La nouvelle « Cox » a droit à son cabriolet. Pouvait-il en être autrement ? Ce sont les Américains qui en auront la primeur. Logique, quelque part. Par Jean Bourquin
La première Coccinelle décapotable date de 1949, pour une production qui s'est étalée sur trente et un ans, jusqu'en 1980. Avec à la clef plus de 330 000 unités commercialisées à travers le vaste monde, une goutte d'eau par rapport aux millions de « Cox » produites durant cette même période. Ce qui fait de ce cabriolet un mythe dans le mythe, la voiture culte par excellence.
La seconde mouture de la Coccinelle, alias New Beetle, déclina elle aussi une variante décapotable et il était tout simplement inconcevable que la troisième, apparue il y a un an à peine, n'ait pas droit à la sienne. Une légende ne peut pas disparaître, et qu'importe si dans la gamme Volkswagen il existe déjà deux voitures découvrables s'inscrivant dans la même catégorie, la Golf Cabrio et le coupé-cabriolet Eos. Dans les concessions, on risque de se marcher sur les pieds, mais ce n'est pas ce genre de considération qui retient Volkswagen généralement.
La voilà, donc, la nouvelle « Cox Cab », et ce sont les Américains, les Californiens plus exactement, qui en auront la primeur. Elle sera en effet dévoilée au salon de Los Angeles à la fin novembre, une manifestation préférée au Mondial de l'Auto parisien pour deux raisons évidentes. Primo, la Cox Cab pouvait faire de l'ombre à la nouvelle Golf, et, secundo, cette voiture fait, sans conteste, partie de la culture américaine. Gageons qu'à Los Angeles, c'est elle qui tiendra la vedette.
La « Cox Cab » troisième du nom s'en tient, pour la présenter, aux principes originels en faisant peu de concession à la modernité. En clair, la longue et large capote se dépose en accordéon sur le haut du couvercle du coffre, et c'est tout. Une fois dépliée, elle reste apparente, Volkswagen ayant jugé que la présence d'un cache-capote romprait le charme néo-rétro de la voiture. A juste titre, d'ailleurs. Ladite capote, cela étant, se déploie électriquement, en 10 secondes dans les deux sens, la manoeuvre pouvant s'opérer en roulant, jusqu'à 30 km/h.
Pour le reste, la ceinture de caisse totalement rectiligne est surlignée par une baguette chromée et le pare-brise est planté droit, ou presque. Le volume du coffre est limité à 225 dm3 - 300 sur la berline - mais il est possible de l'agrandir en rabattant la banquette par moitié (50/50), chose encore rare sur un cabriolet. La Coccinelle Cabriolet est une stricte quatre-places. Le traité intérieur, enfin, est le même que celui de la berline.
Même remarque en ce qui concerne les moteurs. Les trois mécaniques essence et les deux diesel de la berline reprennent du service sous le capot de la variante découvrable et il s'agit donc des 1.2 TSI/105 ch, 1.4 TSI/160 ch, 2.0 TSI/200 ch, 1.6 TDI/105 ch et 2.0 TDI/140 ch.
La Coccinelle Cabriolet sera bien évidemment commercialisée en Europe également au printemps 2013, ce qui n'est pas si loin, à des prix qui débuteront à 21 350 €. Tarifs pour l'Allemagne, utile précision.
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