Les immatrications de voitures neuves ont reculé de près de 21 %, tombant à leur plus bas niveau depuis 14 ans... Et les principales victimes sont les constructeurs français. Sur leur propre marché intérieur !
Certes, le reflux était redouté, du fait de l'arrêt de la prime à la casse, les automobilistes s'étant naturellement dépéchés d'en profiter. Mais pas à ce point. Gare à la sortie de route ! Dès décembre, les commandes avaient plongé, plombant sévèrement les immatriculations de janvier. Et ça ne risque pas de s'arranger avec le nouveau barême du bonus/malus dont nous vous donnons le détail par ailleurs.
Mais face à ce coup de froid, certains s'en sortent plus mal que d'autres. Et ce sont les constructeurs français ! PSA plonge de plus de 27 %. Chez Renault c'est pire encore, avec une chute de 37 %, tandis que a marque low cost fabriquée en Roumanie, Dacia, limite les dégâts à - 10 %. Et la glissade d'Opel (- 45 %) et de Fiat (- 33 %) n'est pas une consolation, parce cette contre-performance des constructeurs français est enregistrée sur leur propre marché domestique. Pendant ce temps là, Volkswagen se porte comme un charme en France (+18 %), de même que BMW (+ 16 %).
C'est peu dire que la 208 chez Peugeot et la Clio IV chez Renault sont impatiemment attendues pour tenter de renverser la tendance. Il faudra attendre mars pour l'une, et la fin de l'année pour l'autre. Dur, dur...