Land Rover poursuit sa reconversion verte à marche forcée. C’est au tour du Freelander de passer sur le billard, avec à la clef une inédite version 4x2. Dans le même temps, la gamme de moteurs s’étoffe.
Première mesure, et très certainement la plus « radicale » s’agissant de Land Rover, ce SUV déclinera désormais une version 4x2. Transmission aux roues avant (of course, but what a pity !), elle-même associée à une nouvelle boîte de vitesses mécanique à six rapports dotée d’un système Stop & Start.
Dans le même temps, s’agite toujours sous le capot le quatre-cylindres diesel 2.2, cependant retravaillé pour l’occasion et désormais baptisé « eD4 ».
Résultat, la puissance passe de 160 à 150 ch, mais le couple gagne 20 Nm – 420, au total. Le tout combiné donne, au bilan et selon le constructeur, une consommation mixte de 6 l/100 km et des rejets de CO2 réduits à 158 g/km. Contre 179 à ce jour. Le progrès est, de fait, significatif, mais pas de chance pour Land Rover, les nouveaux barêmes de bonus/malus qui entrereront envigueur le 1er janvier 2011 soumettront le vertueux Freelander eD4 4x2 au malus de 750 €. Loupé, mais c’est l’intention qui compte…
Côté performances, le Freelander 4x2 affiche les mêmes valeurs que l’actuel TD4 – 180 km/h en vitesse de pointe et 11,7 sec. pour passer de 0 à 100 km/h –, malgré la perte de 10 chevaux. Et pour cause, 75 kg se sont évaporés dans l’opération. Il n’empêche, tout cela n’est pas mirobolant – c’est la principale faiblesse du Freelander -, et partant de ce constat, Land Rover ajoute désormais à la gamme une variante du même diesel 2.2 portée à 190 ch, appelée pour sa part « SD4 ».
Pas de chiffres, pour l’heure, se rapportant à cette nouvelle motorisation, mais on s’en doute, le Freelander devrait alors montrer plus d’allant. A noter, ce moteur ne sera associé, primo, qu’à une boîte automatique à six rapports et, secondo, qu’à la transmission 4x4. Laquelle reste bien évidemment au programme, y compris avec le moteur 2.2 eD4 de 150 ch. Pour clore le sujet, le « 6 en ligne » essence 3.2 i6 est toujours de la partie, avec la jolie cavalerie de 233 chevaux à son actif.
Au final, le restylage qui accompagne cette refonte en profondeur de la gamme Freelander, relève, en comparaison, de l’anecdote. Sont principalement concernés le bouclier avant et la calandre, rien qui, au bout du compte, ne bouleverse la donne. L’intérieur subit lui aussi de menues retouches, avec, notamment, de nouveaux habillages pour la planche de bord.
La nouvelle formule du Freelander sera présente au prochain Mondial de Paris, puis commercialisée dans la foulée. A des prix que Land Rover annonce « compétitifs », selon ses propres termes, en ce qui concerne la version 4x2. Sans plus de précision, à l’heure où sont écrites ces lignes.