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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 17:32

Nous vous en avions parlé il y a quelque mois, alors qu'elle n'était que pure spéculation. Depuis, l'A7 est devenue réalité. La voilà qui débarque sous sa forme définitive, en bouchant, par la même occasion, l'un des rares trous qui perforaient la gamme Audi. Laquelle affiche désormais complet avec ce coupé 4 portes taille XXL. Revue de détails.


 

A7 statique AV

 

  Et voilà, c’est fait. L’Audi A7 débarquera sur le marché français au début du mois de novembre et se posera, dès lors, en concurrente directe des Mercedes CLS – la seconde génération est attendue sous peu – et Porsche Panamera. Deux fois plus chère que la seconde, l’Aston Martin Rapide est de ce fait exclue de la liste, même si elle répond point par point aux définitions de l’espèce automobile ici représentée. Lesquelles se résument à une forme très particulière, qui associe une ligne de toit fuyante – à la manière d’un coupé, donc – à une carrosserie de grande berline dotée pour sa part de quatre-portes. Le tout est, dans le même mouvement, plus bas qu’à l’ordinaire pour une voiture de cette classe. C’est Mercedes qui, il y a cinq ans et avec la CLS, créa de toute pièce ce sous-genre, en jouant, d’ailleurs, la partie en solitaire pendant un bon moment.  Les émules susmentionnées sont en effet récentes, preuve que Mercedes avait vu juste, en dépit du scepticisme général rencontré à l’époque.

 

A7 3-4 AR 2

La foire d’empoigne ne fait que commencer. BMW entre dans la danse, lui qui vient d’annoncer la production en série d’un grand coupé 4 portes étroitement dérivé du concept-car Gran Coupe Concept – voir nos archives. Le modèle définitif est attendu dans un peu plus d’un an, et répondra à l’appellation Série 6 Gran Coupe. Mieux encore, d’insistantes rumeurs prêtent à Citroën l’intention de lancer un modèle fortement inspiré de l’étude dite Métropolis – nos archives, toujours -, lequel, entre parenthèses, se situerait au-dessus de l’actuelle C6.Bref, nous ne sommes qu’au début de l’histoire, en précisant que le tableau ne serait pas complet sans signaler l’existence de l’Audi A5 Sportback. Cette dernière évolue un cran en dessous – par la taille, s’entend – des autos citées et, partant de là, reste toute seule sur son créneau. Cela ne devrait pas durer.

 

A7 profil

Le décor planté, venons-en à l’A7. Et autant commencer par les fondamentaux que sont les dimensions de la voiture. Cette Audi, donc, mesure 4,97 m en longueur, 1,91 m en largeur et 1,42 m en hauteur, et le premier commentaire qui vient à l’esprit est qu’il s’agit là d’un bien beau bébé. Aussi imposant que la Panamera, pour tout dire, qui fait valoir la même valeur en longueur. Est-ce le fruit du hasard ? On peut en douter, car une chose est sûre, face à l’A7, la Porsche va souffrir, étant rappelé que les deux marques font partie du même groupe. De fait, et il faut bien le reconnaître, la nouvelle venue est plus jolie à regarder, elle qui fait siens les canons de la marque en les magnifiant. Le tout donne une silhouette svelte, sobre et racée, loin des rondeurs sans grâce de la Panamera.

 

A7 coffre

 

Pour en finir avec les mensurations, Audi ne fournit pas, pour l’heure, la mesure de l’empattement, mais il fait s’attendre à un volume habitable généreux. Les premières photos, d’ailleurs, en témoignent. A ce sujet, notez que l’A7 accueille quatre passagers, comme le pratiquent ses rivales. Le coffre atteint, de son côté, la valeur record, pour la catégorie, de 535 dm3 – 445, pour la Panamera – et s’agrandit en rabattant la banquette, elle-même fractionnée en deux parties inégales. Et, histoire de ne pas faire les choses à moitié, l’ouvrant dudit coffre est un hayon. Pas besoin de faire un dessin, l’A7 a le sens pratique, une vertu peu partagée par ses camarades de jeu. Audi joue sur tous les tableaux, et rajoute une grosse louche  du côté de ses propres fondamentaux. Une qualité de fabrication venue d’ailleurs et un équipement high-tech dernier cri, pour les citer. Nous n’allons pas tout détailler, mais, à titre d’exemple, les passagers pourront connecter à Internet, via Bluetooth, tout appareil portable dédié, sans fil bien sûr. Tout est dit.

 

A7 PDB

Pour se déplacer, l’A7 débutera sa carrière en ne faisant appel qu’à des V6. Deux essence et deux diesels. Injection directe de rigueur pour les premiers, l’offre se composant d’un 2.8 de 204 ch et d’un 3.0 de 300 ch, pour sa part suralimenté par un compresseur. Du côté des diesels, un 3.0 TDI décline deux variantes de 245 et 204 ch, ce dernier limitant ses émissions de CO2 à 139 g/km. Pas de malus, donc, et comme par hasard, Audi insiste lourdement là-dessus. On le comprend, remarquez, car cette valeur tient du miracle au regard du poids de la voiture, soit, au bas mot, un peu moins de 1 700 kg. De fait, contrairement à l’A8, la structure est en acier, et seuls les ouvrants, hayon y compris, sont en aluminium. En ce qui concerne les transmissions, pour terminer, la répartition des taches est simple. Les deux « petits » V6 n’entraînent que les roues avant et sont associés à la boîte à variation continue CVT dite Multitronic. Les deux « gros » tirent la transmission intégrale Quattro, revue pour l’occasion, et font cause commune avec la célèbre boîte robotisée à 7 rapports du groupe VW, baptisée S-Tronic chez Audi.

 

A7 action 1

Voilà pour les présentations, en concluant que ce n’est pas avec ça que l’A7 viendra inquiéter la Panamera quand celle-ci s’arme de ses deux V8. Pour rappel, il existe depuis peu une Panamera 4 équipé du V6 3.6 de… 300 ch lui aussi. Pas de chance, Audi prépare simultanément une S7 et une RS7, le première étant très probablement – pas de certitudes, à l’heure où sont écrites ces lignes – animée par le V8 4.2 de la récente RS5, fort de 450 ch. Une broutille à côté de ce que propose la seconde, que l’on devrait découvrir sur le stand de la marque à l’occasion du Mondial. S’agiteront en effet sous son capot 580 ch tirés du V10 5.2 aimablement fourni par la Lamborghini Gallardo. La Panamera Turbo et ses 500 maigrelets chevaux apprécieront le geste. Un jour, il faudra nous expliquer comment ça marche, le groupe Volkswagen.

 

A7 portes ouvertes

 

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 15:55

Les grands monospaces n’ont plus trop la cote, mais ce n’est ce genre de considération qui retient le groupe Volkswagen. Pour preuve, le Sharan a un descendant, et ce dernier, histoire d’en rajouter une louche, occupe plus de place. Il a lui aussi droit à son clone, l’Alhambra siglé Seat pour le nommer.

Sharan AV

A l’heure où Renault parle d’abandonner l’Espace à un bien triste sort – rien n’est encore décidé, selon certaines rumeurs -, Volkswagen fait comme si de rien n’était. Comme si le marché des grands monospaces ne retrécissait pas de manière inquiétante. Et voilà le Sharan refait de A à Z et du sol au plafond.

 

En clair, il s’agit bel et bien d’une nouvelle génération et non pas d’un simple restylage. Pour preuve, l’engin prend 22 cm en longueur – 4,85 m au total -, s’élargit de 9 cm – 1,90 m – et raccourcit de 1,2 cm en hauteur – 1,72 m. L’empattement, quant à lui, frise les 3 mètres à 8 cm près, et le tout additionné donne un joli bébé en mesure d’attirer l’attention des familles en quête de grands espaces intérieurs. D’après ce qu’on nous en avons jugé au récent salon de Genève, elles ne seront pas déçues.

 

L’intérieur, cela va de soi, s’aménage au gré des envies du propriétaire des lieux. A titre d’exemple, les fauteuils séparés de la seconde rangée - au nombre de deux ou trois selon les versions et haut perchés quel que soit le cas - coulissent sur 16 cm et s’escamotent en un seul geste, après les avoir dévérouillés, sous le plancher si le besoin d’agrandir la capacité de chargement se fait ressentir. Laquelle atteint 711 dm3 en configuration cinq places et à hauteur du cache-bagages. Enfin et en  ce qui concerne la troisième rangée de sièges, proposée en option, Volkswagen précise que deux adultes pourront y prendre place sans souffrir le martyre, l’immense empattement aidant. Dans tous les cas, on y accédera facilement en raison de la très généreuse ouverture des portes arrière coulissantes – électriques à partir du second niveau de finition.

Sharan profil portes

Ce monospace qui ne fait pas semblant sera emmené par quatre moteurs, soit deux essence et deux diesels. Les deux premiers, dits 2.0 TSI, font appel à un turbo ainsi qu’à l’injection directe, et libèrent respectivement 150 et 200 ch. Côté « mazout », les deux incontournables variantes de 140 et 170 ch du quatre-cylindres 2.0 TDI sont bien sûr de la partie. A noter, ces quatre motorisations pourront être associées à l’excellentissime boîte robotisée DSG à sept rapports. La commercialisation est annoncée fin septembre, à des prix qui débuteront aux alentours de 30 000 €.

Alhambra AV

Comptez 2 000 € de moins, environ, pour le clone du Sharan, plus connu sous le nom d’Alhambra. L’espagnol sera en effet commercialisé dans le même temps, mais à des prix moindres à finitions équivalentes. Sans pour autant bénéficier d’un équipement moins riche, ce qu’il nous faudra tout de même vérifier le moment venu. Sur le plan physique, l’Alhambra se distingue par sa calandre plus expressive et du côté des moteurs, le 2.0 TSI de 200 ch ne devrait pas être de la partie. Pour le reste... c’est du pareil au même !

Alhambra AR

 

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 18:30

Opel Meriva 2 1

Quand Opel fait table rase du passé, il n’y va pas avec le dos de la cuiller. Il fallait bien ça pour relancer la carrière de ce monospace de poche, plus le petit truc qui fera couler des hectolitres d’encre : des portes arrière à ouverture antagoniste, la chose n’est, de fait, pas banale.

Il y a bien longtemps, on appelait ça des « portes suicide ». Parce qu’elles avaient la fâcheuse tendance à s’ouvrir à grande allure, et à éjecter le malheureux passager qui paressait, le coude à la portière… D’où cette qualification morbide et l’abandon du procédé sur la production en grande série dès le début des années 60.


Et jusqu’à l’apparition du nouveau Meriva en ce début d’année 2010, lequel remet au goût du jour les ouvrants arrière antagonistes. Une première depuis des lustres, donc, sur un modèle courant. L’idée, au demeurant, n’est pas forcément idiote s’agissant d’un monospace, le véhicule à vivre par excellence. Et partant de cette définition, censé faciliter l’accès à son bord.

La portière coulissante est, à ce sujet, la solution la plus usitée, mais reste coûteuse à produire. Raison pour laquelle on la voit rarement sur les petits modèles, à l’exception de la Peugeot 1007, dont on connaît le retentissant succès commercial.

Opel Meriva 2 3

Opel, pour sa part, fait simple, en plaçant les charnières sur les montants arrière. Les portières, du coup, s’ouvrent quasiment à l’équerre – 84 ° très exactement -, et ce faisant, les passagers arrière prennent place sans se contorsionner, le passage entre le montant central et l’arche de roue étant totalement libre.

Opel Meriva 2 4

Inutile de faire un dessin, il est également plus aisé d’attacher un siège-bébé et le bébé qui va avec dans ces conditions. Et pour empêcher toute personne en délicatesse avec la vie de passer à l’acte, lesdites portières se verrouillent automatiquement dès 4 km/h. Opel a pensé à tout…

Opel Meriva 2 5

Pour le reste et d’après ce que nous en avons jugé de visu à Genève, le Meriva fait valoir un volume habitable très généreux aux regards de ses mensurations. Non précisées, hélas, dans le dossier de presse – une donnée de base, pourtant… - étant entendu que le nouveau Meriva est un peu plus long que l’ancien, pour atteindre 4,04 m. Et comme il se doit, cet habitacle est modulable. Grosso modo, les trois sièges séparés coulissent indépendamment les uns des autres, et les deux latéraux se déplacent en diagonale après avoir escamoté celui du milieu. On passe dès lors de cinq à quatre places. Le principe est connu, notamment sur le Zafira du même constructeur, mais encore peu courant dans le segment des petits monospaces, en série sur toute la gamme qui plus est.

Mieux, Opel perfectionne la formule. L’assise et le dossier de chaque siège se rabattent dans le même mouvement, et l’opération ne demande qu’un seul geste.

Opel Meriva 2 2

Le Meriva « new look » - plutôt réussi, en l’occurrence – sera commercialisé en juin prochain, avec quatre motorisations sous son capot. Trois essence et un diesel, soit, dans le premier cas un quatre-cylindres 1.4 décliné en trois variantes, atmosphérique pour la première et turbocompressée pour les deux suivantes. Ce qui donne respectivement 100, 120 et 140 ch. Le diesel, de son côté, est un quatre-cylindres 1.3 CDTi de 75 ch. Les « mazouts » plus puissants viendront plus tard, en septembre prochain.

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 20:54

3 4 av stat g image photo leader

C’est la fête à la Polo en ce moment. D’un côté, la GTi, et de l’autre, une déclinaison baroudeuse baptisée CrossPolo. Pas mal, pour un début d’année, pas mal pour une « voiture de l’année 2010 ».


La première, donc, reçoit le fameux quatre-cylindres 1.4 TSi, lequel mélange pêle-mêle faible cylindrée, turbo soutenu par un compresseur et forte puissance. 180 ch, en l’occurrence, sous le capot de cette Polo « de course », accompagnés par 250 Nm de couple. Tout de même…

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Une belle mécanique, ma foi, réputée pour sa sobriété, ce qui ne gâche rien. Pour le reste, la petite fourmi a droit à tous les attributs qui font d’une GTi une GTi, des doubles sorties d’échappement à la grille de calandre en nids d’abeille. Le tout repose sur des jantes des 17 pouces, et l’autobloquant électronique XDS, attribué d’office à toutes les sportives du groupe, ressemble à s’y méprendre à l’habituelle cerise sur le gâteau.

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A l’intérieur, les sièges à carreaux rappelleront quelques bons souvenirs aux premiers adeptes de la Golf GTI d’il y a… quarante et quelques années. Comme le temps passe…

Changement de ton, et de décor, avec la CrossPolo.  La garde au sol s’élève de 15 mm, des protections en plastique mettent en évidence un certain goût pour l’aventure et le protège-carter chromé est de rigueur. Cette déclinaison a bien sûr droit à ses jantes spécifiques.

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Pas de transmission intégrale, toutefois – c’eût été trop beau… - et ce faisant, l’aventure se limitera au coin des chemins. La CrossPolo sera animée par toutes motorisations à l’œuvre sous le capot de la Polo, exceptés les diverses variantes du quatre-cylindres 1.2 TDi et le 1.4 TSi de 180 ch susmentionné. Seule la carrosserie cinq-portes est concernée.

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 18:37

Volkswagen Touareg 2 3

Le premier Touareg a été un beau succès pour Volkswagen. Le Touareg deuxième génération va s’attacher à faire aussi bien, tout en quittant la catégorie poids lourd pour se faire plus écolo-compatible.


Le Touareg a huit ans déjà, il était donc temps de lui trouver un remplaçant. Changer bien sûr, mais sans trop changer quand même, pour assurer la continuité du succès.

 

Volkswagen Touareg 2 4

Côté continuité, si le nouveau Touareg arbore des galbes plus musclés et plus dessinés, l’habitacle reste hyper classique, mais aussi toujours aussi soigneusement réalisé, dans l’esprit luxueux de son prédécesseur. Il embarquera, bien entendu, toutes les dernières technologies en vogue, notamment une aide au stationnement via quatre caméras, pas moins, une climatisation quatre zones, une suspension pneumatique. Et une boîte automatique à huit rapports pour seconder les moteurs, parmi lesquelles une motorisation hybride associant un V6 TSI essence à compresseur titrant 333 chevaux à un moteur électrique de 52 ch.

 

Volkswagen Touareg 2 2

Les performances risquent bien d’être de premier choix, d’autant plus que le Touareg 2 a perdu la bagatelle de 200 kilos par rapport à son aîné ! Cette version hybride se contenterait de 8,2 l/100 seulement, et limiterait ses émissions de C02 à 193 g/km, soit un malus contenu à 750 €.

 

Et il n’étonnera personne qu’à Genève, le nouveau Touareg de VW côtoiera le… nouveau Porsche Cayenne, son frère jumeau, comme la précédente génération. 

2011-porsche-cayenne.jpg

En attendant sa découverte de visu, il faut se contenter des maigres informations fournies par Porsche. Lequel pratique le secret-défense avec autant de célérité qu’un premier ministre français. Mais moins efficacement, semble-t-il, puisque quelques photos « non officielles », dues à nos confrères de « worldcarfans.com » circulent ici et là. Premier constat, donc, le Cayenne nouveau cru paraît nettement plus stylé que le précédent. La remarque vaut, en particulier, pour la poupe et ses longs feux étirés.

Côté mécanique, le Cayenne devrait garder l’actuel V6 diesel de 240 ch et récupérer l’ensemble des motorisations de la Panamera. Les V6 3.6 de 300 ch et V8 4.8 de 400 ch, plus le même V8 pour le coup turbocompressé et porté à 500 ch, pour les citer. Une motorisation hybride sera également de la partie. Il s’agit du même dispositif qui équipe le nouveau Volkswagen Touareg – un V6 turbo de 333 ch est associé à un moteur électrique de 46 ch - étant entendu que ces deux-là ont de nombreux points en commun. Il est également question d’une boîte robotisée à double embrayage et huit rapports. Plus de détails dès notre retour de Genève, en fin de semaine prochaine.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 20:30

Porsche 911 Turbo S 01

Ça n’arrête jamais chez Porsche. Chaque nouveau modèle qui pointe son nez est plus puissant que le précédent.  Ainsi la Turbo S, qui devient ainsi la plus puissante… de toutes les 911.

Après la Turbo, voilà qu’arrive en mai prochain la Turbo S, qui revendique 30 chevaux de plus, soit 530 au total. Autant que la 997 GT2 ! Avec en prime la bagatelle de 700 Nm de couple… Pour faire passer tout ça au sol, la Turbo S embarque une transmission intégrale, secondée par une boîte PDK à 7 rapports. 

Porsche 911 Turbo S 02

Elle bénéficie également du système PTV, un dispositif de silent-blocks actifs destinés à réduire les vibrations moteur et surtout les effets de couple indésirables, combiné à un différentiel autobloquant et à un freinage ciblé sur chaque roue pour accroître l’agilité. Sans compter des freins céramique de série derrière de grandes roues de 19 pouces, copieusement chaussées, on s’en doute.

Porsche 911 Turbo S 04

Les performances sont évidemment de tout premier choix : une vitesse maxi de 315 km/h, 10,8 secondes pour passer de 0 à… 200 km/h, tandis que le classique 0 à 100 est abattu en 3,3 secondes ! De quoi largement tenir en respect une Ferrari 458 Italia ou une Lamborghini Gallardo LP560-4 par exemple. Et le tout pour une consommation presque indécente tellement elle est basse : 11,4 l/100 en moyenne !

Porsche 911 Turbo S 03

Les tarifs sont évidemment à la hauteur, stratosphérique, des prétentions habituelles de Porsche : 175 132 € pour la version coupé, et 186 194 € pour le cabriolet. Pas de quoi faire de l’ombre à la roturière Nissan GT-R… plus de deux fois moins chère !

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 13:06

A8 04

Vous savez quoi ? L’actuelle grande Audi, fatale rivale des BMW Série 7 et autres Mercedes Classe S, de génération en génération, est, et reste l’une des meilleures voitures du monde. Même si tout le monde ne le sait pas.

D’abord, l’Audi A8, comme ses consoeurs et néanmoins rivales, n’est pas réservée à tout le monde, prix élitiste oblige… Ensuite, malgré tous les efforts de la marque, pilotée en sous-main par le talentueux Ferdinand Piëch, l’un des tous meilleurs capitaines d’industrie de ce temps, une Audi A8, ça reste –fatalitas, fatalitas- dans l’ombre des référence incontournables que sont… suivez mon regard !

 

A8 03

Et alors ? L’actuelle A8, malgré ses immenses qualités, a fait son temps. Ainsi va la vie… Voici donc une nouvelle… Audi A8. Meilleure ? Certainement. Mais quoi ? Marginalement. Forcément… Comment pourrait-elle être tellement différente, en rupture avec l’actuel modèle ? Puisque l’actuel modèle est déjà le nec plus ultra ? Alors la nouvelle Audi A8 sera « plus ». «  Plus dynamique, plus sportive, plus raffinée, plus luxueuse, plus tout »…

 

A8 05

On pourra toujours gloser sur l’évolution (mesurée) du style, évidemment plus moderne, plus au goût du jour. Sur le raffinement extrême de l’habitacle (mais on ne fait pas, à cet égard, de révolution tous les jours…). Sur l’intégration des toutes dernières technologies, au service de la sécurité, de la sonorisation digne d’une salle de concert, et de l’incontournable multimedia…

 

A8 08

La technologie Space Frame (structure en aluminium) progresse encore avec un gain de poids de 20%, une valeur énorme compte tenu des raffinements embarqués, et l’aérodynamisme progresse encore, si il est possible…

 

Et puis côté mécanique, le progrès… progresse, évidemment. Les moteurs seront à la fois plus puissants et plus sobres. Progrès oblige… 22% en moins en consommation (9,5 l/100 en moyenne) sur le V8 essence, qui grimpe pourtant à 372 chevaux, tandis que le V8 4.2 TDI  gagne 24 chevaux, tout en abaissant sa consommation à 7,6 l/100. Et le reste à l’avenant…Tandis que la vieille boïte auto 6 rapports est remplacée par une nouvelle Tiptronic 8. Et bien entendu, culture de marque oblige, la transmission Quattro sera encore une fois de la partie.

 

A8 06

Alors la nouvelle A8, meilleure que l’actuelle ? Evidemment, loi de l’évolution oblige. Mais réellement différente ? Pas tant que ça. Parce qu’il est si difficile de faire mieux que bien, et de renouveler le genre. Fatalitas, fatalitas !

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 15:57


La Sport Classic, c’est une 911 moderne, mijotée à la sauce à l’ancienne, mélange de RS 2.7, de Speedser et de 993 biturbo. Quelques unes des meilleures 911 d’antan. Collector !

 

La « 9-11 », éternelle jeune fille, a beau ne jamais finir d’évoluer et de se moderniser, pour toujours plus de performances, de facilité, de fiabilité, de sobriété. Il y aura toujours d’incorrigibles nostalgiques de la plus sportive des Carrera des origines, celle qui rugit, qui feule, qui se dresse comme un cheval sauvage, qui fait se dresser les poils sur les bras quand elle part en glisse : la fameuse RS 2,7 litres à queue de canard de 1973 (dont nous venions de vous livrer l’essai nostalgie dans nos pages rétro) ! Elle, oui, mais pas seulement elle…


 

A ces incorrigibles, la maison Porsche fait aujourd’hui un cadeau, un collector, évidemment limité (à 250 exemplaires), sans quoi ce ne serait pas un cadeau, ni un collector : la 911 Sport Classic.

 


 

Une 911 moderne, bien évidemment (type 997/2), mais gréée comme une ancienne. La seule, la vraie, la bonne… Aileron arrière type « queue de canard », jantes « Fuchs » de 19 pouces laquées noir, façon RS 2.7,  toit à double bossage en référence à la Speedster des années 80, voie arrière élargie de 4,4 centimètres, bouclier avant type circuit plus agressif, châssis surbaissé, freinage céramique de série, suspension active, différentiel à glissement limité, double bande adhésive rappelant les fameuses « Gulf » de compétition. Une option « usine » permet par ailleurs de porter la puissance du moderne flat-six à injection directe à 408 chevaux, une valeur identique à l’ancienne biturbo type 993…

 


L’habitacle n’a pas été oublié, avec des sièges sport et des contre-portes habillés de cuir tressé, et tableau de bord revêtu de cuir naturel.

 

Cadeau dans le cadeau : un trolley en aluminium, un polo et une casquette siglés, un modèle réduit de la bête, à poser sur sa table de nuit pour s’endormir en faisant de beaux rêves. Pour un prix tout doux : 203 716 €. Enfin doux comme un rêve éveillé… Ou un cauchemar, comme on voudra !

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 17:20


La nouvelle GT3 (type 997 2e génération) ne vous suffit pas ? Trop de compromis, pas assez affûtée à votre goût ? Pas de problème, Porsche a ce qu’il vous faut en magasin !

 

Chez Porsche, c’est une tradition. Presque aussi vieille que la… 911 ! La RS, c’est la version « ultimate », sans le moindre compromis. Aucun…

La 911 Type 997 à peine vient-elle d’être renouvelée (435 ch sur les seules roues arrière), que voilà sa version « for track only ». Accessoirement, cette nouvelle RS est une base d’homologation pour la compétition, mais ça va de soi…

Une RS, c’est quoi ? D’abord, on vire (presque) tout ce qui est inutile à bord (sièges arrière, climatisation) pour ramener le poids de la bête à 1 370 kg. Ensuite on raccourcit les rapports de transmission, on abaisse la caisse, on élargit les voies, on équipe les jantes de pneumatiques majorés (245/35 ZR 19 à l’avant, 325/30 ZR 19 à l’arrière !), on élargit les ailes pour faire passer tout ça. On adopte un nouvel aileron arrière extra large en fibres de carbone posé sur de gros supports réglables en aluminium pour augmenter l’appui, on en profite pour modifier la face avant et la jupe arrière dotée d’une double sortie d’échappement centrale en titane, tant qu’on y est.

 

Côté mécanique, on ne fait pas le détail : la puissance du flat six (doté d’une suspension dynamique spécifique) est portée à 450 chevaux, soit la jolie puissance spécifique pour un moteur à aspiration naturelle de 118 ch/litre.

Le 0 à 100 est donné pour 4 secondes, la vitesse de pointe pour 310 km/h. Côté châssis, cette supersport adopte pour la première fois le système PASM (gestion active de la suspension) des versions plus « sages » de la 911. Espérons qu’il soit réellement totalement déconnectable, ce qui n’est toujours pas le cas actuellement…

Cette nouvelle 911 GT3 RS sera commercialisée à partir de janvier prochain pour la coquette somme de 147 624 €. Mais rien n’est trop beau, ni trop cher, pour les puristes !

 

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 15:06


Ça n’est pas une surprise, puisque c’est la règle depuis plus d’une trentaine d’années : à chaque nouvelle évolution de la 911, sa nouvelle version Turbo. Ça dure depuis 1974, et il n’y avait pas de raison que ça change…
La 911 type 997 version GT3 millésimée 2009/2010 a peine vient-elle d’évoluer, que c’est au tour de la Turbo de bénéficier de sa petite remise à jour.

Sur le plan esthétique, les retouches sont à peine visibles : entrées d’air très légèrement retouchées à l’avant, feux redessinés intégrant des éléments à diodes, un nouvel aileron, d’une surface plus imposante, mais à simple étage… Pas de quoi faire trop vieillir l’actuelle version.


Côté mécanique en revanche, la nouvelle Turbo reçoit un tout nouveau flat-six 3,8 litres, toujours suralimenté par deux turbos, mais à injection directe, comme les « petites » 911. Et cette fois la Turbo atteint la barre symbolique des 500 chevaux (au lieu de 480 jusqu’ici), qui va lui permettre d’abattre un 0 à 100 en 3,4 secondes et une vitesse de pointe de 312 km/h. A condition d’opter pour le Pack Sport Chrono Turbo, qui offre un overboost permettant de pousser temporairement le couple de 650 à 700 Nm. Et surtout pour la boîte PDK à double embrayage et sept rapports, alternative enfin disponible en alternative à la décevante Tiptronic automatique à convertisseur… On pourra également lui ajouter en option un différentiel actif agissant sur les roues arrière, bien que la Turbo soit, comme d’habitude, une transmission intégrale.


La commercialisation interviendra en novembre, en versions coupé et cabriolet, dans la foulée du Salon de Francfort où elle sera officiellement présentée.
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Auto Panorama, C'est Qui ?

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auto panorama, c'est quoi ?


Auto Panorama est un nouveau site d’information de l’actualité automobile, réalisé et dirigé par un essayeur spécialisé qui a exercé ses talents pendant plus de vingt ans dans les rédactions les plus prestigieuses (l’Automobile Magazine, l’Auto Journal, VSD et beaucoup d’autres).

" Eh oui, vingt ans déjà que je lime le bitume sur toutes les routes et les circuits du monde, au volant de toutes les voitures de production, de sport et même de compétition...
Aujourd’hui, j’ouvre avec vous un nouveau chapitre, sur internet cette fois, toujours avec la même rigueur, toujours avec la même passion, malgré ces temps difficiles. Mais tant qu’il y aura des hommes pour aimer voitures…
Ici, vous trouverez tous les derniers essais, toutes les nouveautés, les concept cars, tout ce qui fait une actualité riche, foisonnante, passionnante…
Alors, vous montez avec moi ? "


Jean-Michel Cravy

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