Un an après un premier restylage, le Scénic fait à son tour sienne le nouvelle signature visuelle de la marque Renault. L'opération a lieu au moment même où Citroën dévoile le C4 Picasso 2, les hasards du calendrier sûrement... A cette occasion, une variante baroudeuse dite Xmod voit le jour.
Par Jean Bourquin
Dans un premier temps, Renault dévoile le SUV urbain Captur sous ses traits définitifs trois jours après que Peugeot ai fait de même avec la 2008. Puis vient le Scénic restylé une seconde fois en l'espace d'un an au moment même où Citroën s'apprête à lancer le C4 Picasso « phase 2 ». On ne sait s'il y a, entre ces faits, relation de cause à effet, mais il est permis de penser que les hasards du calendrier font bien les choses... Cette guéguerre franco-française, dans tous les cas, a le mérite de montrer à la face du monde que l'automobile tricolore a encore de la vitalité et les moyens de rebondir, contrairement à ce que lui prédisent bon nombre d'oiseaux de mauvais augure. Au prix d'une « casse sociale » qui s'annonce de grande ampleur, il est vrai, et de chaque côté. On peut le regretter, et même s'en offusquer partant du principe que ce ne sont pas les « fautifs » qui payent les pots cassés, mais tel n'est pas le propos d'Autopanorama. Fin de la parenthèse.
Le Scénic, pour en revenir à nos moutons habituels, adopte la désormais célèbre calandre « à moustaches » qui caractérise la nouvelle signature visuelle de la marque, ornée en son centre du logo hypertrophié de cette dernière. Les optiques qui l'encadrent conservent plus ou moins la même forme, ainsi que leurs sourcils, et la partie basse du bouclier est en toute logique totalement refaite. Le tout compose une face avant plus simple et plus franche que la précédente, avec à la clef une personnalité autrement plus marquée. Et c'est tant mieux pour le Scénic, qui doit dorénavant faire face à un nouveau C4 Picasso assez spectaculaire sur le plan esthétique et ce faisant, à même de lui donner un bon coup de vieux. Ce restylage, moins anecdotique que celui qu'a subi la voiture l'an dernier, a quelque chose de salutaire.
A l'intérieur, peu de changement, si ce n'est que le Scénic reçoit à son tour le dispositif multimédia R-Link étrenné par la Clio, commandé par une molette placée devant le levier de vitesses. Même remarque en ce qui concerne les motorisations, reconduites telles quelles sauf une. Renault remplace le quatre-cylindres essence 1.4 de 130 ch par un inédit 1.2 turbo développant la même puissance, lequel brûle du carburant en quantité nettement moindre d'après ses dires. De l'ordre d'un bon litre aux 100 km, ce qui n'est pas rien en effet.
L'information la plus notable, au final, se rapporte à l'apparition d'une variante « typée SUV » dite Xmod, rehaussée et parée du déguisement habituel – renfort des bas de caisse et des arches de roues en plastique noir, sabots de protection en métal à l''avant et à l'arrière, auxquels s'ajoutent une calandre et des boucliers spécifiques. Le Scénic Xmod est, toutefois, privé de transmission 4x4, contrairement à son aïeul des années 2000, alias RX4. A la place, Renault propose un contrôle de traction renforcé baptisé Extended Grip réglable selon trois modes. Le Scénic Xmod n'a droit qu'à un seul moteur, le diesel 1.6 dCi de 130 ch. Prix non communiqués, pour l'heure.
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