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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 23:00



Quand le chat n’est plus là, les souris dansent. En fin de carrière, le Scénic deuxième génération avait cédé son éternelle place de leader à plus jeune que lui : le C4 Picasso. Mais son successeur arrive, avec la ferme intention de remettre les pendules à l’heure.
Premier étage de la fusée : d’abord le Grand Scénic. En attendant le Scénic, qui fera son apparition en septembre. Fini de rigoler !

Par Jean-Michel Cravy


Faut-il le rappeler ? C’est bien Renault qui a inventé le monospace compact. C’était en 1996, à la suite de l’audacieux concept car MiniMax de 1991.

Longtemps la concurrence est restée dubitative. Puis devant l’évident succès du Scénic, a fini se lancer dans la bataille. Sans jamais pouvoir contester le leadership de Renault sur ce segment pendant plus de 10 ans. Avec, au total, 3,2 millions d’exemplaires diffusés dans toute l’Europe !


Ces derniers temps, les choses ont bien changé. L’offre est pléthorique, et les places sont devenues chères : il y a quelque 25 propositions de monospaces compacts. Citons-en quelques-uns : Opel Zafira, VW Touran, Toyota Corolla Verso, Ford C-Max. Sans compter des concurrents « transversaux » comme le tout récent Peugeot 3008, qui viennent perturber la partie.

Pour autant aucun n’est encore vraiment parvenu à faire de l’ombre à un Scénic vieillissant. Seul le Citroën C4 Picasso a réussi à devenir calife à la place du calife… Oh, pas depuis longtemps, et de très peu, de l’ordre de 1% de part de marché. Peanuts… Mais avec l’arrivée de la troisième génération, gageons que le roi Scénic reprendra très vite sa place sur SON trône !

Renault, cette fois, a choisi d’inverser les entrées en scène. D’abord le Grand Scénic, qui devrait tout de même représenter 30% du mix, ensuite le « petit » Scénic. Plus tard, en septembre…


Alors, quoi de neuf ? Rien. Et tout…

On ne change pas une formule qui gagne, on la peaufine ! Derrière une face avant qui rappelle la famille Mégane, la silhouette s’est allongée de sept centimètres (4,56 m), affinée, abaissée pour atténuer autant que possible le côté « transports en commun » propre au genre, sans évidemment sacrifier l’habitabilité, bien entendu primordiale. Avec un empattement augmenté de 3,4 cm, c’est mission accomplie. Figurez-vous que le nouveau Grand Scénic pourrait rivaliser, sur ce plan, avec… l’Espace deuxième génération, rien de moins ! De quoi accueillir confortablement cinq, voire sept passagers.



A l’intérieur, derrière le vaste pare brise, l’ambiance progresse vers plus de qualité, plus de confort, et tend vers le haut de gamme, avec une belle planche de bord en forme de douce vague qui recèle en son centre une instrumentation digitale au graphisme sympathique. Dommage que le compteur de vitesse soit constamment masqué par la jante du volant, quelle que soit sa position…


Côté modularité, la formule reste la même qu’avant, avec des sièges arrière escamotables et extractibles en cas de besoin. Ils sont un peu plus légers qu’avant… mais toujours bien lourds encore ! Leur manipulation a cependant été notablement améliorée avec des poignées placées au bon endroit et un vérin pour accompagner la mise en portefeuille des sièges, de sorte que même des enfants peuvent aisément accéder au troisième rang optionnel.

Quant aux rangements, le traditionnel point fort du Scénic, ils sont au nombre de 40 (!), répartis dans tout l’habitacle, sous le plancher, sous les sièges, un peu partout, pour un total de 92 litres. Va falloir prévoir une check-list pour explorer systématiquement toutes ces niches et récupérer ses petites affaires… Ajoutez-y un volume de coffre de 702 dm3 pour la version 7 places (quand les sièges supplémentaires sont escamotés), et 752 pour la version 5 places : voilà une vaste caverne d’Ali Baba !

Comme toute auto moderne qui se respecte, le Grand Scénic propose une offre multimedia complète, qui se pilote via une commande à mini-joystick, comme sur les berlines allemandes. On peut y ajouter une aide au stationnement sonore et visuelle, couplée à une caméra de recul, une première sur un monospace. Côté aide à la navigation, on pourra choisir entre un GPS Carminat traditionnel, ou un un TomTom intégré pour moins de 500 €. A ce prix-là, plus de raison de s’en passer !

L’offre moteurs est d’entrée de jeu très complète. Côté essence, on trouve un 1.6 de 110 chevaux, un 2.0 à boîte CVT (à variation continue) de 140 ch, et une nouvelle unité, le TCe 130, issu de la collaboration Renault/Nissan. Ce petit 1.4 Turbo équivaut à un 1.8 pour la puissance, et même un 2.0 traditionnel pour le couple, tout en prétendant à une consommation moyenne de 7,1 litres aux 100. Pas mal… Dommage qu’il soit affecté d’un malus écologique de 750 euros.

Comme le nouveau diesel haut de gamme, le dCi 160, fort de 160 chevaux comme son nom l’indique, et d’un couple élevé de 380 Nm. Les amateurs de boîte automatique auront eux recours au dCi 150, également muni d’un filtre à particules. Trois autres diesels devraient faire le gros des ventes : le dCi 105, le dCi 110, et le dCi 130, tous épargnés par le malus.

A l’usage, le Grand Scénic fait facilement oublier son poids et son gabarit généreux. L’assise haute se conjugue à une position de conduite de berline, qui permet de goûter à un comportement rigoureux, au roulis bien maîtrisé (mieux qu’un C4 Picasso), au prix toutefois d’un confort un peu ferme. La direction électrique recalibrée participe également de cette sensation de dynamisme plutôt plaisante, avec de meilleures remontées d’information dans le volant.

Enfin, les tarifs du Grand Scénic sont bien placés, compte tenu des généreuses dotations en équipement dans les six niveaux de finition… Ils s’échelonnent de 20 400 € (1.6 110 ch Authentique 5 places), à 32 900 € (dCi 150 FAP boîte auto Jade 7 places…
Renault semble donc s’être bien donné les moyens de reconquérir la place qu’il avait temporairement abandonné : la première.

J.-M. C.
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 18:18



Berline ? Monospace ? SUV ? Aujourd’hui, les catégories bien délimitées sont obsolètes. Nombre de berlines se prennent pour des monospaces. Et beaucoup de SUV baissent la tête pour ressembler à des berlines. La 3008 ? Elle se veut les trois à la fois ! Ce qui s’appelle être à la croisée des chemins…

Par Jean-Michel Cravy


Ça n’est plus une nouveauté, c’est, comme on dit, une tendance lourde… Renault avait inventé, avec le Scénic, le monospace compact à base de berline (Mégane). Peugeot, de son côté, avait fait gonfler une berline classique pour qu’elle se fasse (presque) aussi grosse qu’un monospace (307, puis 308). Une voiture « volumique » selon la terminologie Peugeot. Un vilain mot… Aujourd’hui, avec la 3008, Peugeot pousse encore plus loin le concept de métissage (ah, le joli mot !).

De quoi s’agit-il ? De partir d’un constat. La clientèle veut de plus en plus d’habitabilité et de volume de chargement dans une taille raisonnable. Un esprit monospace, quoi. Mais sans renoncer aux charmes de la conduite d’une berline classique. Et puis, elle est aussi tentée par l’aventure du SUV, du « petit/gros » 4x4, qui confère (pas toujours à raison) un certain sentiment de sécurité dû à la transmission intégrale et à la position de conduite haute. Mais pourquoi faire, au fond ? Pour escalader les trottoirs des cités ? Pour accéder en toute sécurité, une fois l’an, à la station de ski ? Et pour se faire pourrir d’injures le reste du temps par les « écolos-militants-qui-dictent-le-politiquement-correct-en-culpabilisant-les-amateurs-de-4x4 » ?


Poursuivons le constat. Grâce aux « vertus » (?) du bonus/malus écologique, les SUV 4x4 sont mis au ban de la société. Et en réalité, leurs spécificités techniques (non négligeables !) ne sont utiles qu’à raison de 1% de leur temps d’utilisation. Et encore… Surtout qu’une majorité de ces « 4x4 » urbains sont en réalité des… deux roues motrices. Un monospace alors ? Oui, c’est bien pratique. Pour que les gosses se sentent chez eux, comme à la maison. Pour transporter des tas de trucs (forcément indispensables !) achetés dans les supermarchés d’ameublement. Sauf qu’un monospace, ça a une gueule de monospace… Pas toujours glamour. Une berline conventionnelle, alors ? Oui, c’est plus sexy, en usage quotidien. Sauf que ça ne se prête pas toujours à tous les besoins, fussent-ils extrêmement potentiels, c’est-à-dire purement fantasmatiques…

Alors Peugeot, membre « dirigeant » du groupe Peugeot/Citroën, s’est dit qu’il y avait un créneau à explorer, entre l’équivalent sochalien d’une berline C4, et l’équivalent d’un monospace C4 Picasso. Quelque chose qui serait de l’ordre de la berline gonflée (volumique, puisque c’est le terme officiel) mâtinée de monospace, sans être tout-à-fait un monospace, et d’un SUV… sans être un 4x4 à part entière… Vous me suivez ? Un objet à mi-chemin entre une 308 SW (un break classiquement dérivé d’une berline) et un 4007 qui, lui, doit tout à un SUV 4x4 conventionnel « made by Mitsubishi ». C’est la… 3008 !

Métissage, on vous dit ! Un objet à double zéro, qui signe chez Peugeot les voitures un tantinet décalées, transversales. Qui prennent les chemins de traverses, quoi. De quoi justifier l’appellation, souvent usurpée, de crossover, mais ici parfaitement légitime.


La 3008, on l’aura deviné, est bâtie sur une plateforme de berline 308. Un peu plus longue (4,36 mètres contre 4,28 m), à peine plus large (1 cm !), mais sensiblement plus haute (1,64 m contre 1,50 m). Une allure massive, plutôt imposante, pas vraiment gracile évidemment. Mais c’est voulu. Et la calandre opère un certain virage esthétique, avec l’abandon de l’agressivité de plus en plus marquée qui caractérisait les produits Peugeot jusqu’à présent. Avec ses flancs hauts, en tout cas, la 3008 inspire un certain sentiment de robustesse, de sécurité à ceux qui vont prendre place à bord. Même si c’est dans un volume monocorps, cinq personnes, pas plus. Comme dans n’importe quelle berline…

Pour ceux qui souhaiteraient bénéficier d’un monospace sept places tout en restant fidèle à la marque au lion, ils n’auront plus longtemps à attendre. Car, oui, Peugeot, après s’être longtemps défendu de vouloir copier Citroën, en jouant sa carte perso, avec le concept SW, va finalement se ranger à la tendance générale, en dévoilant au prochain salon de Francfort un clone du C4 Picasso. De sorte que Peugeot va pouvoir disposer d’ici à la fin de l’année d’un éventail de propositions allant de la stricte berline (308) au SUV 4x4 (4007) en passant par un monospace « grande famille », et donc, la 3008.


La 3008... A bord, la position haute est de rigueur. Nombre d’usagers apprécient ce sentiment de dominer la route, et de pouvoir profiter du paysage qui défile. Sensation encore accentuée par le grand toit panoramique en verre (en option à 600 € en finition Premium Pack, et en série sur les finitions supérieures). Les passagers apprécieront l’espace qui leur est alloué, pour se détendre, et étendre leurs jambes.


Mais la vraie surprise, c’est, sous le pare brise avancé qui dégage bien la vue, le poste de conduite, digne… d’une voiture de sport. Peugeot dit : un cockpit d’avion. Nous, nous dirions un tableau de bord… d’Audi. Rien que ça ! Mais après tout, pourquoi ne pas copier les meilleures idées ? Puisque ce sont les meilleures… Tout y est : les compteurs, le retour de casquette enveloppant les bouches d’aérations triangulaires et la console haute (recelant un rangement d’une contenance record : 14 litres !) qui isole le conducteur de son passager, et terminé par une poignée de maintien. Vrai : on se croirait au volant d’une Audi R8 ! C’est en tout cas superbe, et très bien réalisé, avec des finitions presque dignes… d’une Audi, c’est dire !


Mais, même si cette position de conduite est très suggestive, on a quand même affaire à une auto à vocation d’abord familiale et utilitaire. Le coffre d’abord.  Vaste, comme il se doit (432 dm3 en configuration classique). On y accède  par un hayon, secondé par un volet inférieur qui fait office de plan de chargement pouvant supporter jusqu’à 200 kg.


Les dossiers de sièges arrière sont escamotables pour former un plancher parfaitement plat. Et dans quelques mois, le siège passager avant pourra, lui aussi, être mis en tablette pour augmenter encore la longueur disponible, de quoi insérer une planche à voile par exemple… Par ailleurs quelques astuces comme la hauteur de coffre réglable sur trois niveaux, ou la lampe torche baladeuse rendent l’utilisation de la soute à bagages particulièrement pratique.

Côté motorisations, la 3008 affiche complet entre les diesel (1.6 HDi FAP de 110 ch, en boîte 6 rapports, classique ou robotisée, 2.0 HDi FAP 150 ch en boîte manuelle 6 rapports, ou 163 ch en boîte auto, plutôt pénalisée avec ses 176 g/km de CO2) et les moteurs essence (1.6 VTi 120 ch ou 1.6 THP, turbocompressé pour offrir 150 ch).

Et puis Peugeot, avec le lancement de la 3008, a profité de l’occasion pour introduire quelques innovations intéressantes. D’une part un affichage tête haute, indiquant la vitesse, et aussi l'espace de sécurité dont on dispose avec la voiture qui précède (exprimée en secondes), paramétrable à loisir par le conducteur. On a déjà vu ça ailleurs (Corvette, BMW). L’originalité est que cette fois les informations ne sont pas projetées sur le pare brise, mais sur un petit écran transparent et escamotable.

D’autre part un contrôle dynamique du roulis, par l’addition d’un troisième amortisseur central sur le train arrière des motorisations les plus performantes (1.6 THP et 2.0 HDi FAP), grâce à un amortisseur central qui réagit sur la barre de torsion. Très efficace, mine de rien… Nous l’avons testé avec le moteur essence 1.6 THP de 150 chevaux, pour lequel il faudra s’acquitter d’un malus de 705 €. Et c’est vrai que malgré ce gabarit généreux et cette masse non négligeable (1460 kilos), la 3008 s’est montrée incisive et efficace comme une… Peugeot, c’est-à-dire, comme on aime. Sans jamais aucune dérive du train arrière (plaisanterie réservée aux vraies sportives), mais très précise, et rivée au sol. Un joli mariage avec un moteur qui a autant de souffle qu’un diesel, à cylindrée égale.


Nous avons également eu la possibilité de tester la version diesel 1.6 HDi 110 chevaux, qui devrait faire l’essentiel des ventes, forcément plus calme en termes de performances, ce qui ne l’empêche pas d’émettre des sonorités pas très gracieuses, et un peu trop présentes dans l’habitacle. Si la puissance absolue n’est pas considérable, le couple, en revanche, permet d’assurer des remises en action assez correctes, du moins à vide, sans cinq passagers et leurs bagages. Mais enfin, avec un bonus écologique de 200 € et une conso moyenne de 5,5 l/100, il ne faut pas se montrer trop exigeant. Mais par contre, nous avons éprouvé une certaine déception côté comportement routier. Beaucoup de roulis en virage, une certaine sensation de flou dans le toucher de route… L’absence de contrôle de roulis réservée aux motorisations les plus huppées ?

Non… La version dont nous disposions était équipée du Grip Control, qui confère à la 3008 des ambitions « hors bitume », bien qu’elle ne soit qu’une simple traction avant. Un pack composé d’un antipatinage qui optimise la motricité du train moteur dans des utilisations off road, avec une molette paramétrable selon cinq modes : standard, neige, tout-chemin (boue, terre, herbe humide), sable, ESP off. (comme un… 4x4 Land Rover, quoi !) et de pneumatiques mixtes de type « mud & snow » montés sur des jantes de 16 pouces, au lieu des 17 pouces de série. Et ça change tout. Autant ce pack « off road » paraît utile, et sans doute efficace dans des conditions difficiles, comme l’accès hivernal à une station de ski (ce que nous vérifierons en temps utile), autant, à cause de pneus à flanc haut et moins rigide, il amoindrit quelque peu la belle précision de châssis ressentie précédemment. Un rapide galop sur une  3008 diesel dépourvue du pack Grip Control (équipé, donc de roues « été » de 17 pouces) nous a vite rassurés sur ce point.

Alors, finalement, cette 3008, remplit-elle son programme « transversal » ? Assurément oui. Ni tout-a-fait berline, ni tout-a-fait monospace, mais un peu des deux quand même. Pas véritablement SUV conventionnel, mais apte, à l’occasion, à quelques escapades en dehors du bitume… Le risque était que la 3008, voulant plaire à tout le monde, ne satisfasse finalement personne. C’est loin d’être le cas. Et d’autant plus que ses tarifs, démarrant à un peu plus de 21 000 €, sont plutôt une bonne surprise. La 3008 risque bien de mordre les mollets de pas mal de valeurs établies, comme le Renault Scénic troisième génération, ou le Nissan Qashqai…

J.-M. C.




La gamme 3008 est déclinée en finitions Confort Pack, Premium, Premium Pack, et Féline en haut de gamme.

Essence

1.6 VTi 120 ch : de 21 350 à 22 750 €
1.6 THP 150 ch : de 24 250 à 28 650 €

Diesel
1.6 HDi 110 ch : de 23 900 à 30 300 €
2.0 HDi 150 ch : de 27 300 à 31 700 €


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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 13:50


A première vue, on pourrait croire que la Be Bop n’est qu’une nième version, série limitée et hativement maquillée de la Kangoo, comme on en voit tant pour appâter le chaland et relancer les ventes d’un modèle en fin de course et en perte de vitesse. Erreur ! D’abord la Kangoo, dans toutes ses versions, ludospace pour les particuliers, ou Express, court ou long, pour les professionnels, se porte parfaitement bien, merci pour elle.  C’est même un franc succès, dans un marché plutôt en berne, et elle est tout simplement le leader actuel des ludospaces et des utilitaires…

Par Jean-Michel Cravy



Et puis la Kangoo Be Bop s’avère être un véritable modèle à part entière, avec sa personnalité propre. Plus courte que la Kangoo classique (3,87 m de long, empattement raccourci de 38 cm, et garde au sol rehaussée de 20 mm !), la Be Bop recèle plein d’astuces qui la rendent attachante, une fois qu’on l’a essayée. Visite guidée…

Elle a une drôle de tronche, cette Be Bop, avec son capot gris métal qui jure avec le reste de la carrosserie, « orange mécanique », noir pailleté ou blanc glacier. On se dit qu’à Maubeuge, où elle est fabriquée, ils s’étaient trompés dans les quantités de capots gris !



Et puis on s’habitue vite, comme à la planche de bord « bleu hurlant » et aux sièges bleu-orange de la finition Be Fun. Et on se dit que finalement, avec ses vitres arrière en goutte d’eau et l’absence de portes coulissantes qui caractérisent la Kangoo classique, ça colle parfaitement bien à sa personnalité mutine et franchement décalée…

Les plus sagaces se seront même souvenus d’un certain concept car présenté au Salon de Francfort 2007. Eh bien la Be Bop de série est quasiment identique, à quelques menus détails près. Preuve que chez Renault, on sait parfois oser faire des choses un peu folles.



A bord, une fois qu’on s’est habitué les yeux, agressés par les couleurs « flashy » de la finition Be Fun (mais on peut se rabattre sur la finition Be Chic, un peu moins extrême avec sa planche de bord couleur carbone), la deuxième chose qui saute aux… yeux, c’est la grande luminosité dans laquelle baigne l’habitacle. Pas étonnant, avec un double toit ouvrant au dessus des places avant, un panneau fixe au centre, et encore un autre à l’arrière… Lequel recèle une astuce tout à fait plaisante : il est coulissant vers l’avant en basculant légèrement pour faire déflecteur, de sorte qu’il est possible de rouler à vive allure « à demi décapoté ».

Autre particularité de la Be Bop : elle troque le hayon de la Kangoo classique contre un portillon s’ouvrant latéralement, selon trois positions : un petit peu, un peu plus, ou très largement, selon la place dont on dispose dans un stationnement le long d’un trottoir. Ça ne suffit pas ? La vitre arrière peut s’escamoter électriquement en jouant avec la télécommande, tandis que le sommet du portillon a été conçu pour supporter des mauvais traitements quand on embarque par dessus lui des charges pouvant aller jusqu’à 80 kg ! Qu’on passe ses loisirs au supermarché du coin ou ses vacances à Hossegor pour faire du surf, la Kangoo Be Bop se pliera volontiers à tous les usages, et à toutes les fantaisies…



Ça donne bien envie de jouer, tout ça. On imagine volontiers Maman au volant, tandis que Papa va s’amuser à se mettre debout à l’arrière, pavillon arrière escamoté, pour saluer la foule en délire. On appellerait ça une Papamobile !

Trêve de plaisanterie… Les esprits chagrins n’auront pas manqué de remarquer qu’à l’arrière il n’y a que deux sièges. Pas trois. Certes, la Be Bop n’est pas destinée prioritairement aux familles nombreuses. Il y a la Kangoo familiale pour ça. En revanche, ces deux sièges, surélevées de 9 cm par rapport à l’avant, et très espacés pour prendre toutes ses aises et profiter, coude contre la vitre, d’une ambiance façon TGV, sont coulissants (trop peu !), rabattables tout ou partie, et amovibles, comme dans un Scenic !  Il faut bien ça, parce que du fait du gabarit ultra compact de la Be Bop, le compartiment à bagages, en configuration standard, sièges en place, est d’une contenance plutôt limitée. En revanche, on regrettera l’absence d’un filet cache bagages, même symbolique, qui mettrait ses précieuses affaires à l’abri des regards indiscrets… et malveillants.



Sur le plan du comportement routier et du confort de suspension, rien à dire : la Be Bop est bâtie sur la plateforme de l’actuelle Scenic, dont la carrière se termine très bientôt. Une référence rassurante. En ville, elle jouit d’un rayon de braquage qui la rend particulièrement agile. Côté moteurs, on est en terrain connu : d’une part un 1.6 essence de 105 ch, vaillant mais un poil sonore, et affublé d’une simple boîte 5 vitesses, et le classique diesel 1.5 dCi, de 105 ch également, mais au couple plus copieux (240 Nm), attelé lui à une boîte 6, qui devrait faire l’essentiel des ventes.


Les prix de cette Be Bop dont la commercialisation débutera mi mars ? Très simple : 16 990 € pour l’essence, 17 800 € pour le diesel, quelle que soit la finition choisie, avec un équipement « full », comprenant entre autres l’ESP, la climatisation, les jantes alliage, l’allumage automatique des phares et l’essuie vitres sensitif, les phares antibrouillard, la radio CD MP3 à commandes satellites au volant, les rétroviseurs dégivrants et rabattables électriquement. Seule option proposée : un système de navigation GPS à écran couleur de 7 pouces, une première sur la gamme Kangoo…
Là encore, on pourra objecter que la Be Bop n’est pas proposée dans une version plus dépouillée, donc plus accessible. Mais les tests cliniques en ont décidé autrement. A la quasi unanimité, les « cibles » de cette Kangoo de niche ont voulu qu’elle soit  « full fun et full options ». De manière à prendre la vie du bon côté…

J.-M. C.
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 23:45


Vous l’aurez remarqué, les temps ne sont pas gais. Du moins en ce qui concerne l’automobile, car pour le reste, c’est une affaire d’appréciation personnelle… Alors quand surgit dans la morosité ambiante une voiture qui redonne le sourire, il serait inconvenant de bouder son plaisir. Essai enthousiaste de la 308 CC, cet antidote à la crise efficace et à la portée du plus grand nombre.

Par Jean Bourquin


Il y a quelque chose de frustrant dans la 308 CC, pour un journaliste normalement constitué s’entend. Pas moyen de lui envoyer dans la calandre l’une de ces métaphores assassines et autres sentences bien senties qui font tout le sel du métier… L’auto, en effet, prête peu le flanc à la critique, et, à force, ça énerve. Et même si d’aventure l’esprit sourcilleux trouve de quoi médire, Peugeot rappelle que la médaille a son bon côté.



Prenez l’immense et très incliné pare-brise, qui s’avance jusqu’au-dessus des sièges. Le fait est, s’installer à bord de la 308 CC, toit replié dans le coffre, nécessite un peu d’attention sous peine de finir avec une bosse au milieu du front, et l’expression « rouler cheveux au vent » n’est alors qu’une formule vide de sens.

Une conception rigoureuse


D’un autre côté, la « bulle » formée par ledit pare-brise, les vitres relevées et le coupe-vent placé au-dessus des places arrière permettent de voyager dans un confort auditif que seule une poignée de cabriolets, généralement plus hauts en gamme, est en mesure d’offrir. A 130 km/h, les remous d’air et autres envahissants bruits de roulement sont interdits de séjour dans l’habitacle, et il faut le reconnaître, on vit très bien sans, surtout à l’occasion d’une longue étape autoroutière.



Dans le même exercice mais toit en place pour le coup, la 308 CC bénéficie d’une insonorisation remarquable, à faire passer bon nombre de coupés patentés pour d’infernales machines à casser les oreilles. Peugeot, il est vrai, a beaucoup travaillé la question, en utilisant, notamment, d’efficaces joints en « U ». Le toit susmentionné, quant à lui, ne se plie qu’en deux parties, ce qui, à ne pas manquer, provoquera l’ire d’une partie de nos éminents confrères. Pour rappel, l’Opel Astra Twin Top et la Volkswagen Eos plient le leur en trois éléments. L’ensemble ainsi formé s’avère très compact, et permet, dès lors, de libérer une capacité de chargement digne d’intérêt. Et, accessoirement, de dessiner une poupe en harmonie avec le reste de la voiture. Sur le premier point, rien à redire, le coffre de la 308 CC dispose du nombre de dm3 nécessaire, soit 403 toit en place et 226 quand l’auto évolue sous forme de cabriolet. En prime, ledit coffre est totalement exploitable, en raison de ses formes régulières. Sur le second, rebelote : Peugeot a fait disparaître les hanches rebondies qui alourdissaient la silhouette de la 307 CC et, au final, seul le porte-à-faux arrière démesuré donne matière à controverse. Pas de quoi fouetter un chat.

Elle se conduit comme un vélo

Au volant, dans tous les cas, inutile d’aller chercher la petite bête, vous ne la trouverez pas… Tout est dans la direction, justement, qui profite d’une assistance électro-hydraulique. Incisive, réactive, communicative et solidement tenue en son point milieu, elle tient informé en permanence et délivre des sensations à flux tendus. Un modèle du genre. Le châssis sort du même tonneau, lui qui permet au conducteur de « sentir » la route sans la subir. Et, au bout du compte, de se régaler même à faible vitesse, pourvu que la route en question tourne, retourne et tournicote. L’auto se place alors du bout du volant, se guide comme un vélo et fond sur le prochain virage avec l’appétit d’une bête féroce. Une dévoreuse de bitume comme nous les vénérons, par ailleurs excellente freineuse.



Le diesel 2.0 HDi de 140 ch, de son côté, joue sa partition sans se montrer excessivement démonstratif, mais tout en force et en souplesse. Pas de mièvrerie dans les relances, y compris à très bas régime, et ce bon gros nounours distille de l’agrément sans lésiner sur les quantités. Entre parenthèses, il sait se faire oublier quand la voiture circule à ciel ouvert. Second aparté, Peugeot l’a associé à une boîte de vitesses mécanique à six rapports dont la commande est, pour une fois, rapide et bien guidée. Rien de remarquable en soi, mais de la part de la vénérable maison française, c’est nouveau…  

Il y a de quoi craquer

Bref, la 308 CC communique une joie de vivre qui lui donne tout son sens ces temps difficiles. Sans faire l’impasse dans aucun domaine, à commencer par la qualité de fabrication, sujet qui généralement fâche dès que l’on évoque une production nationale. Encore que… Depuis l’arrivée de la Renault Laguna, de la Citroën C5 et, puisqu’on en parle, de la Peugeot 308, les choses vont beaucoup mieux de ce côté-là. Partant de ce constat, le coupé-cabriolet dérivé de ladite 308 hérite, cela va de soi, des mêmes matières moussées, soyeuses au toucher comme au regard, et des mêmes plastiques d’aspect valorisant, assemblés avec toute la rigueur requise.



La Peugeot respire le travail bien fait, et ce n’est pas le moindre de ses mérites. Au rang desquels compte, en prime, une position de conduite tout simplement parfaite, par la grâce, notamment, de la forte amplitude du réglage en profondeur du volant. Pour information, le CC bénéficie de ses propres sièges, dessinés par des maîtres de l’ergonomie, hauts, seyants et retenant solidement toutes les parties de corps concernées. Ils se déplacent électriquement pour accéder aux places arrière, et retiennent, juste sous les appui-tête, un « soupirail » par lequel circule de l’air chaud envoyé à hauteur de la nuque. Le détail qui fait craquer…

J. B.


La gamme essence

- 308 CC 1.6 THP 150 : 4 cyl. 1.6 ; 150 ch ; BVM 6 ; 215 km/h ; 7,5 l/100 km ; 177 g/km. De 27 550 à 30 900 €. Malus : 750 €.
- 308 CC 1.6 THP 140 : 4 cyl. 1.6 ; 140 ch ; BVA 4 ; 205 km/h ; 8,1 l/100 km ; 192 g/km. De 28 650 à 32 000 €. Malus : 750 €.

La gamme diesel
- 308 CC 2.0 HDi 140 : 4 cyl. 2.0 ; 140 ch ; BVM 6 ; 208 km/h ; 5,9 l/100 km ; 155 g/km. De 30 300 à 33 650 €. Ni bonus ni malus.
- 308 CC 2.0 HDi 136 ch : 4 cyl. 2.0 ; 136 ch ; BVA 6 ; 202 km/h ; 7 l/100 km ; 185 g/km. De 31 500 à 34 850 €. Malus : 750 €.

Fiche technique
Peugeot 308 CC 2.0 HDi 140


Longueur x largeur x hauteur : 4,40 x 1,82 x 1,43 m
Empattement : 2,61 m
Moteur : 4 cyl. diesel ; 1 997 cm3
Puissance : 140 ch à 4 000 tr/mn
Couple : 320 Nm à 2 000 tr/mn
Boîte : mécanique à 6 rapports
Transmission : aux roues avant
Direction : assistance électrohydraulique
Réservoir : 60 l
Poids : 1 599 kg
Coffre : 403 ou 226 dm3
Vitesse maxi : 208 km/h
0 à 100 km/h : 10,8 s
Conso urbaine/extra-urbaine : 7,8/4,8 l/100 km
Conso mixte : 5,9 l/100 km
Rejets de CO2 : 155 g/km
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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 16:39


Certes, elle a une jolie petite gueule, cette C3 Picasso. Une bouille impertinente, qui allie modernité du style et un certain charme intemporel. Elle apparaît comme un esprit carré dans un corps qui arrondit opportunément les angles. Mais quid de ses véritables prestations ? Car là est la question. Il ne suffit pas de faire assaut de charme, il faut aussi convaincre. Et incontestablement, la C3 Picasso y parvient…


La catégorie des mini-monospaces urbains, ce n’est pas Citroën qui l’a inventée. Il y a déjà des précédents. Renault Modus et Grand Modus, Opel Meriva, Skoda Roomster, Kia Soul… Seulement, Renault a raté la marche avec sa Modus, décalée par rapport aux attentes des utilisateurs, ce que n’a pas su corriger la Grand Modus, arrivée avec l’a priori défavorable hérité de la Modus. L’Opel Meriva est vieillissante, la Skoda et la Kia marginales…

Nouvelle venue sur un terrain encore à défricher (sa commercialisation débutera en mars prochain), la C3 Picasso, avec ses 4,08 m de long, s’impose comme « la plus grande des petites ». Avec à la clé l’atout d’une très grande habitabilité, la plus grande du segment, et un sentiment d’aisance à bord patent, surtout avec le toit panoramique optionnel (à 400 €).
D’entrée de jeu, on apprécie la multiplicité des rangements à bord, parmi lesquels une boîte à gants de contenance très convaincante. Et la modularité de la partie arrière, d’une simplicité biblique. Chaque partie de la banquette arrière se rabat, ou coulisse dans la longueur, d’une seule main. Mieux même : d’un seul doigt ! Idem pour le plancher de coffre qui peut se positionner pour former un plan de chargement parfaitement plat.
On pourra toujours regretter que ladite banquette soit plate comme la main, et rigide comme la justice, et manque du plus élémentaire maintien latéral. Dommage…

Installé dans le poste de conduite, on apprécie la jolie planche de bord, bien dégagée, et réalisée dans des matériaux flatteurs, et le bloc instruments digital installé en son centre. Pour sa C3 Picasso, Citroën a renoncé –officiellement pour des raisons de coûts- à son fameux volant à moyeu fixe… et personne ne s’en plaindra. La position n’est pas très facile à obtenir, du fait d’un siège à manette à crans, mais on s’y fait à la longue. On apprécie très vite, à l’usage que le pare brise soit de dimensions plus raisonnables que celui du grand frère, le C4 Picasso, qui privilégie trop l’effet de style un peu gratuit au détriment du confort d’utilisation, à cause de l’excessive luminosité qu’il déverse à bord.

On apprécie également les fenestrons courbés, de part et d’autre du pare brise, qui évitent efficacement les gênants angles morts en virage, caractéristiques de nombreux monospaces. Et également les gros efforts d’insonorisation (le moteur est très soigneusement encapsulé), seulement mis à mal par les roues de 16 pouces chaussées de pneus taille basse qui percutent à basse vitesse…

Quatre motorisations sont au programme. Deux diesels HDI, 90 et 110 chevaux, made in Peugeot, et deux essence, de 95 et 120 chevaux, made by… BMW ! Et c’est tout naturellement que nous nous sommes d’abord tournés vers le diesel le plus puissant, le HDI 110. La puissance est là, le couple aussi, pour assurer des performances plus que correctes à ce C3 Picasso. La tenue de route est sûre et têtue, sans mauvaise surprise. Mais le comportement général s’avère plutôt lourd et pataud. Le plaisir de conduite, à défaut de la sûreté, incontestable, n’y est pas. Et puis on se met au volant de la version de base, la VTi 95. En se disant que ça risque d’être « service minimum », vu le poids de l’engin (au bas mot 1250 kilos). Et là, surprise… Non seulement cette motorisation, a priori très modeste, ne s’avère pas sous motorisée, et assure bien son boulot, même sur parcours montagneux, à condition de bien tirer sur les régimes, mais du fait qu’elle est moins lourde sur le nez du C3 Picasso, elle lui rend la vivacité et le plaisir de conduite qui font défaut aux versions HDI !

Du coup, on se dit que, maintenant que le prix du gazole se rapproche sensiblement de celui du sans plomb 95, cette version VTi 95 est bien plus désirable que son homologue diesel, HDI 90, d’autant plus qu’il y a entre elles une différence de 2000 € (au détriment du diesel, évidemment), qui seront très, très longs à amortir. Et de même en comparant les prestations et les prix respectifs du HDI 110 et du VTi 120…

Ça vaudra le coup d’y réfléchir. Surtout que les tarifs du C3 Picasso sont pour le moins élevés et ambitieux. Le ticket d’entrée est fixé à 14 950 € (VTI 95 Attraction), et ça dérape vite au delà des 22 000 € (HDI 110 Exclusive Black Pack). Sans compter quelques « menues » options (barres de toit, sellerie cuir, ESP, tablettes aviation et trappes de rangement aux pieds des passagers arrière, inclus dans un pack « voyage », kit mains libres bluetooth) qui viendront vite grèver la facture finale…

Car si le C3 Picasso a un défaut, c’est celui-là : ses tarifs élevés, qui le mettront en concurrence avec des autos bien plus huppées. Ce sera la seule vraie limite à un succès déjà évident, et qui sera amplement justifié…

J.-M. C.



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