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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 16:52

Elle repose sur une plate-forme conçue uniquement pour elle, elle étrenne des moteurs inédits. Volkswagen a misé gros sur sa nouvelle micro-citadine dite « up! », et tout à porte croire que le retour sur investissement sera rapide. Le constructeur a tout fait pour, jusque dans le moindre détail.

 

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Volkswagen n’abandonne jamais. Après avoir subi deux cuisants revers dans le secteur dit des micro-citadines – les modèmes incriminés sont la Lupo et la Fox, best seller en Amérique du Sud et en Chine mais pas en Europe - le constructeur remet le couvert avec une voiture qui ne doit quasiment rien à l’un ou l’autre des modèles de la gamme. En d’autres termes, Volkswagen est parti d’une page blanche, pour tout réinventer. Sans rien révolutionner, dans le même temps, du moins en ce qui concerne les fondamentaux. Pour rappel, un concept-car, portant déjà l’appellation « up! », annonçait en 2007 une petite citadine, avec pour particularité l’emplacement du moteur à l’arrière. Pour la voiture de série, Volkswagen revient à une solution plus conventionnelle – moteur avant, traction -, entre autres parce que la up! est appelée à mener une carrière planétaire. Elle servira, en plus, de base pour les futures micro-citadines de Seat, Skoda et même Audi, dit-on. Au regard des objectifs commerciaux fixés, pour le moins ambitieux, Volkswagen a préféré raison garder. Qui l’en blâmera ?

 

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La up! – nous gardons l’écriture du mot voulue par le constructeur, sans majuscule, donc, et avec le point d’exclamation accolé – produite en grande série garde, en revanche, le style du concept-car, dans ses grandes lignes. La face avant est plus ou moins reprise telle quelle et se caractérise par l’absence d’une calandre en bonne en due forme. Seul le logo de la marque, bien mis en évidence, trône entre les deux larges optiques, et ce qui sert habituellement de prise d’air et bouché par une longue pièce de métal supportant la plaque minéralogique. L’ensemble ainsi composé est original, suffisamment en tout cas pour trancher sur le commun de cette espèce automobile. C’est l’effet voulu.

 

La découpe du vitrage latéral, qui se termine en forme de pointe, n’est pas banale elle non plus et la poupe quasi verticale appelle le même genre de commentaire. Bref, et tout en se montrant plus consensuelle que le concept-car, la up! a de la personnalité. Elle ne se fond pas dans la masse, comme a pu le faire jusqu’à présent la seconde génération de la Twingo. Laquelle, soit dit en passant, subit en cette rentrée un restylage assez sévère, histoire de remettre les pendules à l’heure. Une opération salutaire, à l’heure où débarque une concurrente aussi sérieuse que la up!. Y aurait-il une relation de cause à effet ?

 

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Outre sa plastique plutôt avantageuse, la up! se distingue par sa petite taille. C’est le propre d’une voiture de ce genre automobile, direz-vous, mais même dans ce cadre, elle est vraiment petite. Avec ses 3,54 m en longueur, elle est, de fait, plus courte que la plupart des ses concurrentes directes – Chevrolet Spark, Ford Ka, Kia Picanto, Nissan Pixo, Renault Twingo, pour ne citer que celles-là. Cette taille la situe, au bout du compte, à hauteur des Fiat 500 et Panda, pour vous faire une petite idée de la chose. Largeur et hauteur – respectivement 1,64 et 1,48 m – se tiennent dans la norme de l’espèce. Ce n’est pas le cas de l’empattement, pour le coup démesuré. Volkswagen annonce 2,42 m à cet endroit, soit la valeur la plus élevée de la catégorie. Ou presque : l’empattement de la confidentielle Daihatsu Sirion, plus imposante c’est vrai, est plus long de un centimètre… En additionnant 2 + 2, une question vient immédiatement à l’esprit. Volkswagen aurait-il trouvé la quadrature du cercle ? A savoir produire une petite voiture à la fois très maniable, car très courte, et habitable. On connaîtra la réponse à l’occasion des premiers essais, mais il semblerait bien que cela soit le cas. Et si ça l’était, la up! serait alors promise à un bel avenir.

 

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Puisqu’on parle de la Fiat 500, Volkswagen reprend à son compte l’excellente idée du bandeau en plastique qui court d’un bout à l’autre de la planche de bord, laqué dans le coloris de la carrosserie dès la finition intermédiaire. Une VW qui n’est pas triste à pleurer, c’est nouveau. Cela se fête, pour tout dire. Ce mobilier est sobre et bien organisé, et on le suppose bien fini. A vérifier, comme toujours. Au rayon équipement, le constructeur prend la peine de préciser qu’il s’est adjoint les services du fabricant de GPS Navigon pour concevoir un appareillage à écran tactile destiné à la seule up!. Ce qui laisse supposer un produit bon marché, probablement proposé en option. Sont intégrées les fonctions de navigation, de téléphonie et de divertissement. L’auto profitera également d’un système de freinage automatique, optionnel devine-t-on,  une première pour la catégorie. Pour ce qui est du châssis et de la direction, Volkswagen ne donne aucune précision à cette heure. Nous en reparlerons, donc, au prochain épisode.

 

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Les moteurs, pour conclure. D’abord, il n’y a pas de diesel. La question réglée, Volkswagen sort de son chapeau un trois-cylindres essence 1.0 tout nouveau, tout beau, tout frais. En précisant que la Polo et quelques autres autos du groupe profitent bien des bienfaits d’un trois-cylindres, mais 1.2 dans leur cas. Cette mécanique est déclinée, sous le capot de la up!, sous deux variantes libérant respectivement 60 et 75 ch, avec à la clef des consommations tout à fait dans l’air du temps. Compter 4,2 et 4,3 l/100 km pour les versions équipées, entre autres, d’un système Stop & Start. Dans le même ordre d’idées, Volkswagen annonce dans les deux cas des émissions de CO2 situées sous les 100 g/km, sans plus de précision. Pour information, la up! recevra en sus une troisième déclinaison de ce moteur, carburant au GNV – gaz naturel - celle-là. 68 ch en ce qui la concerne. Les Allemands sont friand de ce mode de carburation, moins les Français.

 

La commercialisation de la up! débutera avant la fin de l’année, à des prix pour l’heure non communiqués.

 

VW-Up-5

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 10:15

Bmw M5 001Exit le gros et velu V10 5 litres de la précédente M5. Cette cinquième génération se la joue « modeste » avec un « petit » V8 4,4 litres biturbo. Mais les amateurs ne perdront pas au change : la puissance grimpe à 560 chevaux !

 

A chaque génération de Série 5 sa version M. C’est la cinquième, déjà, depuis 1984. Une véritable institution. Mais les amateurs de gros cubes atmosphériques donnant de la voix sur plusieurs octaves comme des barytons d’opéras vont sans doute verser une larme… Le fabuleux V10 5 litres exhalant ses 507 chevaux à 8 000 tours a été mis à la retraite d’office. Trop gourmand, trop polluant. Bref, plus dans l’air du temps, celui du « downsizing » et de la recherche du meilleur indice énergétique.

 

Il faudra s’y faire : c’est la nouvelle ère du turbo, son grand retour, associé à des cylindrées réduites, après été banni pendant quelques années pour cause d’excès en tous genres… Le downsizing, le WRC s’y est mis cette année, et même la Formule 1 y viendra très bientôt. Pas étonnant alors que la « série » s’y colle. Et donc la Série 5 aussi. Même si l’on ne peut pas parler de tout venant, s’agissant d’une grosse berline à vocation ultra sportive…

Bmw M5 003

Cette 5e génération de M5, donc, recevra un « presque petit » V8 de 4,4 litres seulement. Mais doté comme il se doit d’une injection directe, et boosté par un double turbo. Certes, la puissance maximale sera obtenue dès 6 000 tr/mn, au détriment des vocalises électrisantes, peut-être, mais cette puissance s’établit à la bagatelle de 560 chevaux, soit un gain de 53 ch. Rien que ça. Objection ? Quant au couple, il passe carrément de 520 Nm à 6 100 tr/mn à 680 Nm dès… 1 500 tours ! Cette fois, il n’y a vraiment pas photo, et le débat philosophique est clos d’avance…

Bmw M5 005

Associée à une boîte robotisée DCT à double embrayage à sept rapports (commandées par les indispensables palettes au volant), cette unité permettra à la nouvelle M5 de pulvériser le 0 à 100 en 4,4 secondes, malgré sa masse non négligeable, le 0 à 200 en 13 secondes, et le mille mètres départ arrêté en juste moins de 22 secondes ! Des performances dignes d’une moto supersport, excusez du peu…

Bmw M5 501

La vitesse maxi ? Elle est autolimitée à 250 km/h, comme le veut le « contrat moral » signé par les grands constructeurs allemands il y a quelques années déjà en guise de bonne volonté civique. M’enfin, si on prend l’option « Pack M Driver », on en sera dispensé, et on aura le droit de tutoyer les 305 km/h en pointe. Sur autoroutes allemandes, naturellement…

Bmw M5 007

Un mot de la consommation ? Elle se situe, officiellement, sous les 10 litres aux 100 en moyenne normalisée. On fera croire ça à qui ? En « rampant » à 90 sur la bande d’arrêt d’urgence ? Mais en tout cas, cette M5 est bel et bien homologuée à 232 grammes d’émissions de CO2 par km, ce qui lui permet de se payer le luxe de ne pas payer le malus maxi (2 600 € plus la double peine annualisée), mais 1 600 €. Seulement…

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Décidément, le luxe n’est pas un luxe. Et le downsizing a vraiment du bon. On va finir par ne pas le regretter, ce bon vieux V10 atmo… Rendez-vous au M Festival, le 23 juin au Nürburgring pour approcher la bête de plus près…

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 12:34

Mercedes ML 2011 08Restyling extérieur de rigueur, et nouvelle planche de bord pour un ML qui ne change guère en apparence. Mais la révolution est sous le capot.

 

Conservateur dans l’âme, Mercedes renouvelle le ML sans remettre en cause ses fondamentaux. Le style, le traité intérieur, la transmission intégrale de rigueur, cette troisième génération ne fait pas du passé table rase. Sauf sous son capot, où officient des moteurs peu portés sur la boisson. Un 4x4 sobre, ça c’est une révolution. Une vraie.

Mercedes ML 2011 02

Le ML, ou plus exactement Classe M selon l’appellation officielle, est un pilier de la communauté 4x4. Une valeur sûre, qui, en tant que telle, a ses fidèles, « accros » à ce SUV routier très polyvalent, capable de grandes choses en tout-terrain si l’on prend la peine de l’équiper en conséquence. Mercedes offre cette possibilité, en option bien sûr, contrairement à d’autres constructeurs de SUV de même nature (Audi et BMW avec respectivement les Q7 et X5, ces deux rivaux du ML venant immédiatement à l’esprit). L’étoile sur la calandre et tout ce qui fait d’une Mercedes une Mercedes complètent l’offre, pour un engin dont le succès ne s’est jamais démenti depuis son apparition en 1997. Avec aujourd’hui deux générations au compteur, l’actuelle datant de 2005.

Mercedes ML 2011 01

Partant de ce constat, on voyait mal Mercedes tout casser et tout recommencer. Le constructeur allemand adhère de toute façon au parti conservateur de longue date, c’est même sa marque de fabrique, et ne fait la révolution qu’à de très rares occasions. La dernière, d’ailleurs, est annoncée mais pas encore advenue, puisqu’il s’agit de la Classe A, qui abandonnera la carrosserie monovolume pour rejoindre le rang des berlines.

Mercedes ML 2011 07

Rien de tel avec le nouveau ML. Ce dernier conserve l’allure générale qui le distingue entre mille, et le style est tout juste modernisé. Les traits saillants sont plus présents, et la face avant se conforme à la nouvelle signature visuelle maison, pour faire court. Le résultat est aussi racé qu’auparavant, en plus sobre mais aussi plus dynamique. Par là même, le ML rejoint, dans une certaine mesure, ces deux frères de gamme que sont les GL et GLK, dessinés quant à eux à l’équerre. Comme il sied à un 4x4, à mon humble avis… J’avoue ainsi mon petit faible pour les 4x4 Mercedes, que je classe juste en dessous des Land Rover dans mon panthéon personnel… et de ce fait guère objectif, je l’admets volontiers.

Mercedes ML 2011 11

Rebelote à l’intérieur, entièrement refait du sol au plafond mais dans la droite lignée du précédent dans l‘atmosphère qu‘il dégage. A première vue, la planche de bord paraît moins chargée et de ce fait plus rationnelle - c’est une bonne nouvelle - et Mercedes annonce des matériaux de meilleure qualité. On s’en doutait, remarquez, mais ce n’est pas un luxe, car le ML actuel pêchait de ce côté-là, du moins sur les parties peu visibles du mobilier. A vérifier, donc, dès les premiers essais. Pour le reste, ce SUV, dont Mercedes a oublié de donner les dimensions exactes, garde ses cinq places. Pas de configuration sept places dans son cas, donc, contrairement à ce qu’indiquaient d’insistantes rumeurs il y a peu de temps encore.

Mercedes ML 2011 04

Sur le plan technique, le ML reconduit sa transmission intégrale et, comme précisé au chapitre précédent, il n’y aura pas déclinaison 4x2. La chose, alias 4Matic, est obligatoirement associée à une boîte automatique, toujours à sept rapports mais retravaillée en vue de réduire la consommation. Laquelle intègre le différentiel central directement dans un carter commun. Pas de boîte mécanique au programme donc, comme avant, et la répartition de la force motrice entre les deux essieux est à la fois permanente et fixe. « Comme d’hab » chez Mercedes.

Mercedes ML 2011 06

Le contrôle de motricité 4-ETS est toujours de la partie, mais le constructeur ajoute un système d’amortissement piloté tout automatique à deux lois - les amortisseurs s’assouplissent ou se durcissent en fonction des conditions de roulement. Un dispositif antiroulis actif dit Active Curve System fait également son apparition en option. Enfin, Mercedes reste dans la tradition du ML en proposant une déclinaison destinée à la pratique 4x4 intensive baptisée « On-Offroad ». Au menu, figurent obligatoirement la suspension pneumatique Airmatic, laquelle permet d’élever la garde au sol jusqu’à 28,5 cm, l’indispensable réducteur et le blocage du différentiel central. Plus toute une série d’aides électroniques que nous détaillerons plus en détail lors des premiers essais.

Mercedes ML 2011 05

Mais le ML a quand même droit à son grand chambardement, sous son capot. Mercedes s’est donné pour noble mission de rendre son SUV de luxe le plus sobre possible. Pour ce faire, le V6 diesel 300 CDI de 204 ch qui composait l’entrée de gamme « dégage » au profit d’un quatre-cylindres 2.5 CDI - 2.1 litres de cylindrée, dans les faits - et doté d’un système Stop & Start, qui libère la même puissance. Et se montre pratiquement aussi performant, d’après les chiffres fournis par Mercedes. Compter 9 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et 210 km/h en vitesse de pointe, contre 8,3 secondes et toujours 210 km/h dans les mêmes exercices pour feu le 300 CDI. En revanche, la consommation passe de 8,4 à 6 l/100 km en cycle mixte, et les émissions de CO2 chutent de 224 à 158 g/km.

 

Pour la seconde motorisation diesel, le ML garde le V6 350 CDI - cylindrée : 3 litres - pour l’occasion plus puissant et plus « coupleux » - 258 ch et 620 Nm, contre 231 ch et 541 Nm précédemment. Et dans le même temps, nettement moins gourmand. L’engin ainsi motorisé ne brûle désormais que 6,8 l/100 km de gazole et réduit ses émissions à 179 g/km, des valeurs à opposer aux précédents 8,9 l/100 km et 235 g/km pour en mesurer toute la portée. Et les performances sont plus élevées, de pas grand-chose certes - 224 km/h au lieu de 220 km/h - mais tout de même.

Mercedes ML 2011 09

Pour terminer, un seul moteur essence sera proposé lors de la commercialisation programmée cet automne, soit l’actuel V6 350 - cylindrée : 3.5 litres - dont la puissance est portée de 272 à 306 ch. Le couple gagne 20 Nm dans l’affaire - 370 Nm au total. Même démonstration qu’auparavant : en raison de l’adoption de l’injection directe, entre autres, la consommation et les rejets de CO2 dégringolent - de 11,4 à 8,5 l/100 km et de 266 à 199 g/km… - le malus passant donc de 2 600 à 1 600 euros, ce dont personne ne se plaindra. Pour un 4x4 de cette envergure carburant à l’essence, la prouesse méritait d’être signalée. A noter, les deux V8, essence et diesel, qui officiaient sur l’actuel ML ont disparu des écrans radar. Des mécaniques de ce type devraient cependant y revenir à plus ou moins long terme. Mercedes a tout le nécessaire en magasin.

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 12:36

BMW Série 1 2011 06Loin d’être un simple restyling, la Série 1 de deuxième génération renouvelle tout. Et conserve l’essentiel.

 

BMW Série 1 2011 01L’essentiel, c’est l’allure générale, courte et râblée, qui a fait le succès de la première génération de la BMW Série 1. Mais la silhouette s’est arrondie, allongée aussi. Quant à la face avant, avec ces phares qui lui confèrent un regard étrange… il faudra s’y faire.

 

Pour le reste, cette nouvelle Série 1, qui sera commercialisée à l’automne, dans la foulée du Salon de Francfort qui se profile à l’horizon, est… vraiment nouvelle ! Pas un simple maquillage, donc. Pour autant, la nouvelle venue conserve son architecture traditionnelle : propulsion et mécaniques longitudinales. Une rareté dans cette catégorie de compactes. Là aussi, c’est l’essence même ce la marque bavaroise, et donc… l’essentiel.

BMW Série 1 2011 10

Plus longue donc (de 9 cm, soit 4,32 m au total), plus large aussi (de presque 2 cm), elle est bâtie sur des voies considérablement élargies (5 cm à l’avant, 7 à l’arrière), un empattement allongé de 3 cm, ce que les passagers arrière ne refuseront certainement pas. Et puis on pourra lui offrir en option une banquette fractionnable 40/20/40, donnant sur un coffre plus accueillant qu’avant (360 dm3).

BMW Série 1 2011 02

La planche de bord elle aussi a été entièrement redessinée, dans l’esprit de l’ancienne mais en un peu plus complexe, et elle fera la part belle à l’électronique embarquée, puisque toutes les technologies « up to date » pourront être de la partie (codes/phares automatiques, créneau automatisé, système anti-collision, régulateur actif, alerte au franchissement de ligne, connexion internet)...

BMW Série 1 2011 03

Côté mécaniques, c’est désormais « tout turbo ». La nouvelle Série 1 conserve pour le moment l’ancienne génération de diesel 2 litres, dotée d’une nouvelle rampe d’injection, et déclinée en 116, 143 et 184 chevaux, soit dans le cas de cette 120d un gain très substantiel (14 ch). Tout ça en attendant de recevoir dans un deuxième temps le 1.6 de la Mini.

BMW Série 1 2011 04

En essence elle abandonne en revanche l’ancien 2.0 atmo pour le quatre cylindres 1.6 turbo (136 et 170 ch), le même qui est déjà en service chez PSA, mais ici disposé en longitudinal. Avec donc à la clé à la fois plus de puissance, et des consommations et des émissions de CO2 à la baisse. Et une nouvelle boîte automatique à 8 rapports fera également son apparition en alternative à la boîte manuelle 6 rapports. BMW Série 1 2011 08

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 08:04

Opel Astra GTC 05Le coupé de la gamme Astra est annoncé. Il sera commercialisé à l’automne. Mais il n’a pas grand-chose rien à voir avec la berline. Il s’offre une carrosserie originale –particulièrement dynamique- et un train avant spécifique. Alléchant.

Opel Astra GTC 06

Déjà, la berline Astra avait de la gueule. Mais que dire de celle du coupé GTC ? Carrément méchante ! En tout cas particulièrement dynamique. Sa carrosserie -3 portes évidemment- est entièrement originale, elle ne partage rien avec la berline, hormis… les rétroviseurs.

Opel Astra GTC 07A l’intérieur en revanche, on retrouve bien la planche de bord de la famille. L’original pare brise panoramique de la précédente génération n’est en revanche plus de la partie. Quant à l’habitabilité à l’arrière… il faudra voir. Le coffre, en tout cas annonce une très honnête capacité de 370 dm3, soit du même ordre que dans le coupé Renault Mégane… et mieux que la berline Astra !

Opel Astra GTC 02

Côté technique, le coupé GTC bénéficiera d’un train avant spécifique, plus orienté vers le sport, avec des jambes de force réduisant l’inclinaison et le déport de l’axe de pivot des fusées. Avec des voies élargies, des pneumatiques surdimentionnés montées sur des jantes de fort diamètre, son empattement allongé d’un centimètre et un châssis abaissé de 15 mm, la GTC semble avoir les moyens de ses ambitions.

Opel Astra GTC 01

Sur le plan des motorisations, on commencera assez soft, avec des turbo essence 1.4 de 120 et 140 ch, un 1.6 de 180 ch, et un diesel 2.0 CDTi porté à 165 ch, comme dans le Zafira Tourer. Pour l’indispensable version OPC, annoncée à 290 chevaux, il faudra attendre l’année prochaine. Et pour connaître les prix de la nouvelle venue, là aussi il faudra patienter encore un peu. Sachez qu’en Allemagne, il faut compter 20 000 € en tarif d’entrée, ce qui devrait nous donner environ 21 000 € en France.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 15:14

Volkswagen restyle le Tiguan, et remodèle son offre moteurs. Une étape obligée pour ce SUV, qui bat des records de vente depuis son apparition il y a quatre ans. 4x2 et 4x4 restent au programme, tout comme la très recommandable déclinaison « off-road ». Tour d’horizon.

 

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  600 000 ventes en quatre ans d’existence : qui dit mieux ? Réponse, pas grand-monde dans cette catégorie dite des « SUV de loisirs ». Depuis son apparition à la fin 2007, le Tiguan caracole loin devant ses semblables, pour d’évidentes raisons. Citons, pêle mêle, son look sans ostentation, une finition de premier plan, des qualités routières « nickel chrome » et des capacités en tout-terrain avérées pour les versions étudiées pour.

 

VW-Tiguan2

D’autres gaillards du même genre en offrent tout autant – ou presque -, direz-vous, mais voilà, Volkswagen a pris, en plus de tout ça, la peine de développer une gamme aussi complète que variée. Laquelle intégre des transmissions 4x2 – aux roues avant –et 4x4, chose courante désormais, mais aussi des versions taillées pour la route et d’autres destinées, en sus, à la pratique tout-chemin. Conçues en fonction, et de manière spécifique par rapport au reste de ladite gamme. A y regarder de plus près, aucun constructeur de SUV compacts n’a adopté cette dernière démarche. Le tout combiné place le Tiguan en tête des ventes des 4x4 – appellation générique, en l’occurrence… -, et c’était encore le cas quand Volkswagen a arrêté la production de l’actuelle mouture en février dernier. Bref, l’engin n’avait pas besoin d’un restylage pour relancer sa carrière : celle-ci tourne à plein régime, comme une mécanique bien huilée...

 

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Volkswagen ne l’entendait toutefois pas de cette oreille. Premièrement, et comme toutes les Volkswagen, le Tiguan doit se plier à la nouvelle identité visuelle maison. C’est chose faite. Le SUV adopte la fine calandre – deux lamelles superposées, dans son cas – encadrée par des optiques étirées et dessinées en un seul tenant. Cette face avant, moins tourmentée qu’auparavant, donne un surcroît de caractère au Tiguan, c’est indéniable. Rebelote à l’arrière, où les feux sont moins « chargés » qu’auparavant. Il adoptent, c’est à noter, la signature lumineuse en double « L » inversé découverte sur le Touareg. Très joli. Un lifting bienvenu, au bout du compte, plus symbolique qu’autre chose car, comme signalé, il ne changera pas la donne pour la carrière commerciale de ce gros best-seller.

 

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A l’intérieur, pas de changement notable, à part l’arrivée d’une nouvelle sellerie dite « Pakata » en entrée de gamme. Quelques décorations inédites font également leur apparition ici et là au gré des finitions. Le Tiguan, en revanche, profite de l’occasion pour enrichir son équipement sécuritaire. Le détecteur de fatigue, l’éclairage actif, à l’occasion assisté par une caméra, et l’alerte de franchissement sont, de fait, nouveaux sur ce véhicule. Il y a mieux, à notre sens bien sûr, à savoir le blocage de différentiel électronique XDS, lequel améliore la motricité en virage en empêchant la roue intérieure de patiner, via le système de freinage. Efficace mais optionnel, cela va de soi – voir la liste des équipements ci-dessous.

 

VW-Tiguan7

Les moteurs, enfin. Ils sont, c’est à savoir, réduits à cinq unités pour le marché français. Deux motorisations essence nous sont interdites – on se demande bien pourquoi… -, soit les 1.4 TSI de 160 ch et 2.0 TSI de 180 ch. Ca, c’est pour les Suisses, qui bannissent le diesel loin de leur territoire… Il ne nous reste donc, à nous pauvres Français « shootés » au gazole, deux essence et trois diesels. Dans le lot, sont reconduits les deux variantes de 140 et 170 ch du 2.0 TDI, qu’on ne présente plus, et le quatre-cylindres essence 2.0 TSI – turbo et injection directe – pour le coup porté de 200 à 210 ch.

 

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Les petits nouveaux sont, partant de là, le quatre-cylindres 1.4 TSI de 122 ch, qui compose l’entrée de gamme, et le 2.0 TDI de 110 ch. Ce dernier et le 2.0 TDI de 140 ch sont fournis avec l’attirail dit BlueMotion Technolgy -  système Stop & Start et récupération d’energie au freinage et à la décélération, pour résumer -, lequel garantit des consommations très avantageuses s’agissant d’un SUV. Compter 5,3 l/100 km en cycle mixte pour le Tiguan 2.0 TDI 110 ch – exclusivement disponible en 4x2 - : c’est peu, pour un SUV compact. Plus petit et donc moins lourd, seul le Nissan Qashqai 1.5 dCi de 106 ch fait mieux : 5,1 l/100 km.  A part ça, certains de ces moteurs peuvent être associés à la boîte robotisée DSG, à sept rapports tant qu’à faire, d’autres ne sont disponibles qu’avec la transmission 4x2, ou à l’inverse la 4x4. Le 2.0 TDI 140 s’offre le deux, quant à lui. Pour l’organisation de la gamme, voir ci-dessous là encore.

 

VW-Tiguan11

Un mot, pour terminer, sur le Tiguan « off-road ». Cette variante reste bien sûr au programme, et elle change d’ailleurs d’appellation au passage : on ne dit plus « Track & Field », mais « Trackline ». Elle n’est proposée qu’avec le diesel 2.0 TDI de 140 ch et  se caractérise par son angle d’attaque nettement plus ouvert que celui de la version courante. Soit 28°, contre 18 pour le Tiguan routier. Les surdoués de l’espèce, les Toyota Rav4 et autres Nissan X-Trail pour les citer, n’élargissent pas plus le même angle, pour situer le débat. Des protections sont bien sûr de la partie, tout comme diverses aides électroniques fort utiles pour un usage TT qui n’a rien de théorique. Dont un ABS dit Plus, lequel réduit les distances de freinage sur les surfaces précaires. L’ESP se coupe, entre parenthèses, les dérives étant plutôt bien vues dans ce genre de pratique. Une fois enclenché, enfin, le pack « off road » rend plus sensible l’accélérateur – pour doser la puissance dans un passage difficile, ça compte – et présélectionne un rapport sur la boîte DSG, si celle-ci est retenue. L’ensemble retient également un régulateur de vitesse en descente.

 

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Tout ça pour dire qu’ainsi armé, le Tiguan ne fait pas que de la figuration dans les chemins difficiles, l’excellente transmission semi-permanente 4Motion faisant le reste. C’est l’un des meilleurs SUV compacts pour emprunter les chemins de traverse, avec les deux susmentionnés. Sans oublier le « top du top » qu’est le Land Rover Freelander, qui fait payer ses bienheureuses facultés 4x4 par un comportement routier nettement plus emprunté que celui du SUV siglé Volkswagen. Le Tiguan « off-road » ne privilégie pas les premières au détriment du second – et vice versa, d’ailleurs -, et c’est ce qui fait toute sa force. A l’essai prochainement, pour vérifier tout ça volant un mains.

 

 

Voici la gamme, avec les prix et les équipements

 

VW-Tiguan12

 

Essence

 1.4 TSI 122 ch : 4x2, BVM 6, 152 g/km.

Tiguan : 24 990 € ; Sportline : 27 810 € ; Carat : 30 780 €. Malus : 200 €

2.0 TSI 210 ch : 4x4, BVM 6 ou DSG 7, 199 g/km pour les deux transmissions.

Sportline : 33 940 € ; Carat : 36 910 €. DSG : + 2 010 €. Malus : 1 600 €.

 

Diesel

 2.0 TDI 110 ch : 4x2, BVM 6, 139 g/km.

Tiguan : 25 950 € ; Sportline : 28 770 € ; Carat : 31 740 €. Ni bonus ni malus.

2.0 TDI 140 ch

 

 - 4x2 ; BVM 6 ; 139 g/km.

Tiguan : 28 490 € ; Sportline : 31 310 € ; Carat : 34 280 €. Ni bonus ni malus.

- 4x4, BVM 6 ou DSG 7, 150 ou 158 g/km.

Sportline : 33 290 € ; Carat : 36 260 €. Ni bonus ni malus.

DSG : + 2 010 €. Malus : 750 €.

- version « off road » Trackline : + 190 € par rapport à Sportline, avec les deux transmissions.

2.0 TDI 170 ch : 4x4, BVM 6, 158 g/km

Sportline : 34 360 € ; Carat : 37 330 €.

 

VW-Tiguan10

 Les principaux équipements de série


Tiguan : accoudoir central AV ; antidérapage ESP ; autoradio-CD MP3 avec prise jack et 8 HP ; banquette fractionnable 60/40 et coulissante ; climatisation manuelle ; jantes acier 16 pouces ; ordinateur de bord avec grand écran ; régulateur de vitesse ; sellerie tissu ; volant cuir réglable dans les deux sens.

 

Sportline (en plus) : antibrouillards ; audio avec chargeur 6 CD, écran couleur tactile, double tuner et commandes au volant ; capteurs de pluie et de luminosité ; climatisation automatique ; détecteur de fatigue ; jantes alliage 17 pouces ; rampes de pavillon anodisées ; système Park Assist avec radars de parking AV/AR ; sellerie tissu/Alcantara ; sièges sport.

 

Carat (en plus) : interface Bluetooth ; navigateur GPS ; rétros rabattables électriquement ; sellerie cuir ; siège conducteur électrique ; sièges chauffants ; toit ouvrant panoramique.

 

Trackline (en plus par rapport à Sportline) : ABSPlus ; pack Off Road (ajustement des caractéristiques de la pédale d’accélérateur, blocage du différentiel central, boussole, indicateur de pression des pneus, optimisation du frein moteur avec la boîte DSG, régulateur de vitesse en descente) ; ouverture de l’angle d’attaque à 28°.

 

Les options citées dans le texte

- Eclairage actif Light Assist : 335 € sur entrée de gamme, 152 € sur les finitions suivantes.

- Alerte de franchissement Dynamic Lane Assist (obligatoirement proposé avec Light Assist) : 639 € sur entrée de gamme, 747 € sur les finitions suivantes (oblige alors les projecteurs au xénon directionnels : 1 322 €).

- Différentiel autobloquant électronique XDS : 236 € sur toutes les finitions, avec les 2.0 TDI 140/170 et le 2.0 TSI 210 uniquement.

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 19:54

Le break A6 suit de peu la berline, et ce n’est pas un scoop. L’engin étrenne toutefois un V6 diesel biturbo surpuissant, qui mérite l'attention. 

 

Audi-A6Avant1

Le break, d’abord, dit Avant selon le terminologie propre à Audi. Primo, l’A6 Avant présente la même taille que la berline et repose sur le même empattement, soit respectivement 4,93 et 2,91 m. Une valeur généreuse dans le second cas, avec à la clef un volume habitable qui ne l’est pas moins, notamment à l’arrière. Pas de différence, donc et à ce sujet, entre les deux variantes de la même voiture.

 

Secondo, la capacité de chargement atteint 565 litres sous le cache-bagages et 1 680 litres une fois la banquette rabattue. C’est Audi qui le dit, en précisant que le seuil de chargement est « très bas », sans donner la mesure exacte. Sans fournir, non plus et fort curieusement, de photos du coffre, histoire de vérifier si ce dernier offre des formes régulières. Nous supposons que c’est le cas, comme sur la berline. A noter, les contenances susmentionnées sont appréciables dans l’absolu, mais un peu justes pour un break tiré d’une grande routière. On est loin des 695 litres affichés par la Mercedes Classe E Break, laquelle repose, il est vrai, sur un empattement plus court – 2,87 m. Et en allant « fouiller » dans les gammes du groupe Volkswagen, on découvre que la Skoda Superb Combi embarque jusqu’à 633 litres de bagages. Bref, on n’achètera pas l’A6 Avant pour son sens du service rendu vu qu’il y a mieux à ce sujet. Audi a clairement privilégié l’esthétique au détriment de l’aspect purement utilitaire de l’affaire. Autant le savoir avant de signer le – gros – chèque. Pour ce qui est de l’esthétique, justement, c’est réussi. Superbe break.

 

Audi-A6Avant2

Tertio, Audi fournit tout un tas d’éléments qui facilitent la vie. En série, une fois n’est pas coutume chez ce constructeur. Sont recensés des œillets d’arrimage, des sangles latérales, des crochets à poche, un double plancher de chargement, un système de fixation à glissières et une rampe de pavillon. Dans la liste des options, figurent notamment un cache-bagages électrique et un hayon à ouverture tout aussi électrique, plus une commande de ce dernier dite « par geste ». Qu’est ce que c’est ? Il faut, au préalable, acquérir l’ouverture et le démarrage sans clef puis ledit hayon électrique, et, en passant le pied sous le bouclier arrière de la voiture, le hayon s’ouvre tout seul, via deux capteurs. C’est Volkswagen qui a étrenné la chose sur la nouvelle Passat, et il faut l’avouer, c’est une jolie trouvaille. Le dossier de presse ne précise pas combien ça coûte.

 

Audi-A6Avant4

Pour le reste, le break fait tout comme la berline, de ses solutions techniques à sa qualité de fabrication tombée d’une autre planète. Il reçoit également la même panoplie de moteurs, composée de cinq unités – trois diesels, deux essence -, associées au gré du vent à toutes les transmissions qu’Audi peut proposer.

 

On en resterait là avant de passer à autre chose si Audi n’avait pas eu la bonne idée d’ajouter à son offre un sixième moteur, totalement inédit dans sa gamme. Tout nouveau tout beau, donc, et franchement alléchant au regard de ses caratéristiques. Jugez-en. A la base, il s’agit du réputé V6 diesel 3.0 TDI qui équipé un bon paquet d’Audi, quelques Volkswagen et même des Porsche, mais suralimenté, pour le coup, par deux turbos. Lesquels fournissent une pression de suralimentation maximale de 3,2 bars. Rien que ça. Résultat, l’article libère 313 ch, Audi, entre parenthèses, n’ayant pas pris la peine d’indiquer la valeur du couple fourni. On s’attend, quoi qu’il en soit, à du lourd. Boîte automatique à huit rapports au menu. Le constructeur, en revanche, donne 5,4 sec. pour passer de 0 à 100 km/h et 250 km/h en vitesse de pointe, au demeurant bridée. Moralité, on se demande bien au nom de quoi il faudrait acheter l’A6 Avant animée par le V6 essence 3.0 à compresseur fort de 300 ch. Sauf à détester l’odeur du gazole. Avec de telles performances, on peut se mettre une pince à linge sur le nez. Sans problème.

 

Audi-A6Avant5

 

Au bilan, on se doute bien que d’autres Audi profiteront des bienfaits de ce V6 diesel biturbo, à peine moins puissant, cela dit en passant, que le V8 4.2 TDI qui anime les A8 et Q7 – 350 ch dans le premier cas, et 340 dans le second. Tout indique que Volkswagen et Porsche seront eux aussi sur les rangs. Pour notre part, nous attendons avec impatience de vérifier ce qu’il a dans le ventre. Grosse régalade en perspective.

 

Audi-A6Avant6

 

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 16:35

Avec le nouveau Zafira, Opel signe un monospace qui a de l’allure, voire du chien, et le fait est assez rare pour ne pas le souligner. Dans le même mouvement, l’engin s’allonge, dans des proportions qui permettent difficilement de le ranger parmi les monospaces compacts. Une future star ?

 

Opel-ZafiraTourer1

On achète rarement un monospace pour sa plastique. Pour ne pas dire jamais. L’espèce a pour mission de se rendre utile, pas de jouer les « top models ». Tout juste demande-t-on un dessin agréable à regarder, qui donne de la personnalité à ce qui n’est, en toute objectivité, qu’une camionnette. Dans sa forme, s’entend. Le nouveau Zafira pourrait bien changer cette manière, dénuée d’émotion, d’aborder la question.

 

De l’émotion, justement, l’engin en suscite au moins une once. Et c’est déjà beaucoup. Les designers d’Opel ont en effet réussi à le rendre « sexy », toutes proportions gardées, en multipliant les artifices stylistiques sans pour autant verser dans l’outrance. Premièrement, la forme adoptée est à la fois douce et harmonieuse, marquée par une immense pare-brise très incliné et, en contraste, un vitrage latéral plutôt réduit pour un monospace. L’aspect « camionnette » est ainsi atténué, à un point inégalé dans cette catégorie automobile, à l’exception de l’atypique Ford S-Max. Le coup de crayon final fait le reste, de l’épaulement qui prolonge les feux arrière aux bas des flancs creusés.

 

Opel-ZafiraTourer5

La palme, bien entendu, va à la face avant. Les prises d’air latérales se situent dans le prolongement des optiques, dans le sens inverse, et le tout prend la forme d’une très esthétique pointe de flèche. Voilà une jolie trouvaille visuelle, qui elle aussi infléchit le côté « armoire normande » d’un monospace. Tout en présentant une silhouette athlétique, le nouveau Zafira a du style, et de ces deux  faits tranche sur le commun de ses congénères. A commencer par l’actuel Zafira, qui, en comparaison, prend un méchant coup de vieux… Le jour et la nuit.

 

Sur le fond, le Zafira Tourer, selon l’appellation exacte, passe dans la catégorie supérieure, si l’on se réfère à ses mensurations. Opel annonce 4,66 m en longueur, une valeur qui place son monospace « en théorie » compact loin devant les Citroën Grand Picasso – 4,59 m -, Mazda 5 – idem -, Renault Grand Scénic – 4,56 m -, Peugeot 5008 – 4,53 m – et Ford Grand C-Max – 4,52 m –, pour ne citer qu’eux. Et après vérification, le Zafira « nouvelle formule » s’avère aussi long que le Renault Espace – le petit. Bref, on n’a plus affaire au même engin que précédemment, et il faut donc s’attendre à ce que les prix progressent en fonction. En gardant bien en tête, cependant, qu’Opel pratique une politique tarifaire concurrentielle, selon une règle solidement établie. A vérifier lorsque lesdits tarifs seront communiqués.

 

Opel-ZafiraTourer3

Ces mensurations, en toute logique, laissent présager un volume habitable en rapport. Avec un empattement qui s’étend sur 2,76 m, c’est heureux, direz-vous… Ce faisant, Opel profite de l’occasion pour modifier la modularité des places de second rang. Aux oubliettes la banquette de l’actuelle mouture, place à trois sièges individuels repliables, lesquels coulissent séparément sur 21 cm. Tout ça en série. En option, ou selon les finitions, Opel propose le système dit Lounge, qui permet d’allonger la course des sièges latéraux de 7 cm,  en rabaissant le dossier du siège du milieu puis en le faisant pivoter. Lesdits sièges peuvent aussi de se déplacer latéralement, sur 5 cm. Enfin, la rangée du fond est livrée en série, et de manière très classique, les deux sièges s’escamotent sous le plancher du coffre. Puisqu’on en parle, la capacité de chargement de ce dernier atteint la valeur record de 710 litres en configuration cinq places. Juste pour votre faire une petite idée de l’ampleur du phénomène, le volume de la malle du « petit » Espace déjà cité  - même taille que le Zafira Tourer, pour rappel - se contente de 650 litres. Un ange passe.

 

Opel-ZafiraTourer7

 

Pour se déplacer, enfin, le Zafira Tourer fait appel à cinq moteurs, trois diesels et deux essence. Il s’agit, dans le premier cas, des trois variantes du même quatre-cylindres 2.0 CDTI, décliné sous les puissances suivantes : 110, 130 et 165 ch. Des mécaniques connues, car utilisées par les Astra et Insignia. Opel opère de même avec les motorisations essence, en déclinant son quatre-cylindres 1.4 turbo sous les puissances respectives de 120 et 140 ch. Pour terminer, le constructeur annonce, quelques mois après la commercialisation du véhicule, des motorisations essence plus musclées « d’une génération totalement inédite » selon les termes du communiqué de presse.

 

Le Zafira Tourer sera dévoilé au salon de Francfort, à la fin du mois de septembre, puis commercialisé dans le foulée. A noter, l’actuelle mouture – 4,47 m en longueur, pour sa part – sera maintenue au catalogue, au moins un temps. Histoire de dédoubler l’offre. Ca se défend…

 

Opel-ZafiraTourer6

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 15:08

Mercedes SLS Roadster 03

L’inspiratrice, la fameuse 300 SL des années 50 à ailes de mouette avait eu une déclinaison roadster, aux portes plus conventionnelles ? Il ne pouvait en être autrement pour sa descendante moderne, la SLS…

 

Voilà, c’est presque fait. Le coupé SLS à ailes de mouette aura, comme attendu, sa variante roadster… comme la « Gullwing » de 1954 fut secondée par une décapotable trois ans plus tard.

 

Le roadster SLS, comme son lointain ancêtre, renoncera bien évidemment aux fameuses ailes de mouette du coupé, et aura droit, comme lui, à une très traditionnelle capote en toile. Il sera officiellement lancé au prochain salon de Francfort, à l’automne, mais sa mise au point est en cours de finalisation. Mercedes en a déjà dévoilé les premières images. Encore très légèrement camouflée (logo, phares et feux arrière), juste pour se faire désirer…

Mercedes SLS Roadster 04

Contrairement à ce qu’on pouvait craindre, le poids de la coque du roadster est quasiment le même que pour le coupé (243 contre 240 kg). Ce qui permet de préserver intégralement les performances délivrées par le V8 6.2 atmosphérique à carter sec de 571 chevaux, toujours assisté par une boîte automatique à double embrayage à sept rapports : soit une vitesse de pointe… bridée à 317 km/h !

Mercedes SLS Roadster 08

On a hâte d’être déjà à la rentrée, pour vous faire profiter de l’essai de la belle.

En attendant, avec la complicité de notre confrère Motors TV, vous reprendrez bien en vidéo un peu de sensations à bord de la bête, le coupé SLS AMG ?

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 13:38

Porsche Panamera diesel 06

Plus ça va, et plus l’ex-exclusive marque de voitures de sport se banalise. Pour le meilleur ? Ou pour le pire ?

 

On ne va pas vous refaire la litanie complète. Mais quand même… Jadis constructeur de voitures de sports très exclusives, de très haut niveau, Porsche rentre de plus en plus dans le rang, et se fond dans le paysage des constructeurs généralistes.

 

Ça avait commencé avec le Cayenne. Mais il y avait le jumeau démocratique Volkswagen (comme son nom l’indique) Touareg pour faire le job. Au moins le SUV de luxe de la marque allemande au cheval cabré pouvait-il se prévaloir de motorisations essence exclusives et de haut niveau de performance, histoire de préserver sa spécificité. Jusqu’à l’apparition de motorisations diesel en provenance en droite ligne de la banque d’organes du groupe VW…

Porsche Panamera diesel 04

Ça avait continué avec une Porsche –presque- familiale à quatre places et quatre portes, la Panamera. Et arrive aujourd’hui ce qui devait arriver : une Panamera diesel ! Un « petit » V6 3.0 repris du Cayenne, mais en réalité d’origine Audi. Fort quand même de 250 chevaux (soit un poil plus que dans… l’Audi A8 du même métal), le minimum syndical s’agissant d’une grosse et lourde auto à prétention plus ou moins sportive… Il est question d’un 0 à 100 km/h effectué en 6,8 secondes, et d’une vitesse de pointe de 242 km/h, ce qui n’est guère glorieux en soi, ni remarquable, s’agissant d’une Porsche. 

 Porsche Panamera diesel 08

En réalité l’argument principal dont peut se prévaloir cette Porsche diesel, c’est une très basse consommation (6,3 l/100… à condition d’avoir le pied super léger et d’oublier qu’on est au volant d’une… Porsche ?). Et accessoirement de faire baisser la moyenne du cycle européen de la marque, tous modèles confondus. On en reste… confondus.

Porsche Panamera diesel 05

Pour parvenir à cette consommation théoriquement très basse, avec à la clé une autonomie revendique de 1 200 km et des émission de CO2 de167 g/km (malus contenu à 750 €, contre 1 600 € pour une Panamera 6 cylindres essence 3,6 litres de 300 ch, et près de 10 l/100), tous les moyens ont été utilisés : pneus Michelin à faible résistance au roulement (en option), système stop & start, boîte Tiptronic 8 rapports, et deux roues motrices seulement –propulsion, heureusement !-

Porsche Panamera diesel 03

Tiens, puisqu’on y pense, il ne reste plus qu’à envisager une Porsche traction avant… mais ça sera sans doute la prochaine étape. Gageons que les responsables de la marque y ont déjà pensé… Le prix de l’économie espérée au pied de la pompe à mazout, et de l’abjuration des grands principes de la marque ? 82 558 €. Quand même !

 

PS qui n'a rien à voir... Quoique ?


Récemment, certains beaux esprits ont cru bon d'épingler un candidat à la prochaine élection présidentielle au prétexte qu'on l'a vu sortir avec un grand sourire d'une Panamera... essence (une type S), ce qui ne serait pas très "socialiste".

 

Mais être socialiste (encore qu'il faudrait définir exactement ce que c'est, et c'est une autre question, qui dépasse largement le cadre de ce site consacré à l'auto), est-ce souhaiter le nivellement par le bas, que tout le monde (et notamment le petit peuple d'en bas) roule en voiturettes à pédales ?

Porsche DSK 01Porsche DSK 02

Nous ne le pensons pas : à nos yeux, le "socialisme", ce n'est pas "ça", c'est-à-dire une caricature de "socialisme", complaisamment diffusée par les adversaires dudit candidat, dont les initiales ne sont pas PDK (Porsche Doppelkupplung, une boîte robotisée à double embrayage), mais DSK (une espèce de socialiste à double embrayage, ou à géométrie variable ?) Allez savoir...

Porsche DSK 04Porsche DSK 03

C'est oublier qu'en d'autres temps, un certain Président "de droite" (en tout cas pas de gauche !), qui plus tard a laissé son nom à la voie express rive droite de Paris, le long de la Seine, ne détestait pas l'automobile, bien loin de là.


Les jours de cérémonie officielle, il roulait en Citroën SM décapotable de parade, carrossée par Chapron. Les autres jours, il n'hésitait pas à prendre le volant de sa voiture personnelle. Une... Porsche. Une 356 SC gris anthracite à sellerie cuir cognac, avec laquelle il se faisait un malin plaisir de semer son escorte motocycliste ! La cigarette au bec ?


Au fond, un homme politique -qu'il soit de droite ou de gauche- qui aime la belle auto, ne peut pas vraiment être tout à fait mauvais, non ?

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