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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 18:17

  Skoda intègre une familiale compacte à sa gamme, ce n’est pas trop tôt, laquelle débutera sa carrière européenne en fin d’année. Son nom : Rapid.

Par Jean Bourquin

Skoda-Rapid-4 

Entre autres curiosités pour un constructeur qui se veut « populaire », Skoda n’avait pas, jusqu’alors, de familiale compacte en magasin. L’espèce automobile la plus répandue, et de ce fait la plus profitable, pour situer le débat. De fait, entre la Fabia et l’Octavia, il y avait comme un gros trou qui faisait tache dans le décor.

 

Manifestement, les hautes autorités de la marque ont pris conscience du problème, certes bien tardivement. Ce faisant, un premier concept-car, dit MissionL, découvert au salon de Francfort de l’automne dernier annonçait la couleur, sans qu’à l’époque on en sache plus sur le modèle de série qu’il était censé préfigurer. On se doutait bien que la nouvelle Skoda garderait plus ou moins cette forme et ce style, mais c’est à peu près tout. Quant à son nom, il ne restait qu’à spéculer en laissant parler son imagination, l’appellation « Popular » tenant la corde auprès de bon nombre de nos érudits confrères – il y eut une Skoda Popular en des temps immémoriaux.

 

Skoda-Rapid-1Le concept-car MissionL.

 

Raté. La nouvelle venue s’appelle Rapid, selon le communiqué officiel. En revanche, les commentateurs avaient raison quand ils subodoraient qu’elle ne différerait guère de l’étude MissionL. Premièrement, la Rapid adopte la carrosserie quatre-portes du concept-car, ce qui change du commun dans cette catégorie. A voir quel accueil lui réservera la clientèle européenne, assez portée sur le hayon il faut bien le dire, étant précisé que la Skoda sera, dans le même temps, produite et commercialisée en Chine. Là bas, on ne jure que par les voitures tricorps, plus statutaires paraît-il. Comme quoi tout s’explique.

 

Rebelote en ce qui concerne le style. Skoda reconduit le concept-car MissionL tel quel, à quelques détails près, lequel se distinguait de la masse par son extrême dépouillement. D’aucuns ont cru y voir les caractéristiques premières d’une voiture « low cost », dessinée à l’économie et donc sans recherche autrement dit, mais nous nous garderons bien de les suivre sur ce terrain hasardeux. Notamment parce que sobriété rime souvent avec élégance, et c’est encore le cas ici. La Rapid, avec son faux air de Superb ayant rétréci au lavage, présente des traits fins et ne manque pas, partant de là, de prestance, la carrosserie tricorps aidant. Dans tous les cas, elle tranche sur la concurrence, et c’est tout ce qui compte.

 

Skoda-Rapid-2

Pour le ramage, le mystère reste entier. Plateforme, contenu technique, moteurs : Skoda maintient le « secret défense » sur tous ces sujets somme toutes secondaires, comme s’il lui fallait faire durer le suspense. La suite au prochain épisode donc.

 

Une seule certitude à cette heure, la Rapid sera dévoilée au Mondial de Paris cet automne et commercialisée dans la foulée. A des prix que l’on dit très compétitifs. La théorie du « low cost » serait-elle fondée ?

 

Skoda-Rapid-3


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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 19:59

Audi possède l’art de tout changer, jusqu’au moindre boulon, sans que cela se voit. De fait, la nouvelle A3 ressemble à sa devancière, et pourtant ce n’est plus du tout la même voiture.

Par Jean Bourquin

 

Audi-A3-3 

Le style Audi est figé depuis longtemps, et au vu des résultats commerciaux de la marque, il n’y a pas de raison que cela change. Partant de ce principe, la nouvelle A3 garde l’apparence de sa devancière, à se demander s’il ne s’agit pas d’un restylage certes un peu plus sévère qu’à l’habitude. Car il y a quand même des différences, comme les phares affinés, les antibrouillard désormais plats, les feux arrière qui s’étirent loin sur le hayon, les rétroviseurs dits en « porte drapeau » ou encore la lunette arrière plus étroite. Le risque de confondre la nouvelle avec l’ancienne est donc inexistant, mais bon, c’est clair, on reste dans le même univers. Une impression visuelle encore renforcée par le fait que d’une A3 à l’autre, l’encombrement ne bouge pas d’un poil. Compter 4,24 m en longueur en ce qui concerne la carrosserie trois-portes, comme au précédent épisode.

 

Audi-A3-5

Au bilan, ce parti-pris conservateur, totalement assumé, peut lasser, surtout au moment même où la sous-catégorie des familiales dites « premium » se renouvelle à marche forcée. De fait, l’A3 « new look », si l’on ose dire, va se confronter aux nouvelles BMW Série 1 et Mercedes Classe A, du gros calibre autrement dit auquel vient s’ajouter une Volvo V40 fraichement débarquée sur le marché. En clair, ce manque d’audace stylistique peut s’avérer contre-productif face à une concurrence qui, elle, se montre moins timorée sur le sujet. Encore qu’il s’agit d’une Audi, une marque qui n’a aucune peine à trouver des clients ces derniers temps. Et il faut bien le reconnaître, cette nouvelle A3 est tout de même très agréable à regarder. Le style, tout en retenue, supporte aisément toutes les comparaisons.

 

Audi-A3-4

Ce cadre posé, c’est bel et bien d’une nouvelle génération dont nous parlons, qui pour le coup repose sur une plate-forme inédite. Une plate-forme dite modulaire, dont certains éléments resteront les mêmes d’un modèle concerné à l’autre, à commencer par la position du moteur, identique qu’il s’agisse d’un essence ou d’un diesel. Seuls les voies et l’empattement varieront, et puisqu’on en parle, l’empattement de l’A3 s’allonge de 23 mm, au plus grand profit de l’habitabilité aux places arrière, du moins le suppose-t-on. Le gros défaut de ce modèle serait ainsi corrigé, et ce ne serait pas un luxe.

 

Audi-A3-6

A l’intérieur, l’habitué de la marque ne sera pas dépaysé. Tout a été refait, bien sûr, mais là encore on est en terrain connu. Comme à l’habitude, le traité est sobre et sans fioritures, en précisant que sur ce dernier point, Audi a poussé le bouchon aussi loin que possible. Avec l’apparition pour la première fois sur ce modèle du système MMI – une seule commande donne accès aux différentes fonctions, via un écran -, le nombre de boutons et de touches en tout genre se réduit au strict nécessaire, d’où une ergonomie simplifiée à l’extrême. Ledit écran se rétracte dans la planche de bord et se révèle très fin – 11 mm d’épaisseur, pas plus. D’une génération à l’autre, enfin, le pédalier est reculé et le siège plus bas, avec à la clef une position de conduite plus chargée de « feeling » selon toutes les apparences. L’A3 est censée privilégier les sensations de conduite, ce dont personne ne se plaindra. A vérifier, bien sûr.

 

Audi-A3-7

L’A3 débutera sa carrière avec trois moteurs, deux essence et un diesel. Des mécaniques connues, puisqu’il s’agit, d’un côté, des 1.4 et 1.8 TFSI libérant respectivement 122 et 180 ch, et, de l’autre, du 2.0 TDI de 143 ch. D’autres larons viendront par la suite, dont le récent 1.4 TFSI de 140 ch qui n’utilise que deux de ses quatre cylindres à faible charge. La boîte robotisée à double embrayage S Tronic sera disponible d’entrée de jeu sur le 1.8 TFSI, et la transmission quattro, sans laquelle une Audi ne serait pas vraiment une Audi, est annoncée avant la fin de l’année.

 

Audi-A3-9

La nouvelle A3 sera commercialisée en septembre prochain, à des prix à cette heure non déterminés.

 

Audi-A3-1

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 13:21

Mercedes Classe A 02La future Classe A, qui tourne résolument le dos au concept « mini-monospace » de l’ancienne génération, recevra entre autres motorisations, un diesel 1.5 de 109 ch… Renault ! Une petite révolution…

 

La nouvelle Mercedes Classe A, officiellement présentée au dernier Salon de Genève, et qui sera lancée en septembre prochain, tourne largement le dos au concept qui avait présidé aux deux précédentes générations. Fini le principe du « mini-monospace » au format citadin, haut perché sur son plancher sandwich. Place à une petite berline compacte (4,29 m de long, qui la mettent directement en rivalité avec une Audi A3 ou une BMW Série 1) de conception nettement plus conventionnelle. Ce qui s’appelle rentrer dans le rang…

Mercedes Classe A 01

Mais cette nouvelle Classe A n’abdique pas toute ambition, bien au contraire, avec son long capot qui lui confère une belle allure sportive. Et puis surtout, sous ce long capot, on trouvera une petite surprise… à la française ! En effet, aux côtés des motorisations « by Daimler Benz » qui animeront naturellement la nouvelle venue à son lancement, on trouvera ultérieurement en entrée de gamme un diesel 1.5 de 109 chevaux « made by… Renault » !

 

Mercedes Classe A 03Cette unité, fabriquée à l’usine Renault de Valladolid, en Espagne, sera ensuite envoyée à Rastatt, en Allemagne, pour y être attelée sous le capot de la Classe A à une transmission manuelle à 6 rapports. Ce qui lui permettra de revendiquer, avec l’aide d’un stop & start, des consommations très basses, et des émissions de CO2 de 99 g/km seulement, ce qui vaudra à cette version un bonus écolo de 100 €. C’est surtout bon pour abaisser la moyenne générale du constructeur allemand, toutes gammes confondues…

 

 

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 11:25

Porsche Boxster 2012 04Non, ce n’est pas un restyling. Oui, c’est bien une toute nouvelle génération de Boxster qui sera dévoilée à Genève. On ne change pas une formule gagnante, n’est-ce-pas ?

 

Cette troisième génération de Boxster ressemble à la seconde, apparue en 2004, qui ressemblait à la première, née en 1996… Une formule gagnante à l’époque, que ce roadster biplace à moteur central, qui sauva alors une marque enfermée dans la monoculture de la 911. Et qui n’a cessé d’assurer sa prospérité, au point d’avoir été à deux doigts de racheter… Volkswagen, rien que ça !

Porsche Boxster 2012 05

Il faut dire que le Boxster avait été utile un retour aux sources, dans la lignée du Spyder 550 qui s’était rendu célèbre sur la route de Salinas. Mais ceci est une autre histoire. L’autre avantage, c’est que ce roadster forcément édoniste, qui permet de rouler les cheveux au vent, s’était positionné comme la moins chère des Porsche, les tarifs de la grande sœur s’étant envolés à des hauteurs inaccessibles.

Porsche Boxster 2012 03

Voilà donc le troisième opus de ce Boxster, dévoilé comme il se doit au Salon de Genève, le salon qui annonce toujours le printemps et donne des envies de liberté. Globalement, la silhouette reste bien dans l’esprit des précédentes versions (l’esprit conservateur n’étant pas un vain mot, s’agissant de Porsche) mais dans une exécution sensiblement plus virile, et profondément revue (empattement allongé d’une dizaine de centimètres, voies élargies, allègement général (poids contenu à un peu plus de 1 300 kg) qui n’est pas sans rappeler la mythique supercar Carrera GT.

 

Naturellement, point de V10 dérivé de la compétition dans le dos des occupants, mais un très classique 6 cylindres boxer, retravaillé pour l’occasion. Tandis que sur la version de base la cylindrée est abaissée de 2,9 à 2,7 litres, la puissance, au contraire, progresse de 245 à 265 chevaux. Avec des consommations abaissées de 15 %, ce qui ne gâte rien. La Boxster S nouvelle manière, quant à elle, conserve son 6 cylindres en version 3,2 litres, et gagne 5 chevaux, pour culminer à 315 ch. Ça commence à faire… Et ça lui permet de revendiquer un 0 à 100 km/h en 4,8 secondes avec la boîte PDK à double embrayage qui sera proposée en option.

Porsche Boxster 2012 01

Ce nouveau Boxster pourra recevoir, comme sa grande sœur la 911, le pack Sport Chrono, et pour la première fois, une suspension dynamique de la transmission (des supports moteur dotés de deux lois de flexibilité, souple en ville, affermie à l’attaque), et d’un différentiel actif pour améliorer dynamisme et efficacité.

Porsche Boxster 2012 06

Naturellement, l’habitacle est entièrement nouveau, plus sobre et moins torturé que précédemment, mais en même temps plus convenu. La finition semble en tout cas parfaitement irréprochable.

 

Voilà en tout cas Porsche en mesure de reprendre la main tout en haut d’une catégorie qui compte, entre autres, des Audi TT RS, Nissan 370 Z, Mercedes SLK et autres BMW Z4. En haut, parce que d’habitude, les tarifs sont hautains, avec un prix de base démarrant à 49 372 €, tandis que le Boxster S s’offrira à 60 435 €. Hors toute option naturellement... Vous imaginiez quoi ?

Porsche Boxster 2012 02

Vous connaissez le dicton, revisité par Porsche ? En avril, découvre toi d’un fil… Pas grave : à autopanorama.info on se sacrifiera volontiers pour vous raconter nos sensations, volant en mains. Quitte à attraper un rhume de cerveau...

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 12:07

  Pas d’Audi A6 sans sa déclinaison baroudeuse Allroad. C’est écrit comme sur du papier à musique, sous une formule inchangée. Un grand classique attendu car apprécié.

Par Jean Bourquin

Audi-Allroad-8 

 

Il y a des choses qui, comme ça, sont immuables. Gravées dans le marbre. Ainsi donc, après la berline apparue l’an dernier suivie par le break quelques mois plus tard, voici la déclinaison « Indiana Jones » de ce dernier. C’est de l’Audi A6 dont nous parlons et de sa dernière mouture en date, qui donne maintenant naissance à sa variante Allroad. Il s’agit, de fait, de la troisième génération de ce modèle à part dans la gamme Audi, sans surprise comme nous le verrons par la suite mais attendu. Pour une raison simple. Dans ce sous-genre automobile, celui des breaks surélevés taillés pour la pampa, l’Allroad fait référence. C’est même la valeur étalon, et ce n’est pas faire injure au Volvo XC70, pour lequel j’ai beaucoup de considération, que de dire cela. En toute franchise, l’A6 Allroad est mon Audi préférée, car elle a un petit quelque chose qui la rend très attachante. Sa tenue vestimentaire siglée Timberland, bien sûr, mais aussi ses solutions techniques – transmission 4x4 Torsen, suspension pneumatique – qui en font une voiture unique en son genre.

 

Audi-Allroad-2

En elle-même, la nouvelle A6 Allroad présente, fort logiquement et à quelques millimètres supplémentaires près, les mêmes mensurations que le break A6 dit Avant. Soit 4,94 m en longueur, 1,90 m en largeur et 1,47 m en hauteur. L’empattement s’étend, lui, sur 2,91 m, et le tout donne un beau bébé à peine plus imposant que le précédent exemplaire, mais nettement plus habitable – 2,83 m pour l’empattement de l’actuelle Allroad. Dans le même temps, et grâce à l’usage intensif de matériaux de construction légers, l’aluminium en particulier, le véhicule perd du poids par rapport à son prédécesseur, à raison de 70 kg nous dit Audi. On avoisine donc, selon les motorisations, les 1 800 kg en moyenne. Cela reste lourd, mais c’est aussi la loi du genre en raison des solutions techniques embarquées. Sans parler des moteurs : que des V6 ! Nous en reparlerons.

 

Audi-Allroad-4

Sur le plan physique, l’Allroad se distingue de l’A6 Avant par ses attributs indispensables pour ce genre automobile. A savoir les protections des bas de caisse et les élargisseurs de passages de roue en plastique noir, auxquels s’ajoutent les plaques anti-encastrement en acier inoxydable. L’Allroad a droit, en parallèle, à une calandre en fanons de baleine qui lui est spécifique. Superbe. A l’arrière, les deux sorties d’échappement sont aplaties. Voilà pour l’essentiel.

 

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La garde au sol est bien sûr surélevée, et en plus elle varie grâce à la suspension pneumatique, reconduite comme il se doit. Et c’est heureux, car la chose fait partie de l’ADN du modèle, comme nous l’avons dit. La variation s’effectue sur 6 cm et porte la garde au sol au maximum à 19 cm. L’amortissement piloté est bien sûr de la partie, comme au précédent épisode. De ce côté-là, rien ne change, donc, et la transmission 4x4 de type Torsen appelle le même commentaire. Pour rappel, ce dispositif mécanique offre une motricité exceptionnelle, et c’est encore ce qui se fait de mieux en matière de transmission intégrale. Equipée des pneus adéquats, l’Allroad se montre plus efficace qu’attendu dans les passages tout-terrain difficiles, et plus généralement, son assurance sur les surfaces précaires entraîne le respect. Son succès commercial – cette Audi domine la catégorie de la tête et des épaules – a des raisons objectives. La nouvelle génération ne devrait pas déroger aux deux règles. Pour bien faire, et ça c’est nouveau, Audi ajoute – en option… - un système de répartition du couple entre les roues avant dit quattro Sport, histoire de rendre la voiture plus agile en freinant, en virage, la roue en appui.

 

Audi-Allroad-9

Pour se déplacer, enfin, l’engin fait appel à quatre V6, un essence et trois diesels. Dans le premier cas, il s’agit du 3.0 TFSI à injection directe et compresseur déjà à l’œuvre sur la précédente mouture. Sa puissance passe de 290 à 310 ch, et les performances sont en rapport – 5,9 sec. pour passer de 0 à 100 km/h. Audi donne une consommation limitée à 8,9 l/100 km. Les trois diesels, pour leur part, sont trois variantes du bien connu 3.0 TDI, dont les puissances s’élèvent respectivement à 204, 245 et 313 ch. La dernière déclinaison, c’est à noter, vient d’intégrer la gamme Audi et se signale par ses deux turbos. Ce diesel de course est associé à une boîte automatique à huit rapports, alors que les trois autres moteurs, y compris l’essence donc, font cause commune avec une boîte robotisée à sept rapports.

 

Audi-Allroad-1

Pour le reste, à savoir l’équipement, sachez qu’Audi ne lésine pas sur tout ce qui se fait de plus raffiné en la matière. Nous n’allons pas tout énumérer, ce serait trop long, et nous en reparlerons donc plus en détail lors de l’essai.

 

L’Audi A6 Allroad sera commercialisée au printemps prochain. Compter 56 440 € en entrée de gamme.

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 17:38

  Opel débarque à son tour sur le marché des SUV compacts, avec la réplique européenne du nouveau Buick Encore dévoilé ces jours-ci à Detroit. Son nom : Mokka. Fort de café ?

 

Opel-Mokka-1

  Nous sommes de ceux qui apprécient leur expresso du matin serré. A l’italienne. Ce parallèle avec la gastronomie n’est pas fortuit, car il se trouve, voyez-vous, que le Mokka préparé par Opel l’est, serré. Comprimé, devrions-nous dire, sachant que ce SUV atteint tout juste 4,28 m en longueur. L’engin est donc un peu plus petit que ses cibles attitrées que sont le Mitsubishi ASX et ses futurs clones français, les Citroën C4 Aircross et Peugeot 4008, sans oublier l’incontournable Nissan Qashqai. Le fait aurait-il une incidence sur son volume habitable ? C’est à voir. Toujours est-il qu’Opel annonce une capacité de chargement du coffre très généreuse pour la catégorie, de l’ordre de 533 litres. Les SUV susmentionnés sont, de ce côté là, nettement moins avantagés.

 

Opel-Mokka-2

Pour le style, le Mokka répond point par point aux canons de la marque en vigueur, du moins en ce qui concerne la partie avant, ce qui lui donne un petit air de Zafira Tourer en miniature. La comparaison avec le nouveau monospace de la gamme Opel, que nous n’avons pas encore eu le loisir d’essayer, est flatteuse, car ce dernier est loin d’être laid. Les flancs sculptés en forme de virgule et la poupe très travaillée font le reste. Les protections en plastique noir sont bien sûr de rigueur. A noter : le Mokka reposera exclusivement sur des roues de 18 pouces, General Motors souhaitant apporter le moins de modifications possibles entre l’américain Buick Encore et sa déclinaison européenne, notamment pour les réglages de suspension. Un plus indéniable pour l’esthétique, mais à l’heure où il faudra changer les pneus…

 

Opel-Mokka-3

Puisqu’on parle des suspensions, et la question se posant à chaque fois que l’on évoque un SUV d’origine américaine, Opel n’a pas pris la peine de préciser leur composition exacte. Nul ne doute, dans tous les cas, que l’on a affaire à un engin moderne, c’est-à-dire formé d’une structure autoporteuse et de roues indépendantes… On en sait plus, en revanche, sur les transmissions proposées, 4x2 ou 4x4 au choix et fort classiquement pour l’espèce. Aux roues avant dans le premier cas, le dispositif intégral faisant quant à lui appel une répartition variable de la force motrice entre les deux essieux. L’énergie, enfin, est fournie par trois motorisations, deux essence et un diesel. Des moteurs connus dans la gamme Opel, puisqu’il s’agit, d’un côté, des quatre-cylindres 1.6 de 115 ch et 1.4 Turbo de 140 ch, et, de l’autre, du quatre-cylindres 1.7 CDTi de 130 ch, dont le couple culmine à 300 Nm. Les deux derniers sont associés à des boîtes de vitesses à six rapports, mécanique ou automatique au choix.

 

Le Mokka sera commercialisé dans le courant du dernier trimestre 2012, à des prix que nous supposons attractifs selon une saine tradition chez Opel.

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 13:25

Volkswagen lance à son tour un break tout-chemin basé sur la Passat, déguisé en fonction. Surélevé comme il se doit, mais dans des proportions très modestes. La transmission 4x4 est au choix.

 

VW-Passat-Alltrack-3

 

Les breaks tout-chemin, que l’on range par commodité parmi les SUV, ont longtemps composé une famille peu nombreuse et marginale, en terme de ventes s’entend. Il semble bien qu’en ce qui les concerne, les temps changent. Cette sous-espèce automobile est, de fait, en voie de prolifération. Pour preuve, et tout de suite après la 508 RXh, que Peugeot commercialisera sous peu, voici la Volkswagen Passat dite Alltrack. Laquelle fait siennes, fort logiquement, les lois du genre.

 

Premier élément incontournable, la panoplie façon « Indiana Jones ». Les protections en plastique noir des passages de roues sont bien sûr de rigueur, alors que les bas de caisse de portières sont surlignés, eux, par des baguettes en acier inoxydable. Les panneaux qui camouflent les soubassements avant et arrière font appel au même matériau. Un classique parmi les classiques, auquel Volkswagen ajoute une grille de bouclier et des jantes spécifique à ce modèle. Les barres de toit sont livrées en série.

 

VW-Passat-Alltrack-7
Dans le même mouvement, le constructeur élargit les angles ventraux, d’attaque et de fuite de la Passat Alltrack. L’auto ne pouvait décemment garder ceux du break courant, guère appropriés à sa vocation « tout-terrain ». Volkswagen donne, partant de là, respectivement 12,8, 16 et 13,6 degrés, des valeurs peu élevées y compris pour cette famille automobile. A titre de comparaison, l’angle d’attaque de l’Audi A4 Allroad s’ouvre à 18 degrés. La garde au sol réhaussée, l’autre élément incontournable pour un break taillé pour l’aventure, appelle le même commentaire, sachant qu’elle atteint tout juste 16,5 cm – 18 cm pour l’Audi. Conclusion, la Passat Alltrack s’accorde le minimum syndical dans sa fonction première.

 

VW-Passat-Alltrack-5
Raison pour laquelle la transmission intégrale, alias 4Motion chez Volkswagen, n’es pas proposée en série sur les deux déclinaisons emmenées par les motorisations les moins puissantes parmi les quatre retenues. Soit le 1.8 TSI de 160 ch pour l’essence et le 2.0 TDI de 140 ch pour le diesel, qui équipent par conséquent les variantes 4x2 de la Passat Alltrack. Pas de panique, la clientèle qui ne jure que par les quatre roues motrices peut toujours piocher dans la liste des options. Ou alors se tourner vers les deux autres motorisations proposées, les 2.0 TSI de 210 ch et 2.0 TDI de 170 ch pour les nommer, lesquelles sont associées d’entrée de jeu à la transmission 4x4, avec la boîte robotisée DSG en paquet cadeau. C’est à prendre comme tel, ou à laisser.

 

VW-Passat-Alltrack-1

Ces choses dites, Volkswagen n’est pas à un paradoxe près. La transmission 4Motion – répartition variable de la force motrice entre les deux essieux, avec prépondérance sur l’avant en conduite courante -, c’est à savoir, est en ici livrée avec le dispositif Off-road emprunté aux 4x4 Tiguan et Touareg. Pour rappel, l’article retient un système automatique de retenue de la vitesse en descente – pente à 10 degrés minimum - ainsi qu’un blocage du différentiel central électroniqu. Par ailleurs, il retarde l’intervention de l’ABS sur sol meuble, bloque l’un des rapports de la boîte DSG et rend l’accélérateur plus sensible. Ce faisant, la Passat Alltrack apparaît comme le break tout-chemin le mieux outillé pour la pratique 4x4. De quoi regretter l’absence d’une garde au sol plus généreuse…

 

La Passat Alltrack sera commercialisée à la fin du premier trimestre 2012, à des prix à ce jour indéterminés.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 15:39

L’A5 subit un restylage qui la conforme au nouveaux canons maison. Audi profite de l’occasion pour remanier sa gamme de motorisations.

 

Audi-A52011-2

Pour l’élégante Audi A5, vient l’heure du restylage. D’aucuns diront qu’une beauté de cette stature n’en a pas vraiment besoin, mais il y a désormais la nouvelle identité visuelle de la marque à faire respecter. Laquelle se caractérise essentiellement par des optiques à la fois étirées et très géométriques, une signature étrennée l’an dernier par l’A7. Après la nouvelle A6, c’est au tour de l’A5, sous ses trois carrosseries – berline, coupé et cabriolet –, de s’y conformer.

 

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A ces phares très travaillés, s’ajoute une calandre redessinée, qui se distingue de la précédente par ses deux coins supérieurs désormais arrondis. Un détail à la limite du message subliminal, mais le tout additionné, en incluant le bouclier plus ciselé, accentue la prestance naturelle du modèle. A l’arrière, seule l’organisation intérieure des feux est remaniée. Bref, ce restylage ne bouleverse pas la donne, mais il permet de distinguer sans aucun difficulté l’ancienne A5 de la nouvelle.

 

Audi-A52011-4

Audi profite de l’occasion pour revoir deux ou trois petites choses d’ordre mécanique. Premièrement, l’A5 reçoit désormais une direction à assistance électrique, dans le but louable de réduire autant que possible la consommation. Reste à savoir quelles sensations de conduite l’article délivrera, une question qui se pose irrémédiablement dès que l’on évoque ce type d’assistance. Réponse dès les premiers essais.

 

Audi-A52011-1

Deuxièmement, Audi s’est penché sur le cas de certains moteurs, à commencer par le quatre-cylindres essence 1.8 TFSI turbo-compressé qui compose l’entrée de gamme. Entre autres curiosités, celui-ci ajoute à son injection directe une injection indirecte – plus de détails au moment des essais -, avec à la clef des consommations qui laissent rêveur le commentateur. Compter 5,7 l/100 km en cycle mixte, contre 7,1 l/100 km pour l’actuelle mouture. La puissance passe dans le même mouvement de 160 à 170 ch.

 

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Pour le reste, le 2.0 TDI gagne 7 ch dans l’affaire – 177 au total – et le V6 3.0 TDI décline désormais deux variantes de respectivement 204 et 245 ch. Enfin, le V6 essence 3.2 de 265 ch part à la retraite pour être remplacé par un V6 3.0 qui reçoit l’appui d’un compresseur, pour une puissance portée à 272 ch. La S5 fait sien ce même moteur, fort pour le coup de 333 ch. Voilà pour l’essentiel. Commercialisation dans la foulée du salon de Francfort.

 

Audi-A52011-6

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 18:51

La Porsche 911 sera encore là dans 50 ans, et elle aura toujours la même forme. Inutile, donc, d’épiloguer sur le présupposé conformisme de Porsche, qui ne fait qu’interpéter le même thème d’une génération à l’autre. En changeant la partition à chaque fois, à l’image de cette nouvelle mouture dite 991. En clair, cette 911 n’a plus rien à voir avec la précédente, mais elle reste une 911. Toujours aussi magique, et c’est bien là l’essentiel.

 

Porsche-911-1

On ne va pas refaire ici l’histoire de la 911. Il ne manque pas de livres pour ça, et on peut raisonnablement supposer que les lecteurs d’Autopanorama connaissent déjà un bout sur le sujet. Alors nous irons à l’essentiel, en disant que la voiture que l’on pourra admirer dans quinze jours à Francfort n’est pas le résultat d’un restylage. La question se pose pourtant car il faut bien reconnaître que sur le plan du style, il peut y avoir matière à confusion. Vue de face, seuls les connaisseurs feront la différence avec la précédente 911, à se demander à quoi peuvent bien servir des designers payés par Porsche. En fait, ces braves gens ont concentré leurs efforts sur la partie arrière, pour le coup totalement redessinée. Grosso modo, les feux sont plus longs et plus fins, et le capot est la fois plus large et plus aplati. Franchement, ce n’est pas laid. Bref, ce conservatisme esthétique pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un énième restylage de la 911 type 997 – la génération en cours. Eh bien non, ce n’est pas le cas. Porsche a tout refait du sol au plafond, en ne gardant que les fondamentaux, à savoir la forme de la voiture, l’emplacement de la mécanique derrière les roues arrière et la disposition a plat du moteur. Ca, ça ne changera jamais – manquerait plus que ça ! -, et ça va durer encore quelques décennies comme ça.

 

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Une nouvelle génération, donc, pour le coup baptisée « type 991 ». La 911 profite de l’occasion pour s’allonger, de 6 cm par souci de précision, ce qui devient une habitude à chaque renouvellement du modèle. Résultat, le mythe atteint désormais 4,49 m en longueur, en rappelant au passage que la première 911, celles des années 60, mesurait 4,16 m. Jusqu’où ira cette inflation de centimètres pour les générations futures, nul ne le sait, mais on pourrait quand même suggérer à Porsche de s’arrêter là. Une 911 trop grosse, est-ce encore une 911 ? Ces choses dites, l’information la plus importante concernant la nouvelle mouture se rapporte à l’empattement, lequel prend pas moins de 10 cm dans l’affaire. Il s’étend désormais sur 2,45 m. Tant mieux pour l’habitabilité – encore qu’on s’en moque un peu considérant la nature de l’auto – et plus encore pour l’assise routière de la voiture. Tout l’intérêt de la chose est là bien évidemment.

 

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Dans le même temps, la 911 s’allège, de 45 kg selon le constucteur. Lequel a totalement repensé la structure sans lésiner sur l’aluminium, sans que l’usage intensif de ce matériau ne nuise à la rigidité de la voiture, accrue toujours d’après la même source. Ce dont personne ne doute. Porsche, bien sûr, ne s’arrête pas là. Et d’annoncer que la 911 profite d’un nouvel essieu arrière, en oubliant en passage d’indiquer quelle solution est employée, et d’une assistance de direction électrique. Allons bon… Ce n’est pas que nous sommes réfractaires à cette technique, qui a pour principal défaut son manque de « feedback » plus ou moins prononcé selon les constructeurs, mais nous nous demandons tout de même ce qu’elle peut donner sur une voiture comme la 911. A vérifier, dès que possible, volant en mains. Pour rester dans le même registre, la 911 pourra recevoir en option un amortissement pneumatique – une première pour ce modèle – directement emprunté au 4x4 Cayenne, le lot intégrant un contrôle actif du roulis. Tout porte à croire que la nouvelle 911 n’aura guère besoin de ce genre d’artifice, mais pour gagner quelques dixièmes de seconde en virage, l’article peut s’avérer utile… Avis aux amateurs.

 

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On le sait, la 911 décline une large palette de variantes allant des modèles courants jusqu’aux plus extrémistes. Ce sera bien sûr le cas avec cette 991, mais l’histoire débutera très classiquement avec les modèles de base, si l’on ose dire, en attendant la suite. Seront donc lancées en premier sur le marché, début décembre, les Carrera et Carrera S. La première troque son actuel « six à plat » 3.6 de 345 ch par un 3.4 plus puissant de 5 ch – 350 au total, pour qui aurait raté les cours de calcul… Le couple, lui, perd 10 Nm dans l’affaire, pour se limiter à 380 Nm. Pour mémoire, l’injection directe est de rigueur, et le système Stop & Start aidant – de série s’il vous plaît - la 911 Carrera se contente désormais de 8,2 l/100 km en cycle mixte quand elle s’équipe de la boîte robotisée PDK à sept rapports. Par rapport à l’actuelle version, 1,6 l/100 km est ainsi économisé. Sans commentaire. Et les performances dans tout ça ? En ne tenant compte que du « 0 à 100 km/h », on reste dans les mêmes eaux d’une génération à l’autre, la nouvelle génération gagnant tout juste 1/10eme de seconde, toujours avec cette transmission PDK – soit 4,6 sec. désormais.

 

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La Carrera S, de son côté, garde son 3.8, porté à 400 ch contre 15 de moins au précédent épisode. Les mêmes causes – injection directe, Stop & Start, gestion moteur affinée, etc. – produisant les mêmes effets, cette variante de la 911 boit nettement moins qu’auparavant – 8,7 l/100 km avec la PDK, contre 10,1 aujourd’hui. Elle se montre également un peu plus véloce, mais pas de manière significative – 4,3 sec. pour passer de 0 à 100 km/h, contre 4,5 précédemment, considérant la PDK. Puisqu’on parle transmission, la boîte mécanique – consommations et performances non communiquées – retient désormais sept rapports. C’est nouveau.

 

Un mot, pour terminer, sur l’habitacle. Contrairement au style extérieur, celui-ci subit un lifting sévère, marqué par une console centrale nettement plus imposante que la précédente. Nous en reparlerons plus en détails le moment venu.

 

En Allemagne, les 911 Carrera et Carrera S réclameront respectivement 88 037 et 102 436 euros.

 

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 23:59

 

Mercedes fait le grand nettoyage, vire tout à la poubelle et renouvelle les plans de la maison. La maison en question, c’est le Classe B, qui reste un monospace, contrairement à la Classe A. Dans ce dernier cas, Mercedes a carrément rasé la maison… L’engin n’a, dès lors, plus rien à voir avec son prédécesseur. Tant mieux.

 

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Tout le monde peut se tromper. Même Mercedes. Pourtant, l’idée, au départ, était bonne. Elle consistait à placer le moteur en sandwich, entre deux planchers, quasiment sous les pieds des occupants avant. Pour une raison simple. Le procédé garantissait, on  le comprend aisément, un rapport encombrement/habitabilité très avantageux, la solution idéale pour produire un monospace de taille petite ou moyenne. Les Classes A et B ont été bâties ainsi, avant de mener des carrières commerciales plus qu’estimables. L’ennui, c’est que la structure sandwich est coûteuse à produire, et pour la rentabiliser, Mercedes aurait dû vendre encore plus de Classes A et B – 700 000 unités, tout de même, pour la seconde, en six ans d’existence. En d’autres termes, le constructeur a perdu de l’argent avec cette technique, dans des proportions que l’on dit sinon astronomiques, du moins conséquentes.

 

Pas question, évidemment, de renouveler l’expérience. Mercedes n’a fait ni une ni deux. La Classe A abandonne la forme monovolume pour se transformer en berline – voir nos archives – et la nouvelle formule du Classe B adopte une architecture classique. Il n’y a qu’un plancher, le moteur et la boîte sont disposés en travers, et les roues avant restent motrices. La dernière information a son importance, car il se murmure ici et là que la plate-forme des nouvelles Classes A et B – c’est là même, d’un véhicule à l’autre – devrait servir de base à une future berline compacte de la marque, également déclinée en break. Comme quoi la traction gagne du terrain chez Mercedes. En espérant que cela s’arrêtera là… Pour ses suspensions, enfin, l’engin fait appel à des McPherson triangulés à l’avant et à une solution multibras à l’arrière. C’est nouveau pour ce modèle, qui jusqu’alors disposait d’un essieu semi-rigide à cet endroit. Conclusion, Mercedes a tout repensé de A à Z.

 

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La remarque vaut bien sûr pour la forme de la voiture, à commencer par ses dimensions. Par rapport à son prédécesseur, le Classe B gagne 9 cm pour atteindre 4,36 m en longueur. Il se place, dès lors, à hauteur des Ford C-Max et Renault Scénic, soit les plus petits représentants de l’espèce dite des monospaces compacts. La largeur – 1,78 m - se tient dans la moyenne, plutôt basse au demeurant, de la catégorie, et c’est donc par sa hauteur que le Classe B se distingue désormais de ses congénères. D’une génération à l’autre, Mercedes lui a retiré 5 cm sous la toise, pour une valeur qui se limite 1,56 m. Résultat, cet engin est le plus bas des monospaces de son genre, et de loin.

 

Son constructeur l’a voulu ainsi, pour d’évidentes raisons aérodynamiques, avec à la clef un coefficient de pénétration dans l’air record. Soit un Cx de 0,26. Pour un monospace, c’est à se pincer pour y croire, en rappelant au passage que le Cx d’une berline aussi vertueuse que la Toyota Prius est de 0,25. Pas bon pour la concurrence – Cx de 0,30 pour le C-Max -, ça, car, on s’en doute, l’engin devrait faire valoir des consommations en rapport. Sur le plan esthétique, enfin, le Classe B prend du coup des allures de break, et les artifices stylistiques aidant, un rien tarabiscotés il faut reconnaître, le tout donne un monospace très agréable à regarder. Limite statutaire, comme il sied à une Mercedes.

 

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Et l’habitabilité, dans tout ça ? Après l’abandon de la structure sandwich, la question se pose, effectivement. Pas de chance, dans son communiqué, Mercedes donne toutes sortes de chiffres – l’assise des sièges abaissée de 8,6 cm, entre autres -, mais pas la mesure de l’empattement. Il faudra donc attendre les premiers essais pour se faire une petite idée de l’affaire, tout en précisant que le Classe B bénéficie d’une banquette qui coulisse sur 14 cm. Le volume du coffre varie dès lors de 488 à 666 litres, selon le constructeur. En comparaison, les C-Max et Scénic affichent respectivement 471 et 437 litres, étant rappelé que ni l’un ni l’autre n’ontt une banquette coulissante à disposition.

 

La disparition de la structure sandwich, dans tous les cas, est une vraie bonne nouvelle pour le conducteur. Cette solution induisait, en effet, une position de conduite assez inconfortable, l’écart entre le pédalier et le siège étant trop court. Ledit siège était, en sus, trop haut perché. Mercedes, nous l’avons signalé, a réglé le problème, et au bout du compte, le Classe B devrait offrir une position de conduite plus reposante, du moins l’espère-t-on. Pour le reste, ce monospace fait valoir un traité intérieur très clairement orienté « premium ». Le dessin de la planche de bord, en forme de vague, est sobre, l’ergonomie semble rationnelle et les premières photos laissent deviner un équipement d’une grande richesse.

 

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C’est le cas. Le Classe B embarque – le plus souvent en option, on imagine – une impressionnante batterie d’articles high tech généralement réservés aux catégories supérieures. Nous n’allons pas tout détailler, car il y en a trop, mais retenez que les occupants de la voiture pourront se connecter à Internet, avec lecture des informations sur l’écran central. A l’arrêt, utile précision. Les connaisseurs, pour terminer, auront noté la forme des aérateurs, ronds et partagés en quatre comme ceux qui ornent les planches de bord des SLS et SLK. Joli coup.

 

Les moteurs, eux aussi, n’échappent pas à la grande lessive. Il n’y a que du neuf, de l’inédit, à l’exception du quatre-cylindres diesel 2.0 CDI, alias 200 CDI, qui perd 4 chevaux au passage – il en reste 136. Pour rester au rayon « mazout », le Classe B étrenne un « petit » quatre-cylindres 1.8 qui libère 109 ch comme le précédent 180 CDI, lequel était toutefois plus fort en cylindrée – c’était une déclinaison du 2.0 déjà signalé. Il y a donc du « downsizing » dans l’air, avec à la clef des consommations et des émissions que l’on suppose avantageuses. Pas de chiffres, pour l’heure, à ce sujet, mais la présence d’un système Stop & Start, disponible sur toute la gamme, donne de précieuses indications. En ajoutant l’aérodynamique très travaillée, il faut s’attendre à quelques prouesses de la part de Mercedes.

 

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Les motorisations essence sortent du même tonneau, et pour le coup, celles-là, on ne les a encore jamais vues. Il s’agit, dans les faits, de deux variantes d’un même quatre-cylindres 1.6 faisant appel à l’injection directe et à un turbo, selon une pratique de plus en plus courante. Les puissances respectives atteignent 122 et 156 ch, et les couples, soit 200 et 250 Nm, se libèrent dès 1 250 tr/mn. Oui, vous avez bien lu, 1 250 tr/mn… Et c’est bien de moteurs essence dont on parle. Pour terminer, tous ces moteurs pourront être associés à une boîte robotisée à double embrayage retenant sept rapports. Une grande première chez Mercedes.

 

Le Classe B débutera sa carrière commerciale en novembre, à des prix non communiqués à la fin août.

 

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