prenez l’industrie automobile. Là, incontestablement, les Français ont été nettement moins bons. Voire franchement mauvais. Malgré de nombreuses tentatives plus ou moins désordonnées, les constructeurs français n’ont jamais pu reprendre la main face à la triomphante industrie allemande du haut de gamme, depuis la disparition des Facel Vega, Delage et autres Delahaye, au milieu du siècle dernier. Témoins les Renault Vel Satis ou Avantime et autres Peugeot 607 qui n’ont jamais pu desserrer l’étau. Et ce n’est pas une Renault Latitude, pitoyable clone d’une anonyme Samsung coréenne qui changera la donne…

Citroën DS5 15

Mais voilà. Si il y a une marque française qui depuis quelques temps parvient à fournir une réponse à cette fatalité, c’est Citroën. Qui, sous l’influence du designer de grand talent Jean-Pierre Ploué, a su retrouver les racines qui ont jadis fait la gloire de la marque aux chevrons, et le goût de la (re)conquête.

 

Citroën DS5 06Ça a commencé avec le concept de la gamme DS, variation « chicos » de produits classiques, et évidente référence « culturelle », cultuelle même, à la si fameuse DS qui fait à juste titre la fierté de la marque, dans une ré-interprétation moderne. Ce fut d’abord la très séduisante DS3, puis la DS4, un peu moins convaincante il faut l’avouer, et maintenant la DS5… une variation décalée et très haute couture de la C5, qui ne manque pourtant pas d’allure, elle aussi. Mais à côté de la nouvelle venue, celle-ci pourrait presque passer pour une berline passe partout ! Parce que là, pas de doute, elle s’est lâchée, la bande à Ploué… Chaque designer, dans son domaine, a fait assaut d’audace et d’originalité. Et l’Etat major n’a pas été en reste en osant valider l’objet.

Citroen-DS5-09.jpg

Une carrosserie hybride, « ni vraiment berline, ni tout à fait coupé, ni franchement break », aux formes sculptées à l’extrême, maniérées même diront certains, dont on ne cesse de découvrir de nouvelles subtilités d’un dessin très complexe au gré de changeants reflets de lumière.

Citroën DS5 22

Une auto qui, à l’évidence, ne s’appréhende pas en un rapide coup d’œil, même si l’œil est d’abord accroché par ce long parement chromé en forme de sabre qui surligne les optiques, les ailes avant, jusqu’à mi-hauteur des montants de portières. Surprenant, vraiment. Choquant au premier abord. Et puis on s’y habitue, et puis on y adhère…

Citroën DS5 19

L’objet, qui se veut donc la version « hype/branchée » de la C5, est en fait posé non sur sa plateforme, mais sur celle d’une… Peugeot 3008 (ou C4 Picasso si vous avez le patriotisme de marque), ce qui signifie entre autres l’abandon, cette fois définitif semble t-il, de la fameuse suspension hydropneumatique qui avait fait l’autre grande réputation de la marque aux chevrons, dans des dimensions très musclées (4,53 m de longueur – à comparer aux 4,83 m d’une C5 Tourer - et carrément 1,83 m de large). Imposant ! Surtout dans les manœuvres urbaines, avec un rayon de braquage de 11,2 mètres, pas franchement de quoi faire un alerte demi-tour sur place. D’autant que la vision vers l’arrière est plus que limitée…

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A l’intérieur également, la DS5 soigne sa mise et met les petits plats dans les grands. A commencer par une planche de bord qui lui est personnelle, et ne doit rien, au contraire de ses petites sœurs de la gamme DS, au mobilier standard de la maison. Là encore, on passe un long moment à contempler dans le détail le tableau (de bord !) qui s’offre à soi.

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Et des détails, il y en a… Le volant ouvragé au méplat inférieur très marqué ; les compteurs au dessin moderne ; soigneusement travaillé ; l’affichage tête haute hérité de la Peugeot 3008 ; l’horloge de bord au dessus du bouton de démarrage, qui dispense, dès le niveau deux, de sortir la clé de contact de sa poche ; le pédalier « façon sport » ; la console centrale ornée de métal guilloché qu’on retrouve aussi sur les contre portes, recelant diverses commandes, dont celle contrôlant l’écran multifonctions qui inclut une navigation GPS intégrée. Et en levant les yeux, la superbe console de pavillon façon aviation, entourée de deux demi-toits vitrés protégés par des velums à commande électrique.

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On en oublierait presque, parce qu’on est assis dessus, la superbe sellerie « bracelet-montre » en cuir fauve, rehaussée, elle aussi, de décors métal « qui tuent ». Absolument indispensable, même si pour l’avoir il faut s’acquitter, sur la finition Sport & Chic, d’un « petit » supplément de 1 800 € ! Mais quand on aime… vous connaissez la chanson. L’ensemble, en tout cas, respire le soin dans le détail, et une ambiance haut de gamme « à la française » qui ne doit rien à l’interprétation habituelle du luxe « germanique ». ça change, et c’est bien rafraîchissant…

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Côté accueil, le coffre sous hayon affiche une capacité de 465 dm3 (à mi-chemin donc d’une C5 berline et d’une C5 Tourer), et une habitabilité très satisfaisante… pour quatre. Oui parce que la place centrale de la banquette arrière est à réserver, en raison de son inconfort, à ceux qu’on déteste cordialement sans oser leur dire…

Citroën DS5 14

Mais une auto, aussi soignée soit-elle dans sa présentation et l’ambiance intérieure qu’elle dispense, c’est aussi une auto-mobile ! C’est-à-dire une voiture qui roule. Des mécaniques. Au programme de la DS5 donc, deux indispensables moteurs diesel : un modeste e-HDi 110 pour l’entrée de gamme, un HDi nettement mieux calibré pour le gabarit et le poids de l’auto, avec ses 163 chevaux, qui lui peut être attelé au choix à une boîte manuelle ou une boîte auto à six rapports. Et deux motorisations essence turbocompressées à injection directe : un THP 155 ch (boîte auto 6) et un THP 200 chevaux (boîte manuelle 6 rapports) directement emprunté à la très sportive… Peugeot RCZ, rien de moins !

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De toutes ces mécaniques déjà connues par ailleurs, on dira que le diesel d’entrée de gamme est un peu léger pour le programme DS5, qu’il lui faut à l’évidence préférer le HDI 160, nettement plus étoffé avec ses 340 Nm de couple, disponibles dès les plus bas régimes. Côté essence, le THP 155 peut être une bonne alternative au diesel pour ceux qui en ont soupé du mazout, et surtout permet d’accéder à la DS5 à moins de 30 000 €, avec des performances en rapport, que n’offre pas le HDi 110. Quant au THP 200, on dira de lui qu’il est assez anecdotique, et qu’il le restera dans sa diffusion, en France en tout cas. Ah certes, les performances sont là (235 km/h en pointe, 0 à 100 km/h en 8,2 secondes avec la boîte manuelle).

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Mais cette mécanique met en lumière les limites du jeu en ce qui concerne la DS5 : un moteur trop bruyant dans les hauts régimes à cause de sa « boîte à bruit », déjà difficile à supporter dans la Peugeot RCZ, et carrément incongrue ici, une suspension abaissée de 10 mm et durcie, assortie à de grosses et belles roues de 19 pouces, mais qui dispense un confort pour le moins rugueux. On en viendrait presque à regretter le « bon vieux temps » de la suspension hamac qui avait tant fait pour la réputation controversée de la marque ! D’autant plus que si la tenue de route en elle-même ne fait pas débat, avec une belle maîtrise du roulis en grandes courbes, on ne peut vraiment pas dire que cette DS5 fasse preuve d’une agilité et d’un dynamisme de voiture de sport dans les petits coins. Il ne faut pas tout confondre…

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Plus intéressante peut-être est la motorisation hybride, héritée en droite ligne de la Peugeot 3008 Hybrid4 lancée récemment. Le mariage –réussi- entre un 2 litre diesel HDi 160 animant traditionnellement les roues avant, et une motorisation électrique assurant un complément de 37 chevaux via les roues arrière, soit un total de 200 ch et carrément 500 Nm à pleine charge.

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Si les performances pures sont nettement inférieures à celles délivrées par le THP 200 (211 km/h en pointe, 0 à 100 en 8,6 secondes), cette version hybride diesel permet d’afficher une consommation théorique de l’ordre de 4 litres aux 100 (sensiblement plus quand même en utilisation réelle, surtout quand on a le pied lourd pour exploiter au mieux les prestations), et des émissions de CO2 contenues à 107 g/km (et même 99 grammes si on se contente de petites roulettes de 17 pouces) sachant que le bon compromis tenue de route/confort se situe avec les jantes de 18 livrées en série…

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Et puisqu’on en vient à la dotation de série, parlons tarifs. Cette DS5 se veut le haut de gamme, le porte drapeau de la marque, si l’on excepte la C6, désormais confidentielle et réservée aux ministères. On ne s’étonnera donc pas d’une gamme de prix qui commence tout juste sous la barre des 30 000 €, pour culminer à presque 44 000 €, s’agissant de la version Hybrid4 dans sa finition la plus sophistiquée, Sport & Chic. Ce qui, tous comptes faits, n’est pas si excessif que ça, au vu des tarifs pratiqués par la concurrence, celle en tout cas qui tient le haut du pavé, suivez mon regard…

 

Dès lors, on se dit que cette DS5, née sous les meilleures auspices, a presque tous les atouts dans son jeu pour faire une belle carrière, alternative aux classiques haut de gamme allemandes. Et c’est bien tout le mal qu’on lui souhaite. Et qu’on se souhaite…

J.-M. C.

 

Voir également les vidéos que nous avons consacrées aux versions HDi 160 et Hybrid4


Citroën DS5 23

Citroën DS5

La technique

Dimensions (L/l/h) : 4,53/1,87/1,51 m

Empattement : 2,72 m

Poids : 1 660/1 7735 kg

 

Les motorisations

THP 155 

Puissance : 156 ch à 6 000 tr/mn

Couple : 240 Nm à 1 400 tr/mn

Consommation mixte : 7,1 l/100

Emissions de CO2 : 165 g/km

THP 200

Puissance : 200 ch à 5 500 tr/mn

Couple : 275 Nm à 1 700 tr/mn

Consommation mixte : 6,7 l/100

Emissions de CO2 : 155 g/km

e-HDI 110 

Puissance : 112 ch à 3 600 tr/mns

Couple : 270 Nm à 1 750 tr/mn

Consommation mixte : 4,4 l/100

Emissions de CO2 : 114 g/km

HDi 160 BVM6 :

Puissance : 163 ch à 3 750 tr/mn

Couple : 340 Nm à 2 000 tr/mn

Consommation mixte : 4,9 l/100

Emissions de CO2 : 129 g/km

Hybrid4 :

Puissance : 163 ch à 3 850 tr/mn + 37 ch électriques à 1 290 tr/mn

Couple : 300 Nm à 1 7 50 Nm + 200 Nm électriques instantanés

Consommation mixte : 4,1 l/100 (monte 18 pouces standard)

Emissions de CO2 : 107 g/km (monte 18 pouces standard)

Citroën DS5 21

La gamme, les tarifs

Essence

THP 155 Chic BVA6                                    29 900 €          Malus : 750 €

THP 155 So Chic BVA6                               32 600 €          Malus : 750 €

THP 200 So Chic BVM6                              33 700 €          Malus : 200 €

THP 200 Sport Chic BVM6                          37 700 €          Malus : 200 €

 

Diesel

e-HDi 110 Airdream Chic BMP6                  29 300 €         Bonus : 0

e-HDI Airdream So Chic BMP 6                  32 000 €         Bonus : 0

HDi 160 So Chic BVM6                               33 600 €         Malus : 750 €

HDi 160 So Chic BVA6                                35 000 €         Malus : 750 €

HDi 160 Sport Chic BVM6                          37 600 €         Bonus : 0

HDi 160 Sport Chic BVA6                           39 000 €         Malus : 750 €

 

Hybrid4

Hybrid4 Airdream So Chic BMP6               39 950 €         Bonus : 2 000 €

Hybrid4 Airdream Sport Chic BMP6           43 950 €         Bonus : 2 000 €

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 12:52

Très agréable à conduire mais peu confortable, telle se présentait la précédente Civic. Honda a corrigé ce vilain défaut pour donner une familiale compacte dans la droite lignée de sa dévancière mais plus posée. L’âge de raison.

Par Jean Bourquin

 

Honda-Civic-action6

Pourquoi changer une formule qui gagne et rapporte beaucoup d’argent ? Pour une fois s’agissant de la Civic, Honda n’a pas tout cassé pour tout recommencer, et on peut le comprendre. La précédente génération de cette familiale compacte, la septième en l’occurrence - la saga de la Civic a débuté en 1972 - a en effet rencontré un franc et massif succès commercial, en Europe plus particulièrement. Et même en France, malgré un réseau qui manque de densité. Malgré, aussi, quelques défauts difficiles à passer sous silence, à commencer par un confort de marche tout relatif. La rançon à payer pour un comportement très dynamique, et de ce fait plaisant au volant. C’est ce qui résulte, généralement, d’une suspension serrée à la clef à la mollette.


Honda-Civic-bandeau

 

En résumé, cette énième formule de la Civic avait trouvé son public, en raison notamment de son style « décalé ». Honda tient le bon filon, et entend bien l’exploiter à fond. Et le voilà qui, contrairement à ses habitudes, remet le couvert, en donnant à la nouvelle Civic la même forme que sa devancière. Les traits stylistiques sont eux aussi reconduits – la lunette arrière est toujours traversée par un bandeau lumineux -, tout comme l’organisation en deux étages de la planche de bord. Tout cela a bien sûr été réinterprété, mais les principes restent les mêmes. On peut toutefois noter que sur son apparence physique, la Civic a « fendu l’armure », selon une expression en vogue ces temps-ci. Ouverte et engageante, la face avant paraît moins sévère, moins cintrée aussi, qu’au précédent épisode. La Civic a mûri, s’est posée, se montre plus avenante. Comme s’il lui fallait modérer le propos. Cette impression visuelle immédiate se confirme à la conduite.

 

Honda-Civic-action2

 

Premier constat, les secousses et autres percussions de toutes sortes qui faisaient le charme de la précédente Civic ne sont plus de saison. Honda a manifestement pris le problème à bras le corps pour y remédier de manière convaincante. Liaisons au sol retravaillées, silent-blocs hydrauliques à l’arrière, ressorts plus souples : la Civic met enfin en avant une qualité d’amortissement de bonne facture, rarement pris en défaut. Rarement… L’adverbe laisse supposer qu’il subsiste à l’occasion quelques réactions un peu trop sèches en compression, et c’est le cas, sur les grosses irrégularités de la route en particulier. Pour atteindre le degré d’excellence d’une Mégane ou d’une Focus, la Civic a encore de menus efforts à fournir, mais elle est sur la bonne voie, et c’est déjà beaucoup.

 

Honda-Civic-action4

Dans le même temps, ce bienheureux miracle n’a pas pour effet néfaste de dégrader le comportement dynamique de la voiture. La Civic est toujours aussi franche en appui, elle jugule ses mouvements de caisse avec toute l’autorité requise, garde les trajectoires souhaitées par le conducteur sans faire de siennes et montre, de façon plus générale, un bel équilibre en toutes circonstances. La direction recalibrée, à la fois douce et dénuée de toute inertie, apporte sa contribution à ce bel édifice. Mille fois bravo, mais il ne faut pas s’y tromper. L’amortissement assoupli induit aussi un comportement en rapport. En clair, et en la poussant dans ses derniers retranchements sur un parcours sinueux, cette nouvelle génération de la Civic avoue des limites que la précédente n’avait pas. La Honda a perdu son côté « scalpel », elle est moins vive qu’auparavant et de ce fait plus posée. Plus sage, dirons-nous. C’est un choix, et il est respectable.

 

Honda-Civic-statique1

 Le diesel 2.2 i-DTEC, qui s’appelait i-CDTi au précédent chapitre, est dans les mêmes dispositions. Lui aussi retravaillé pour la circonstance – pièces allégées, notamment -, il gagne 10 ch et 10 Nm dans l’affaire et développe désormais 150 ch et 350 Nm. Il s’agit, on le voit, d’une grosse machinerie, Honda n’ayant toujours pas de diesel « light » en magasin. La chose est annoncée pour un avenir proche, il suffit juste de s’armer de patience. Quoi qu’il en soit, ce moteur a pour principale vertu de se montrer économe. Honda donne une consommation en cycle mixte de 4,4 l/100 km, une sorte de prouesse au regard de la cylindrée et de la puissance fournie. Les volets actifs qui ferment la grille de calandre, le dispositif stop/start et, surtout, les deux derniers rapports tout en longueur aident grandement, il est vrai. Le résultat, ce sont des émissions de CO2 qui se limitent à 115 g/km, autre prouesse là encore, sans équivalence dans la catégorie à ce niveau de puissance. Toujours bon à prendre.

 

Honda-Civic-statique2

 A part ça, le diesel siglé Honda se distingue comme de coutume par son infinie douceur de fonctionnement, un sentiment de bien-être ouaté encore renforcé par une insonorisation réussie. Son manque de répondant à très bas régime ternit un peu le tableau, et la longueur des deux derniers rapports déjà signalée se paie par des rétrogradages plus nombreux que souhaités, mais globalement, voilà un diesel agréable à vivre au quotidien. On n’en demande pas plus, tant que les relances sont franches et expéditives, et c’est le cas. A ce propos, la commande de la boîte de vitesses est guidée dans les règles, et apporte de ce fait une part non négligeable à l’agrément de conduite. De haut niveau, en ce qui le concerne, malgré un tempérament général plus calme. C’est la leçon à retenir de ce premier essai.

 

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A l’intérieur, la réorganisation des commandes, plus rationnelle qu’auparavant, donne une voiture qui s’appréhende en deux ou trois coups d’œil. Toujours aussi originale, la Civic est devenue plus facile à vivre, plus compréhensible, et la qualité dite perçue, en nette progrès, flatte l’œil. Une matière moussée, répandue sur l’ensemble de la planche de bord, ça change beaucoup de choses. Cela posé, cette familiale vaut en premier lieu pour sa position de conduite, laquelle s’ajuste au poil près grâce à d’amples réglages. Le siège, quant à lui, est à montrer en exemple dans les écoles d’ergonomie. Ni trop mou ni trop ferme, large mais pas dans des proportions exagérées, il enveloppe cuisses et dos comme dans un cocon, et on s’y sent bien dedans. Rien que pour ça, la Civic mérite d’être inscrite sur vos tablettes. Placée plus bas que sur la précédente mouture, la « barre » qui traverse la lunette arrière de part en part ne gêne plus la rétrovision. La précision devait être faite.

 

Honda-Civic-coffre-copie-1

Pour le reste, et là-dessus le propos n’a pas changé, la Civic fait valoir un volume habitable dont la générosité n’a guère de correspondance dans la catégorie. Le réservoir est toujours placé au centre de la voiture, ceci expliquant en grande partie cela, et le coffre, du coup, appelle les mêmes commentaires. Conclusion, cette familiale compacte à tous les atouts en mains pour mener une belle carrière chez nous. Ses prix serrés, son niveau d’équipement copieux dès la finition Elégance et sa gamme cohérente devraient faire le reste – voir ci-dessous. Ne manque qu’un réseau digne de ce nom pour distribuer un produit d’aussi belle facture. Eternel problème, chez Honda.

J. B.

 

LA FICHE TECHNIQUE


Honda Civic 2.2 i-DTEC

Moteur : 4 cyl. turbo-diesel, rampe commune, 2199 cm3

Puissance : 150 ch à 4 000 tr/mn

Couple : 350 Nm de 2 000 à 2 750 tr/mn

Transmission : aux roues AV

Boîte de vitesses : mécanique à 6 rapports

Longueur x largeur x hauteur : 4,30 x 1,77 x 1,44 m

Empattement : 2,60 m

Coffre : 467 dm3

Poids : 1 367 kg

Vitesse maxi : 217 km/h

0 à 100 km/h : 8,8 sec.

Conso. mixte : 4,4 l/100 km

Emissions de CO2 : 115 g/km

 

Honda-Civic-action5

 

LA GAMME HONDA CIVIC

 

Essence

 

1.4 i-VTEC

4 cyl. ; 100 ch ; BVM 6 ; stop/start ; 187 km/h ; 5,4 l/100 km ; 129 g/km.

S : 18 600 € ; Elegance : 19 100 € ; Executive : 20 500 €. Ni bonus ni malus.

 

  1.8 i-VTEC

4 cyl. ; 142 ch

 

- BVM 6 ; stop/start ; 215 km/h ; 6,1 l/100 km ; 145 g/km.

S : 23 300 € (136 g/km pour cette version : ni bonus ni malus) ; Executive : 22 800 € ; Exclusive : 26 650 € ; Exclusive Navi : 28 550 €. Malus : 200 €.

 

- BVA 5 ; pas de stop/start ; 210 km/h ; 6,4 l/100 km ; 150 g/km.

S : 23 500 € (148 g/km pour cette version. Malus : 200 €) ; Exclusive : 27 850 € ; Exclusive Navi : 28 550 € ; Innova : 31 450 €. Malus : 500 €.

 

Diesel

 

2.2 i-DTEC

S : 23 000 € ; Elegance : 23 500 € ; Executive : 24 500 € ; Exclusive : 28 750 € ; Exclusive Navi : 30 650 € ; Innova : 32 350 €.

 

LES PRINCIPAUX EQUIPEMENTS DE SERIE

 

Honda-Civic-PDB2

 S

Equipements non communiqués.

 

Elégance

Antidérapage VSA (ESP) ; autoradio-CD MP3 avec prises auxiliaire-USB/iPod, commandes au volant et 4 HP ; banquette rabattable 60/40 avec possibilité de soulever les assises contres les dossiers ; climatisation automatique ; feux de jour à LED ; jantes alliage 16 pouces ; ordinateur de bord ; réglage en hauteur du siège conducteur ; sellerie tissu ; 4 vitres et rétros électriques ; volant réglable en hauteur et profondeur.

 

Honda-Civic-placesAR

 Executive (en plus)

Antibrouillards ; audio 6 HP ; caméra de recul ; capteurs de pluie et de luminosité ; climatisation bizone ; jantes alliage 17 pouces ; pédalier en alliage ; régulateur-limiteur de vitesse ; rétros rabattables électriquement ; volant et pommeau cuir.

 

Exclusive (en plus)

Audio premium avec subwoofer ; démarrage et dévérouillage sans clé ; éclairage d’ambiance bleu à l’avant ; feux de route actifs ; interface Bluetooth ; lave-phares ; phares double xénon ; radars de stationnement AV/AR ; réglages lombaires électriques sièges AV ; réglage électrique des supports latéraux du siège conducteur ; rétros photosensibles ; sellerie cuir ; sièges chauffants ; vitres AR surteintées ; toit panoramique vitré.

 

 Exclusive Navi (en plus)

Navigateur GPS à disque dur interne ; prise vidéo auxiliaire.

 

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Innova (en plus)

Régulateur de vitesse adaptatif ; système de prévision des collisions par freinage CMBS.

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 20:45

renault-carlos-ghosn-1L'industrie automobile française fout le camp. Tandis que les constructeurs allemands, eux, savent toujours produire en Allemagne, et préserver l'emploi local malgré la pseudo mondialisation, la part de production à domicile des constructeurs français ne cesse de baisser dans des proportions dramatiques. Et Carlos Ghosn en rajoute encore une couche en inaugurant une usine géante dans une zone franche au Maroc à grands renforts d'exemptions d'impôts et de taxes industrielles !

 

Renault est décidément une marque de moins en moins française, bien que l'Etat en détienne encore 15 % du capital. Et pour quoi faire d'ailleurs, puisqu'il ne voit aucune raison de mettre son veto, comme il en aurait le droit ? Au train où vont les choses, les chômeurs de l'ex industrie française auront de plus en plus de mal à acheter une voiture du groupe Renault, fût-elle produite à bas coût, en Roumanie, en Turquie, au Maroc ou ailleurs...

Par Jean-Michel Cravy

 

Certes, on peut regretter que le groupe privé PSA (Peugeot/Citroën) accuse un recul significatif de ses positions sur son propre marché intérieur, qui devrait lui être prioritairement favorable, tout comme Renault d’ailleurs. Certes, on peut toujours regretter que ses accords bilatéraux (avec BMW notamment en matière de motorisations) tardent un peu à porter ses fruits, et attendre avec une certaine impatience l’arrivée de la prochaine 208, en mars prochain, qui pourrait avoir le même effet moteur et salvateur que la 205 en son temps, et on l’espère vivement. Certes, on peut encore regretter, dans ce contexte difficile, le retrait inopiné de Peugeot dans le championnat du monde d’endurance naissant, alors même que la 908 avait dominé l’année dernière la quasi-totalité du championnat ILMC, à l’exception notable des 24 Heures du Mans, pour… 13 petites secondes. Mais on se dit que ce n’est qu’une mauvaise passe, due à cycle industriel défavorable, et que les jours meilleurs, au tout prochain printemps de l’automobile française, attendent le groupe PSA, ne serait-ce que par la qualité de ses produits actuellement en diffusion (Peugeot 408 ou 3008, Citroën DS3 ou DS5, entre autres…).

 

Mais que dire de Renault ? Du « groupe Renault » devrait-on dire…Un constructeur jadis bien français, jadis modèle économique et vitrine sociale du pays, et aujourd’hui groupe « multinational », pour ne pas dire apatride, bien que l’Etat français – c’est-à-dire vous et moi, nous tous – soit encore actionnaire à hauteur de 15 %, avec un droit de veto que justement l’Etat, par l’intermédiaire de son encore actuel Président de la République pour quelques semaines encore, n’exerce décidément pas, malgré ses rodomontades à la Paul Déroulède qui ne font plus peur à personne…

 

Que dire de ce groupe, qui a bénéficié à plein –comme PSA d’ailleurs- d’un abondement financier massif accordé par l’Etat, pour sauvegarder sa pérennité industrielle et son emploi en France ? Que dire de ce groupe qui, par la décision unilatérale, en forme de pronunciamiento, de son « deus ex machina », Carlos Ghosn, au mépris de ses engagements hier passés avec l’Etat français, moyennant son considérable soutien financier, choisit de délocaliser massivement sa production au Maroc au détriment du tissu industriel français, alors même que de la droite à la gauche, de l’extrême droite à l’extrême gauche, de Dupont-Aignan à Mélanchon, de Hollande à Bayrou, de Le Pen à Sarkozy (oui, même lui, c'est dire !), tous s’accordent à prôner le « produire français », pour que les Français soient encore, et de nouveau, des acteurs économiques, et donc solvables, et capables d’acheter des automobiles, « françaises » ou autres ?

 

Parce qu’un citoyen français, hier travailleur, et demain devenu chômeur au RSA et bientôt en fin de droits, n’aura finalement plus les moyens d’acheter une auto neuve. Ni « française », ni produite en Roumanie, ni au Maroc, ni ailleurs… Quoi ? Vous avez dit « délocalisation, mondialisation ? ». On vous a fait croire que les salaires européens sont trop élevés dans la compétition « mondialisée » ?

 

Juste quelques contre-exemples… Toyota, marque japonaise comme chacun sait, choisit de fabriquer en France sa Yaris, en faisant vivre des milliers d’ouvriers du Nord, malgré le discours selon lequel le coût des charges patronales seraient trop élevées. Vous connaissez Land Rover et Jaguar, aujourd’hui propriété de l’Indien Tata (vous savez, ce pays « en voie de développement » et à bas coût salarial ?) Eh bien Tata a massivement investi dans des usines en Angleterre et embauché 1 500 ouvriers anglais pour fabriquer la Range Rover Evoque, et 1000 autres encore chez Jaguar ! Vous avez dit « mondialisation » ? 


D’autres exemples ? Le groupe Volkswagen. Qui se porte comme un charme, qui va devenir sous peu le numéro un mondial, en termes de production comme en termes de rentabilité financière. Et vous savez quoi ? Les Volkswagen allemandes sont produites en Allemagne. Au coût salarial allemand ! Etonnant, non ? Et ça ne pose pas question ? Bizarre, vous avez dit bizarre ?

 

Oui certes, on peut a priori se réjouir que des pays en voie de développement (le Maroc en l’occurrence) bénéficient d’un progrès industriel et social. Mais au profit de qui ? du Maroc ? Des Marocains ? Alors que l’usine Renault de Tanger (qui devrait produire entre 300 000 et 400 000 véhicules) bénéficie d’une zone franche, et d’exonérations de taxes et d’impôts pendant des années ?

 

Oui, on peut légitimement se poser la question : au profit de qui ? Des travailleurs Marocains ? Payés à 250 € par mois (et qui, en France, accepterait de travailler pour cette aumône-là ?). De l’Etat Marocain, qui achète à vil prix la paix sociale dans son pays ? La réponse est non. C’est au profit, absolument prioritaire et exclusif, des « actionnaires » du groupe Renault. Qui n’ont qu’une religion, qu’une ambition : le profit, le profit, le profit. Au mépris des intérêts des gens, des peuples, des travailleurs. De France ou d’ailleurs.

 

La seule vraie question qui vaille c’est : quand Renault sera-il re-nationalisé, une seconde fois, après les lendemains de la deuxième guerre mondiale ? C’est une question de salubrité publique. Vitale, urgente ! Et que Monsieur Ghosn aille monnayer ses « chers » talents ailleurs, où il voudra. Mais qu’il cesse enfin de détruire consciencieusement le tissus industriel français et européen au seul profit de ses très chers actionnaires anonymes… Et que Renault redevienne une marque française dont on soit fiers, et qui fasse vivre les gens qui la font vivre !

J.-M. C.

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 20:41

Panneau chantierLes immatrications de voitures neuves ont reculé de près de 21 %, tombant à leur plus bas niveau depuis 14 ans... Et les principales victimes sont les constructeurs français. Sur leur propre marché intérieur !

 

Certes, le reflux était redouté, du fait de l'arrêt de la prime à la casse, les automobilistes s'étant naturellement dépéchés d'en profiter. Mais pas à ce point. Gare à la sortie de route ! Dès décembre, les commandes avaient plongé, plombant sévèrement les immatriculations de janvier. Et ça ne risque pas de s'arranger avec le nouveau barême du bonus/malus dont nous vous donnons le détail par ailleurs.

 

Mais face à ce coup de froid, certains s'en sortent plus mal que d'autres. Et ce sont les constructeurs français ! PSA plonge de plus de 27 %. Chez Renault c'est pire encore, avec une chute de 37 %, tandis que a marque low cost fabriquée en Roumanie, Dacia, limite les dégâts à - 10 %. Et la glissade d'Opel (- 45 %) et de Fiat (- 33 %) n'est pas une consolation, parce cette contre-performance des constructeurs français est enregistrée sur leur propre marché domestique. Pendant ce temps là, Volkswagen se porte comme un charme en France (+18 %), de même que BMW (+ 16 %).

 

C'est peu dire que la 208 chez Peugeot et la Clio IV chez Renault sont impatiemment attendues pour tenter de renverser la tendance. Il faudra attendre mars pour l'une, et la fin de l'année pour l'autre. Dur, dur...

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