Qui se souvient de la Kia Magentis ? Vous savez, cette grande routière passe-partout qui du coup ne passait nulle part, faute de trouver un nombre suffisant d’acquéreurs. A ce niveau de gamme, une silhouette aussi fade ne pardonne pas. Exit la Magentis. Kia a retenu la leçon. Pour preuve, la remplaçante, dite Optimum, affiche un style autrement plus spectaculaire.
La condition « sine qua non » pour mener une carrière un tant soit peu bénéfique en Europe, terre de mission pour la marque dès qu’est évoquée la délicate question du haut de gamme.
A ce propos, les designers sont basés en Allemagne, et ce n’est pas tout à fait un hasard. Ils ont eu, il faut le reconnaître, la main heureuse. De fait, les angles vifs prédominent, à l’avant comme à l’arrière, et mettent en valeur une silhouette ramassée – 1,46 m en hauteur -, athlétique et, mieux encore, très personnelle. L’expressive face avant, marquée par une calandre aux lèvres pincées, en témoigne.
Quant au reste, l’Optima atteint 4,85 m en longueur, une valeur qui la situe à hauteur de la Mercedes Classe E, à 2 cm près. Ou de l’Opel Insignia – 4,83 m -, concurrente plus « logique » de la coréenne… L’empattement s’étend sur 2,80 m et se tient, pour sa part, dans la moyenne de la catégorie. Le volume habitable devrait de ce fait se montrer généreux – c’est le principe de base pour une auto de ce genre, notez bien -, sans pour autant battre des records.
A vérifier, bien sûr, dès que nous en aurons la possibilité. A ce propos, l’Optima débutera sa carrière mondiale aux Etats-Unis en cette fin d’année, avec des motorisations propres à ce marché. Il est notamment question d’un quatre-cylindres 2.0 turbo à injection directe libérant 278 ch.
Les Européens, normalement, devraient en être privés, et se contenteront d’un moteur essence 2.0 et d’un turbo-diesel 1.7 dont les puissances ne sont pour l’heure toujours pas déterminées par le constructeur lui-même. La commercialisation débutera sur notre continent dans le courant du premier semestre 2011.