Avis de tempête ! La Bugatti Veyron « civile » était déjà la voiture de série de tous les records, mais apparemment, cela ne suffisait pas. Voici la version Super Sport, qui vole tout là haut dans la stratosphère automobile.
Devant une œuvre majeure, on admire en silence. Et le journaliste se contente de donner l’information à l’état brut.
Petit a) Le moteur W16 8.0 de la Veyron Super Sport délivre 1 200 ch et 1 500 Nm de couple – contre 1 001 ch et 1 250 Nm pour la version courante.
Petit b) La Super Sport passe de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes et atteint 415 km/h en vitesse de pointe. Une valeur volontairement limitée pour une vague histoire de pneus. Le constructeur indique, de son côté, avoir atteint 434,211 km/h lors des essais. Un trajet Paris/Lyon parcouru en une heure, en gros…
Petit c) Châssis et carrosserie ont bien évidemment été retravaillés en fonction. Tous les composants de la suspension sont renforcés, les amortisseurs sont spécifiques à ce modèle et l’engin bénéficie des contrôles de motricité d’une voiture de compétition. La carrosserie est quant à elle formée en majeure partie par de la fibre de carbone, et pour améliorer l’aérodynamique, les deux grosses entrées d’air qui surplombe le toit, à l’arrière, de la Veyron de tous les jours sont remplacées par des buses.
Petit d) L’intérieur est traité plus sobrement, avec une forte dominante carbone.
Petit e) La production de la Super Sport est limitée, dans un premier temps, à cinq exemplaires, tous vendus. Cette première édition, dite World Record, se reconnaît par sa livrée noire-orange.
Petit f) A part les cinq heureux élus et le constructeur lui-même, nul ne connaît les prix. La rumeur donne 1,7 million d’euros, au bas mot.
Où j’ai mis mon ticket de loto…