A chaque Salon, ses nouveautés sérieuses, et ses concepts cars en forme de (rafraîchissante) récréation. C’est à cette seconde catégorie qu’appartient la Citroën Lacoste…
La Citroën Lacoste ? Une espèce de resucée de Méhari moderne, revisitée sous le patronage d’une marque « happy few et tendance », comme le furent très récemment les DS3 by « Yves Saint-Laurent » ou « Kenzo », ou en d’autres temps la Matra Bagherra « Courrèges ».
Les bonnes vieilles recettes… Ou comment recycler, revisiter et rafraîchir un concept-car de 2007 (la C-Cactus pour ne pas la nommer). Comme on dit : c’est dans les vieux pots…
Bon d’accord, celui-ci a évolué, et se présente plutôt aujourd’hui comme une « voiture de plage » moderne, comme le furent, au siècle dernier, la Siata Spring, ou plus connue, la Mini Moke alors en vogue à St Tropez.
On ne va pas trop s’attarder à commenter sa plastique, qui ne demande au fond qu’à être juste contemplée, avec un rien de frustration, puisqu’à l’évidence cette Citroën Lacoste ne s’hasardera pas à quitter la moquette du Mondial pour aller gambader sur les plages de la Riviera. On peut le regretter, évidemment, mais c’est la part du rêve.
Comme de bien-entendu, l’argumentation de cette Lacoste (3,45 m de long) porte sur le soin apporté à sa réalisation (espaces de rangements, performantes « adéquates » obtenues avec un 3 cylindres évidemment « respectueux de l’environnement », véhicule « souple, économique, écologique, en phase avec son environnement… »). Ben voyons. Les mots, ça ne mange pas de pain, et ça fait toujours plaisir à qui a envie de les entendre. Reste qu’on aimerait bien passer des promesses à une quelconque réalité. Histoire de prolonger ses rêves…