L’A5 subit un restylage qui la conforme au nouveaux canons maison. Audi profite de l’occasion pour remanier sa gamme de motorisations.
Pour l’élégante Audi A5, vient l’heure du restylage. D’aucuns diront qu’une beauté de cette stature n’en a pas vraiment besoin, mais il y a désormais la nouvelle identité visuelle de la marque à faire respecter. Laquelle se caractérise essentiellement par des optiques à la fois étirées et très géométriques, une signature étrennée l’an dernier par l’A7. Après la nouvelle A6, c’est au tour de l’A5, sous ses trois carrosseries – berline, coupé et cabriolet –, de s’y conformer.
A ces phares très travaillés, s’ajoute une calandre redessinée, qui se distingue de la précédente par ses deux coins supérieurs désormais arrondis. Un détail à la limite du message subliminal, mais le tout additionné, en incluant le bouclier plus ciselé, accentue la prestance naturelle du modèle. A l’arrière, seule l’organisation intérieure des feux est remaniée. Bref, ce restylage ne bouleverse pas la donne, mais il permet de distinguer sans aucun difficulté l’ancienne A5 de la nouvelle.
Audi profite de l’occasion pour revoir deux ou trois petites choses d’ordre mécanique. Premièrement, l’A5 reçoit désormais une direction à assistance électrique, dans le but louable de réduire autant que possible la consommation. Reste à savoir quelles sensations de conduite l’article délivrera, une question qui se pose irrémédiablement dès que l’on évoque ce type d’assistance. Réponse dès les premiers essais.
Deuxièmement, Audi s’est penché sur le cas de certains moteurs, à commencer par le quatre-cylindres essence 1.8 TFSI turbo-compressé qui compose l’entrée de gamme. Entre autres curiosités, celui-ci ajoute à son injection directe une injection indirecte – plus de détails au moment des essais -, avec à la clef des consommations qui laissent rêveur le commentateur. Compter 5,7 l/100 km en cycle mixte, contre 7,1 l/100 km pour l’actuelle mouture. La puissance passe dans le même mouvement de 160 à 170 ch.
Pour le reste, le 2.0 TDI gagne 7 ch dans l’affaire – 177 au total – et le V6 3.0 TDI décline désormais deux variantes de respectivement 204 et 245 ch. Enfin, le V6 essence 3.2 de 265 ch part à la retraite pour être remplacé par un V6 3.0 qui reçoit l’appui d’un compresseur, pour une puissance portée à 272 ch. La S5 fait sien ce même moteur, fort pour le coup de 333 ch. Voilà pour l’essentiel. Commercialisation dans la foulée du salon de Francfort.